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308. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Il épousa la fille de sa maîtresse, que tout le monde croyoit être sa propre fille, sans cesser d’entretenir commerce avec d’autres Comédiennes, ce qui causa les plus grandes brouilleries avec sa femme. […] Les hommes ne font que se copier les uns les autres, au théatre sur tout, où les mêmes choses reviennent sans cesse.

309. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

Cessons au reste de les distinguer : au fonds ce n’est qu’un seul & même à la différence près que l’un prépare la fiction & que l’autre au contraire est chargé de la réalité. […] D’ailleurs à examiner le Jeu en soi, c’est un combat assidu d’attention, que le talent, ou l’habitude, si vous voulez, sçait rendre plus léger ; mais cesse-t-il néanmoins ce combat, d’être un ouvrage ?

310. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Allez, sacrés vengeurs de vos Princes meurtris, De leur sang par sa mort faites cesser les cris. […] La rage dans le cœur, et le fer à la main, Je cesse d’être fils, pour n’être que Romain.

311. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

Saint Charles Borromée fit ordonner, dans un concile provincial, que les prédicateurs reprendraient avec force le déréglement de ces plaisirs publics, que les hommes, séduits par une coutume dépravée, mettaient au nombre des bagatelles où il n’y a point de mal ; qu’ils décrieraient avec exécration les spectacles, les jeux, les bouffonneries du théâtre, et les autres divertissements semblables qui tirent leur origine des mœurs des Gentils, et qui sont contraires à l’esprit du christianisme ; qu’ils se serviraient de tout ce qui a été dit de plus pressant sur ce point par Tertullien, saint Cyprien, saint Chrysostôme et Salvien1 ; qu’ils développeraient avec soin les suites et les effets funestes des spectacles ; et qu’enfin ils n’oublieraient rien pour déraciner ce mal et faire cesser cette corruption.

312. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Or, par les raisons que nous avons déjà discutées, il est impossible que l’homme, ainsi présenté, soit jamais d’accord avec lui-même ; & comme l’apparence & la réalité des objets sensibles lui en donnent des opinions contraires, de même il apprécie différemment les objets de ses actions, selon qu’ils sont éloignés ou proches, conformes ou opposés à ses passions ; & ses jugemens, mobiles comme elles, mettent sans cesse en contradiction ses desirs, sa raison, sa volonté & toutes les puissances de son ame.

313. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Caton au Théâtre, elle cessa son geste et contenance qu’elle devait faire : et comme tous les assistants s’émerveillassent de cela, elle répondit :Note.

314. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

La nature, la société, la coutume, la vanité-même, & les passions, en arborent partout les trophées, aussi bien que la Réligion, qui ne cesse de crier, tenez-vous prets, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.

315. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Ce n’est pas un péché isolé, un péché momentané, c’est un feu qui s’entretient, & brûle sans cesse, qui apporte partout la désolation, sans respecter ni la dignité de l’état, ni la sainteté de l’Eglise, ni la majesté des mystères, ni les priviléges de la vertu, ni la foiblesse de l’âge, ni la misere de la condition, ni l’éclat de la naissance ou des richesses, comme un feu qui consume sans distinction, tout ce qui s’offre à son activité.

316. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

C’est un caractere aimable, un cœur tendre, un esprit tranquille, une imagination riante ; c’est un homme plein de la vie pastorale ; enchanté des agrémens de la campagne, il s’y épanche, il y pense, il en parle sans cesse, elle revient à chaque ligne au bout de sa plume.

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