/ 303
260. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

Cyprien, que la comédie est une école d’impureté, et le lieu où l’on prostitue la pudeur.

261. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Vous voulez abuser du mot de Comédies, et confondre celui qui les fait pour le Théâtre, avec celui qui les traduit seulement pour les Ecoles, mais il y a tant de différence entre eux qu’on ne peut pas tirer de conséquence de l’un à l’autre.

262. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Tu les contraindras à travailler, et les châtieras, si les vois oiseux ; car ces misérables fuyant le juste travail, et prenant l’injuste oisiveté, tiendraient par leurs truanderies école publique de vagabonderie.

263. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

parler le langage du vice, en prendre les allures, en peindre les horreurs, en excuser les excès, en inspirer le goût, en faire sentir les mouvements, en ouvrir l'école, en donner des leçons, l'ériger en vertu, tromper, aveugler les hommes, fixer leur attention sur des objets méprisables et criminels, effacer les idées des biens et des maux éternels, pour ne mettre le bonheur ou le malheur que dans le succès ou les obstacles de la passion, s'en faire un art, un métier, un état de vie, y consacrer tous ses talents, ses moments, ses forces, sa santé !

264. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

des vertus à l'école des vices !

265. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

En effet la bonté que Jésus-Christ a eue de nous délivrer par son sang, des peines éternelles, mérite bien que nous lui donnions cette marque de notre reconnaissance, de ne pas quitter les saintes assemblées de son Église, pour aller à celles du Théâtre, qui sont les écoles du vice. […] , est celui dont les Philosophes nous ont laissé plusieurs livres, où ils traitent de la nature des Dieux, du lieu où ils sont, de leur origine, de leurs qualités ; s’ils ne sont que depuis un certain temps, ou s’ils sont de toute éternité ; s’ils sont formés de feu, comme a cru Héraclite ; ou des nombres, selon Pythagore ; ou des atomes, selon Epicure, et ainsi du reste, qu’il vaut mieux agiter en particulier dans les écoles, qu’en public, où tout le monde n’est pas capable d’entendre ces choses : Varron n’improuve rien, dit S.  […] Est-il donc raisonnable que lorsque nos enfants sortent de l’école de leurs véritables Précepteurs, ils aillent sous d’autres qui n’en ont point la charge, et qui s’ingèrent eux-mêmes de leur faire des leçons ?  […] (où l’on représente la Comédie) il n’est point propre à y prendre des leçons ; et il est absurde de lui donner le nom d’école ; car ce n’est point aux Théâtres où les Précepteurs doivent aller pour instruire leurs disciples ; puisque les Théâtres ne sont établis que pour le plaisir, et le divertissement.

266. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Et pour le faire avec ordre, il faut supposer, disent-ils, que le Théâtre est l’école de l’homme, dans laquelle les Poètes, qui étaient les Théologiens du paganisme, ont prétendu purger la volonté des passions par la Tragédie, et guérir l’entendement des opinions erronées par la Comédie : que pour arriver à ce but, ils ont cru que le plus sûr moyen était de proposer les exemples des vices qu’ils voulaient détruire ; s’imaginant, et avec raison, qu’il était plus à propos, pour rendre les hommes sages, de montrer ce qu’il leur fallait éviter, que ce qu’ils devaient imiter. […] Je ne feins pas de vous avouer, que ce sentiment me paraît un des plus considérables effets de la corruption du siècle où nous vivons : c’est par ce principe de fausse bienséance qu’on relègue la Raison et la Vérité dans les pays barbares et peu fréquentés, qu’on les borne dans les Ecoles et dans les Eglises, où leur puissante vertu est presque inutile, parce qu’elles n’y sont cherchées que de ceux qui les aiment et qui les connaissent ; et que comme si on se défiait de leur force et de leur autorité, on n’ose les commettre où elles peuvent rencontrer leurs ennemis.

267. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Il faudrait être un peu Philosophe, ou homme d’école pour y porter des spéculations toutes crues et mal digérées : Même si cela lui arrivait par mégarde, ou il ne retournerait pas une seconde fois, ou il ne ferait pas la même faute. […] Saint Chrysostome et saint Ephrem disent nettement que c’est l’Ecole du Démon, que le vieil serpent en a marqué tous les tours et les retours avec sa grande queue, et qu’il ne s’y fait un seul pas, où il n’ait laissé son venin. […] C’est encore pis quand le dérèglement se jette dans la Tragédie, et que des personnes illustres, dont la vie doit servir de règle aux autres, s’abandonnent à la débauche : car pour lors ce n’est qu’une école de dissolution, et une corruption publique. […] y eut jamais femme digne de manier un Sceptre ce fut Isabelle Reine d’Espagne qui fit de sa maison une Académie d’honneur, où furent formés tous les grands hommes de son siècle et du suivant, elle avait une haine particulière contre les bateleurs, qu’elle considérait comme des empoisonneurs publiques qui ôtent la vie et la santé aux Etats, en tirant dans la mollesse et dans le vice, ceux que Dieu et la nature avaient fait naître pour la vertu, il semble que c’est l’école du Démon, d’où personne ne sort, que pour déclarer la guerre à toutes les actions honorables. […] NDE Ménédème d'Etrérie est un philosophe grec de l'école de Phédon.

268. (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126

Que si ces spectacles nous mettent ainsi en danger de prendre l’esprit du monde, il n’y a pas moins de sujet de craindre qu’il ne nous en imprime les sentimens, & les maximes, sur lesquelles ensuite l’on regle sa vie & sa conduite ; puisque ces spectacles sont comme une école, où l’on enseigne une Morale toute contraire à l’Evangile, & à la Religion.

/ 303