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385. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

C’est dans ce principe que tant d’illustres Personnages, & tant de saints Docteurs, que l’on appelle Scholastiques, ont laissé entrevoir combien ils étoient indulgens à la Comédie.

386. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

Le Grec & le Barbare, le Japonnois, le Siamois y attachent également une idée d’opprobre, que nos loix appellent infamie.

387. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

On a beau masquer les gens sous des noms de Sganarelle, de Crispin, de Lucille, comme on cache les passions honteuses sous des termes équivoques d’amour & de galanterie, ce qu’on appelle fierement réforme ; personne n’est la duppe de ce masque de verre.

388. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

Lorsque les Italiens vinrent en France, appelés par M. le Duc d’Orléans Régent, ils y apporterent leur dévotion ; leur premier registre commence ainsi : Au nom de Dieu, de la Vierge Marie, de S.

389. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Il l’appelle Antique, parce que cette premiere Comédie fut dans la suite appellée La vieille.

390. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

Qu’on ne me dise plus, que l’application de la Comedie du tems de ces Peres à celle qui se représente aujourd’hui, ne soit pas juste : car en outre que j’en ai montré la justesse, les personnes, qui ont eu le malheur de frequenter la Comedie moderne, l’appellent aussi bien « une école de libertinage & de vanité », que ces Saints l’appellerent de leur tems.

391. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Il en fait autant de Colbert & de son ministere, & pas un mot d’éloge pour Saint Louis, qu’il n’appelle pas même Saint, mais toujours Louis IX. […] C’étoit à la veille d’une bataille, que leur retraite lui auroit fait perdre : il revient à lui-même, & sent combien il est de son intérêt de les ménager ; il l’appelle & lui dit : il n’est pas juste que j’emporte l’honneur d’un brave gentilhomme comme vous ; je déclare donc que je vous reconnois pour un homme de bien incapable d’une lâcheté .

392. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

En effet le modele qu’il offre sur le regne très-court de François II, n’est qu’une file de conversations ingénieuses sur les Affaires du Temps, qu’il appelle des scènes. […] On a imaginé de mettre à la place de la toile qui forme le théatre, & qu’on leve au commencement de la piece, un grand papier huilé, bien tendu, qui demeure en place, à travers duquel on voit obscurement & on entend assez aisément les Acteurs, comme des figures noires, qui se remuent, & que le spectateur aura la bonté d’appeler des ombres.

393. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Il appelle gloire le goût qu’a le libertinage pour la licence de Moliere. […] On ne veut pas même que ses scenes bouffones soient appelées des farces : comme si Porceaugnac, le Medecin malgré lui, les Fourberies de Scapin, &c. méritoient d’autres noms : farces, ou comme dit Boileau : Il fait grimacer les figures, Quitte pour le bouffon l’agréable & le fin, Et sans honte à Terence allie Tabarin.

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