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442. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

.), d’après Cicéron et tous les maîtres de l’art, blâme l’éloquence du théâtre, même dans les Avocats, quoiqu’ils ne soient que des séculiers, et qu’ils ne traitent que des matières profanes : qu’aurait-il dit des Ministres des Autels ?

443. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Cet art de jurer de bonne grâce, qui passait pour un agrément du discours dans la bouche d’une jeunesse étourdie, n’est plus en usage, et ne trouve plus ni de Maîtres qui l’enseignent, ni de Disciples qui la veuillent pratiquer : Mais le zèle de ce grand Roi n’a point donné de relâche ni de trêve à l’Impiété : il l’a poursuivie partout où il l’a pu découvrir, et ne lui a laissé en son Royaume aucun lieu de retraite : il l’a chassée des Églises où elle allait morguer insolemment la Majesté de Dieu jusque sur les Autels : il l’a bannie de la Cour, où elle entretenait sourdement des pratiques : il a châtié ses partisans : il a ruiné ses écoles : il a condamné hautement ses maximes : il l’a reléguée dans les Enfers où elle a pris son origine.

444. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Il est donc incontestable qu’un Comédien peut avoir l’esprit porté aux choses sérieuses, tout autant que les Sculpteurs, les Peintres, & tous les Professeurs des Arts agréables.

445. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

L’art de sanctifier le crime & de s’en faire un mérite : L’amour qui nous attache aux beautés éternelles, N’étouffe point en nous l’amour des temporelles : Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés.

446. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

Les propos qu’il lui fait tenir sont très-bien filés, & il est vrai qu’en cette partie l’Auteur a un art singulier.

447. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43

Neantmoins tant que l’ignorance a pû durer parmy eux, on s’en est tenu aux armes naturelles, au poing, aux genoux, aux pieds & aux dents : mais la connoissance les rendant plus ingenieux pour nuire les vns aux autres, leur donna l’art & l’invention de fortifier ces premiers secrets, d’armer les poings de gantelets, au commencement faits de simple* cuir, & ensuite de fer.

448. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

L’autorité s’est abusée cruellement en perdant de vue que les souverains ne parviendront jamais à perfectionner l’art de bien gouverner, si ce n’est en faisant triompher la saine morale, et en instruisant les peuples pour les rendre plus heureux.

449. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

La poésie et la musique sont bien des arts libéraux, aussi bien que l’architecture et la peinture.

450. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Si l’on vouloit faire une pièce ou un prologue des mariages de son père, on feroit parler ces six femmes avec leur mari & avec Elisabeth, à qui par leur exemple & leur avis, elles donneroient l’éloignement pour le mariage, & la prépareroient au refus ; il ne faut que de l’art pour combiner une matière si abondante. […] Elisabeth ajoute la dissimulation aux attentats, la fourberie à l’inhumanité, le deuil à l’assassinat ; ce n’est pas la conduite d’une femme d’esprit, on se fait mépriser quand on juge tout le monde si grossièrement dupe ; mais c’étoit son caractère, son art, son talent qu’on nomme politique, feindre, dissimuler, tromper.

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