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228. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

Pompée toutefois fut excepté de cette regle, & malgré sa ieunesse, malgré les loix & les exemples mesme assez recents citez par la, il obtint le Triomphe auparavant la qualité de Senateur, & joüit l’âge de dix-sept ans, de ce qui pouvoit combler les desirs du plus ancien des Capitaines, & du plus grand des conquerants.

229. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Lorsque dans ses dernières années, affoibli par l’âge & par les chagrins, lassé d’une puissance arbitraire exercée pendant plus d’un demi-siècle, il traînoit les restes de sa vie entre son Confesseur Jésuite, & sa maîtresse Janséniste, il n’est pas probable qu’il eût pris plaisir à voir tourner en ridicule les charlatans de dévotion, & leurs cris auroient infailliblement étouffé, près du vieux Monarque, les réclamations du Philosophe.

230. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Jotof étoit âgé de 80 ans, le Czar imagina de lui faire épouser une veuve de son âge, & de célébrer solemnellement cette noce ; il fit faire l’invitation par quatre begues, des vieillards décrépits conduisoient la vieille mariée ; quatre des plus gros hommes servoient de coureurs, la musique étoit sur un char, conduit par des ours qu’on piquoit avec des pointes de fer, & qui par leur mugissement formoient une basse digne des airs qu’on jouoit sur le chariot.

231. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Il mourut rongé de vers & accablé de dettes, la cinquante-quatrieme année de son âge.

232. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Le ballet intitulé les Félicités de l’âge d’or, & la comédie les Amusemens des quatre saisons.

233. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Je passerai légèrement sur les reproches que vous faites encore au Théâtre, de porter les jeunes gens à mépriser les vieillards ; le Théâtre n’apprend à mépriser que les vicieux ; et lorsqu’un vieillard est vicieux, son âge n’est pas un titre qui doive le mettre à couvert du mépris ou du ridicule ; mais il est juste de faire respecter et applaudir des vieillards tels que le Père du Menteur, celui du glorieux, celui de l’enfant prodigue, de Zaïre, de Guzman, de Nanine ; aussi le fait-on : consultez tous ceux qui ont lu les Scènes de l’aimable vieillard es ; combien ne leur font-elles pas regretter que M. 

234. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

Gens de tout âge, de toute condition, de toute profession hommes et femmes de mille différents caractères ont paru : ce qu’on appelle « Comédie » a commencé, et personne n’a manqué d’attribuer à son voisin ce qui convenait le mieux à lui-même.

235. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

« Qu’à son âge il sied mal de faire la jolie, Et que le blanc qu’elle a scandalise un chacun. » On dit à Dorilas … … … … … … « qu’il est trop importun, Et qu’il n’est à la Cour oreille qu’il ne lasse A conter sa bravoure et l’éclat de sa race. » Là, c’est un bel esprit du siècle à qui l’on fait entendre … … …. […] Mais le plus grand de tous, (et c’est ici la première réforme qu’il faudrait y faire) c’est la peinture si vive, si bien variée, que l’on y fait de l’amour cette passion funeste à tous les cœurs, à tous les sexes, à tous les âges.

236. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Je vous renverrai à la raison qui parle assez haut, quand on la veut écouter ; à la coutume des pays, qui peut passer pour loi, à l'état, à l’âge et à la condition d’un chacun : C’est de là qu’il faut prendre ses mesures pour ne se rien permettre, que le bien et l’honneur nous pût défendre. […] Les vieillards qui survivent à leurs compagnons, se trouvent bien entreprisf, n’ayant plus personne de leur âge pour s’entretenir. […] Quelques-uns ont permis aux enfants de manger les corps de leur père et de leur mère après la mort : D’autres de les faire mourir dans la caducité de leur âge pour les exempter de languir ; y a-t-il Chrétien qui en voulut faire autant ? […] Le monde n’y paraît que comme un petit enfant, qui prend ses forces et ses accroissements avec l’âge.

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