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76. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -

Une indisposition, Monsieur, m’a empêché de répondre plutôt à la Lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. […] Recevez toutes mes excuses, Monsieur, du délai de ma réponse à la Lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire.

77. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -

Pour moi qui ai l’âme craintive Je ne veux sonder cette rive, La nature du vrai j’ai pris, A dépeindre et tracer l’histoire, Dont la vérité sert de gloire, Et l’art de honte à mes écrits. […] Mais s’il faut le plan d’une ville Tu peins et en ligne subtille Tu sais comprendre l’univers, Et comme un second Archimède, Bien qu’à toi-même tu ne cède Pour écrire en prose et en vers.

78. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32

Au sujet d’un Ouvrage écrit pour la défense du Théâtre. […] Au lieu de faire écrire par un autre, que ne parliez-vous, Mademoiselle ? […] Les Ecrits de part et d’autre subsistent encore. […] Mais au lieu de faire écrire de vaines Déclamations ; connue et justement estimée de tout ce qu’il y a de plus grand, que n’employez-vous votre crédit à rendre les Spectacles tels, qu’on ne puisse leur donner que des louanges.

79. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Personne n’avoit imaginé d’en faire l’appologie, & d’écrire en sa faveur. […] Racine mécontent de Port-Royal, qui l’avoit condamné, écrivit deux lettres pleines d’esprit & de sarcasmes, plutôt pour se vanger que pour justifier son théâtre. […] Il engagea le P. le Brun, habile Oratorien, qui faisoit alors avec le plus grand succès les conférences à Saint Magloire, d’écrire contre le P. […]  53 parlant de l’écrit du P. […] Le pourroit-on-même aujourd’hui, l’a-t-on jamais fait ni pour ni contre dans tout ce qu’on a écrit sur le théâtre.

80. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33

N’en est-ce pas un autre non moins digne d’être expié par la pénitence, que de contribuer à entretenir leur corruption, leur luxe & leur vanité par des sommes immensesVoyez la Note à la fin de cet Ecrit. […] Voyez la Note à la fin de cet Ecrit.

81. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363

Je fais qu’il est un grand nombre d’Auteurs, & sur-tout parmi ceux qui écrivent des Opéras-Bouffons, qui pensent que c’est assez qu’un Drame réussisse au Théâtre, & qu’il faut peu s’inquiéter de l’éffet qu’il sera à la lecture. […] L’éxemple des Auteurs célèbres qui ont écrits des Drames décide tout d’un coup la question.

82. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186

Il est surprenant, qu’ayant écrit dans un genre aussi frivole, la gaîté de sa plume ait pu se contenir. […] Il fut accueilli, dans ses premiers succès, par le prince de Conti, qui lui donna des appointements, et pensionna sa nouvelle troupe ; mais ce seigneur comprit depuis le danger de la comédie, et, pour réparer en quelque sorte la faute d’avoir donné asile au plus grand comédien, il se crut obligé d’écrire contre le théâtre.

83. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -

Monsieur le Prince de Conti, qui avait fréquenté les Théâtres avant sa conversion, se crut obligé d’écrire contre la Comédie ; ce qu’il fit d’une manière savante, élevée et très pressante. […] On n’avait point vu de Réponse à tous ces savants et solides Ecrits contre la Comédie, et on ne croyait pas que personne osât mettre la main à la plume pour la défendre.

84. (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20

Vous convenez vous-même qu’en 4 matière de Religion plus qu’en aucune autre, c’est sur ce qu’on a écrit qu’on doit être jugé, & non sur ce qu’on est soupçonné mal à propos de penser ou d’avoir voulu dire : cependant, pour justifier l’accusation de Socinianisme que vous intentez aux Théologiens de Genève, vous déclarez les avoir jugés d’après des ouvrages, d’après des conversations publiques, où ils ne vous ont pas paru prendre beaucoup d’intérêt à la Trinité ni à l’Enfer, enfin d’après l’opinion de leurs Concitoyens & des autres Eglises Réformées. Or je vous demande, Monsieur, si, en bonne Philosophie & dans une matière aussi grave, il est permis d’asseoir un jugement sur de simples probabilités ; & si, en bon Logicien, vous pouvez traiter de Sociniens les Pasteurs de Genève, sur des écrits & des conversations où ils ne vous paroissent pas prendre beaucoup d’intérêt à la Trinité, &c. […] Avouez donc, Monsieur, que vous avez péché vous-même contre les régles de critique que vous avez établies ; avouez, que votre jugement a été trop précipité ; avouez enfin que, quand même un Théologien de Genève vous auroit donné dans ses écrits l’occasion la plus forte pour le soupçonner de Socinianisme, vous ne seriez pas plus en droit d’imputer ce sentiment à tout le corps des Pasteurs, que ne seroit ce même corps à soutenir que la doctrine des Escobars & des Busembaums est celle de l’Eglise Catholique.

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