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315. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Carlos accepta la proposition avec transport ; Philippe ne s’en éloignoit pas, tandis qu’il avoit cru son fils soumis & Catholique ; mais quand ces espérances eurent développé ses sentimens, que son irréligion & son ambition furent découvertes, Philippe ne put lui pardonner ; Elisabeth de son côté affecta d’agréer ce projet avec les plus grandes démonstrations de joie, elle déclara que c’étoit le plus agréable mariage qu’on put lui proposer, que l’Infant n’avoit qu’à venir à Londres, & qu’elle l’épouseroit sans même s’embarrasser des oppositions de son père. […] Ces jeux ne sont pas agréables.

316. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Entrez dans ce salon où de rians Protées échangent en riant leurs formes empruntées, où la nuit le tumulte & le masque trompeur font naître à chaque instant d’agréables erreurs, où le maintient décent, la froide retenue n’imposent point de gêne à la joie ingénue, où les sexes, les rangs, les âges confondus suivent en se jouant la Folie & Momus. […] Plusieurs choses cependant semblent autoriser ce cahos : 1°. le bal masqué, où la nuit le tumulte & les masques trompeurs font naître à chaque instant d’agréables erreurs, où sans décence & sans retenue tous les âges, les rangs, les sexes confondus, suivant en se jouant la Folie & Momus  ; 2°. les drames de Collé & de Durosoi, &c où, sans pudeur ; on fait danser des rondes à Henri IV, chanter des chansons grivoises, boire à sa santé avec un meûnier, un paysan, sa fille, &c. les maréchaux de France ; 3°. les foyers, où les plus grands seigneurs, aux pieds des actrices, sont hommage de la croix de Malthe, de S.

317. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Des fables bien faites sont utiles au public, elles présentent des vérités de morale d’une maniere agréable ; Esope, Phedre, Lafontaine & les autres fabulistes, même médiocres, méritent des éloges. […] Pour le grossir on y a mêlé une multitude de dits & faits dont on trouve par-tout d’innombrables collections, & qu’il falloit laisser avec les contes qui ne sont que des traits choisis & mis envers : car il n’y a rien de neuf dans cet auteur si célébré, il n’y a de lui que le style, naïf & agréable qui se fait lire avec plaisir.

318. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Aucune liqueur plus agréable n’eût coulé sur leurs autels. […] Une galerie où on ne verrait que des tableaux de monstres, de supplices, de meurtres, fussent-ils de la main de Raphaël et de Michel-Ange, serait-elle une promenade bien agréable ?

319. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Que l’on ne doit rien faire ni entreprendre, dont nous ne soyons certains et résolus en notre conscience, s’il est agréable à Dieu ou non. […] Nous savons, grâces à Dieu, et ne sentons que trop, ce que demande l’état de la vie humaine en ce monde : Nous ne faisons la guerre, ni à la nature, ni à la société ; nous accordons tout ce qu’on peut alléguer, pour la nécessité des recréations ; mais nous disons, qu’elles doivent être séantes aux Chrétiens, non contraires à Jésus-Christ, ni à son Evangile ; que l’on doit en user selon la raison, non selon notre passion ; que l’on doit viser à ce qui est agréable à Dieu, et convenable à notre profession ; Qu’il faut éprouver et discerner toutes choses, et retenir ce qui est bon : Qu’il faut combattre, et repousser les mauvaises coutumes, et les scandaleux exemples, comme les plus pernicieux ennemis de l’intégrité de nos mœurs : Que si entre les Païens tels exercices de farceries et bateleries, étaient indignes d’un personnage de qualité, voir suffisaient à déshonorer ceux qui s’en mêlaient, il préjudicient bien plus à la gravité et sainteté requises en un Chrétien.

320. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

2 Il est inutile de répondre qu’on n’est occupé que du chant et du spectacle, sans songer au sens des paroles ni aux sentiments qu’elles expriment et inspirent : car, comme dit encore Bossuet, « c’est là précisément le danger, que pendant qu’on est enchanté par la douceur de la mélodie, ou étourdi par le merveilleux du spectacle, ces sentiments s’insinuent sans qu’on y pense et plaisent sans être aperçus ; mais il n’est pas nécessaire de donner le secours du chant et de la musique à des inclinations déjà trop puissantes par elles-mêmes ; et si vous dites que la seule représentation des passions agréables dans les tragédies d’un Corneille et d’un Racine, n’est pas dangereuse à la pudeur, vous démentez ce dernier, qui, occupé de sujets plus dignes de lui, renonce à sa Bérénice, que je nomme parce qu’elle vient la première à mon esprit ».

321. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

Et peut-on dire qu’on est forcé à prendre l’état le plus brillant & le plus agréable ?

322. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Une Musique & des Danses voluptueuses peuvent enflamer les désirs ; mais tout cela peut aussi, & doit naturellement ne réveiller que des sensations agréables, innocentes autant que délicieuses.

323. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Tu devais conjecturer de là, que l’action était agréable aux yeux de Dieu, et je ne doute point que tu ne l’eusses fait, si tu eusses été autant affectionné à leur endroit, que tu te montres libéral à mentir pour les blasonnerah.

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