Vous n’avez pas considéré que ni M. d’Urfé, ni Corneille, ni Gomberville, votre ancien ami, n’étaient point responsables de la conduite de Desmarets.
On voit ainsi plusieurs Auteurs, et surtout Corneille, Racine, Quinaut, Boursault, Floridor, etc., se repentir et faire pénitence de ce qu’on ose justifier.
On a dans le Recueil de ses Dissertations sur les Tragédies de Corneille & de Racine, un Dialogue, dont l’objet est de prouver la possibilité de faire avec succès une Tragédie sans amour. […] Fagan a témoigné conserver quelque respect pour les Censures ecclésiastiques, puisqu’il est convenu que « Corneille. […] Elle fut réimprimée en 1773, pour, dit avec justice l’Editeur, remettre sous les yeux ce qui a paru de plus sagement pensé & de mieux écrit sur les productions & le genre de Corneille & de Jean Racine. […] « Il n’y a point en cela d’exception à faire de Nation ni d’Auteur ; François, Anglois, Espagnols, Italiens, Habitans du Nord, Corneille, Racine, tous se réunissent pour consacrer à l’amour la muse de la Tragédie. […] Corneille, Racine, Moliere, suivant lui, n’entendoient rien à l’Art dramatique.
Le masque tombe, l’homme reste, Et Corneille s’évanouit, Et Racine, Moliere, Crebillon, &c. s’évanouissent.
Il faut qu’en comparant Bourdaloue à Corneille, Patru à Baron, un Danseur à Pecour, un Musicien à Lulli, on approuve la comédie & l’opéra.
J’aurois pourtant peine à interdire la lecture des belles tragédies de Corneille (car il s’en faut bien que toutes le soient).
En voici, disoit l’Avocat, une preuve que je voudrois pouvoir dissimuler ; sa bibliothèque est composée des Œuvres de Corneille, Moliere, Racine, du Théatre Italien ; le Théatre y est complet, &c.
Corneille, Racine, Crébillon, Voltaire, ne sont point obscènes.
Vous les avez conduits aux tragédies de Corneille, & de Racine ; ils ont vu jouer Moliere ; mais votre sagesse ne vous a pas permis de leur laisser voir toutes ses comédies.