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286. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Corneille cependant animé par la réussite de ce premier ouvrage, continua de travailler, et donna sept ou huit Pièces de théâtre en moins de six ans : l’on fut toujours de plus en plus charmé de la beauté de ses ouvrages ; mais sa Tragédie du Cid qu’il fit représenter en l’année 1637. mit pour ainsi dire le comble à sa réputation.

287. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

« Elle se sert pour plaire, de la douceur des vers, de la beauté des expressions, des habits, des gestes, de la voix, des accents, ravit l’esprit et charme les sens.

288. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Tertullien, Prêtre de Carthage, serait un des plus grands hommes qu'ait eu l'Eglise par la beauté de son génie, l'étendue de ses connaissances, l'énergie de son style, la force de ses raisonnements, le nombre et l'importance de ses ouvrages, s'il n'avait eu le malheur de tomber dans l'hérésie sur la fin de ses jours.

289. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Et que m’importe à moi qu’une vile canaille, qui n’a pour vertu que d’absurdes préjugés, dédaigne un Art dont elle ne peut connaître les beautés : un Roquet qui m’aboie, est-il fait pour fixer mon attention ? […] Madame d’Erval dont j’ai fort connu le Mari à notre Cour, aussi honnête homme que sa Femme était sage, & d’une grande beauté, alluma dans le sein d’Auguste, Electeur de Saxe, l’amour le plus ardent, lui à qui nulle Femme n’avait résisté jusqu’alors, échoua auprès de cette Comédienne vertueuse ; cette résistance lui valut l’estime de ce Prince galant qui voulait la combler de biens. […] Ce fut lui qui introduisit les Muses sur la scène, & qui prêta la parole à ces beautés qu’on voit briller dans les Pièces des habiles de son temps : mais alors ces Muses étaient chastes, retenues & pleines de pudeur.

290. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

Ils témoignent une aversion invincible pour tout ce qui pourrait les rappeller à la raison & à l’étude des beautés mâles qui caractérisent les grands talens & le génie ; ils ne prisent que les sales parades, & ne s’adonnent qu’à ce qui sert à les plonger plus avant dans le désordre et dans la crapule ; oui, dans la crapule ; ce mot est révoltant, je le sais, Monsieur, mais c’est, en vérité, le seul qui convienne à la chose. […] 2.° En supposant que cette populace n’eut pas la pénétration d’esprit nécessaire, pour apprécier les beautés & connaître les défauts des Ouvrages de nos grands Maîtres, croit-on qu’elle n’en aura pas toujours assez pour deviner l’indécence que renferme telle allusion, telle pensée, tel jeu de mots orduriers ? […] M. de Montesquieu appelle le Goût, l’avantage de découvrir avec finesse & avec promptitude la mesure du plaisir que chaque chose doit donner aux Hommes : M. de Voltaire, le sentiment des beautés & des defauts de tous les Arts : M.

291. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

Il fait ensuite l’éloge de la Hénriade, qui à bien des égards, mérite des éloges ; mais qui dans la totalité, quoiqu’elle soit la huitiéme merveille du monde, a plus de défauts, que de beautés.

292. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Il devint amoureux de cette Princesse, dont il décrit la beauté en vrai Héros de roman.

293. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Les comiques Anglois manquent à la bienséance & aux bonnes mœurs ; leurs beautés sont obscurties par des morceaux entiers où la pudeur n’est pas respectée.

294. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

, aiment la vérité, lorsqu’elle leur montre sa lumière, et qu’elle brille à leurs yeux, et ils la haïssent, lorsqu’elle leur représente leurs défauts, et qu’elle les pique jusqu’au vif ; ils l’embrassent, lorsqu’elle leur découvre ses agréments et sa beauté, et ils ne la peuvent souffrir ; lorsqu’elle les découvre à eux-mêmes, parce qu’elles veulent asservir cette vérité à leurs affections, et non pas leurs affections à la vérité, et que l’amour de l’amour-propre l’emporte sur l’amour de la vérité.

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