On a recours pour certaines maladies à l’agitation qu’elle a le pouvoir de causer dans notre cerveauax. » Athénée nous assure que toutes les lois divines et humaines, les talents, les vices et les actions des hommes illustres étaient écrits en vers, et publiquement chantés par des chœurs, au son des instruments ; et nous voyons par nos livres saints que tels étaient, dans les premiers temps, les usages des Israélites.
Tous sont renfermés dans celui du mois de Janvier 1560. aux Etats d’Orléans ; il fait défenses à tous Joueurs de farces, « Bateleurs, et autres semblables gens, de jouer les jours de Dimanches et de Fêtes, aux heures du Service divin ; de se vêtir d’habits Ecclésiastiques, et de jouer des choses dissolues, ou de mauvais exemple ; à peine de prison, et de punition corporelle : il fait aussi défenses à tous Juges de leur donner permission de jouer que sous ces conditions. » Ces mêmes défenses furent réitérées par Arrêt du Parlement du 15.
Mais on voit bien que c’est un trait de satyre, comme c’en seroit un de dire qu’il n’est pas Déiste, qu’il croit à l’Evangile, lui qui doit en être le défenseur & l’Apôtre ; qu’il a de l’humanité, qu’il va au sermon, qu’il entend la messe, lui qui doit être embrasé de charité, annoncer la parole divine, offrir chaque jour le saint Sacrifice. […] Les Palamites, ou plutôt Hélicastes, étoient des Moines quiétistes du quatorzieme siecle, qui soutenoient bien des erreurs sur l’essence, la lumiere, l’opération divine, singulierement sur la lumiere qui environna Jesus-Christ à la transfiguration. […] Le pouvoir d’excommunier est de droit divin. […] Mais il ajoute une sortie indécente contre ceux qui reçoivent les sacremens, entendent la messe & le sermon chez les Religieux, ce qu’il appelle ridiculement friandise spirituelle, & dans leur paroisse viande solide, comme si ce n’étoit pas par-tout même sacrifice, mêmes sacremens, même parole divine.
La Providence divine semblait nous avoir mis à couvert pour toujours de cette espèce de séduction, par la chute des premiers qui vous l’apportèrent.
C’est, Monseigneur, ce qui me fait prendre la liberté d’écrire à VOTRE GRANDEUR vous reconnassant pour mon Juge né et d’institution divine en matière de Doctrine, comme vous l’êtes aussi de tout le Troupeau qui vous est confié, dont je me fais honneur d’être, et auquel le saint Esprit vous a donné pour Pasteur, établi par Jésus-Christ même, et me tenant par cette raison obligé de faire cette déclaration de mes sentiments entre vos mains, pour la rendre publique sous votre autorité, si vous le jugez convenable.
Après que les lois Romaines ont mis au nombre des infâmes, ceux qui représentent des comédies pour donner du plaisir au Peuple ; après que les lois Ecclésiastiques les ont chassés des divins mystères, comme des profanes, comme des maîtres d’impudicité et des ministres d’enfer, je ne sais quel jugement on doit faire de leurs auditeurs, et je me figure que comme en la magie, la peine de ceux qui les écoutent, et qui les enseignent serait égale, si la corruption de notre siècle, n’avait rendu ce mal trop commun Lib.
Augustinlib. 6 de baptis. cap. 6 n , « Apportons les balances divines des Ecritures Saintes, du trésor du Seigneur, pour y peser ce qui est pesant, ou léger ; ou plutôt, n’y pesons rien, ains reconnaissons ce que le Seigneur même y a pesé. » Es jeux Comiques ou Tragiques, faut considérer deux choses : Premièrement le sujet, ou la matière, qui y est traitée : Secondement, l’appareil ou la manière dont on les joue. […] Augustin, n’ose prononcer sa sentence, ne sachant, si elles avaient été mues à ce faire, par quelque instinct divin, comme SamsonDe Civ. […] Il serait plus tolérable d’ordonner honneurs divins à Scipion, que servir à tels Dieux. […] Mais j’entends que déjà quelqu’un a répondu en gros, à tous ces témoignages, pris des Païens ; Puisque les Païens condamnaient ces jeux ; les Chrétiens donc les doivent approuver : voilà sa férialedz solution : Un autre, qui aimerait mieux donner gloire à Dieu, que se moquer du monde, conclurait ainsi : Puisque les Païens, n’étant guidés que de la raisons humaine, ont aperçu et condamné l’impureté de ces jeux ; quelle honte aux Chrétiens, éclairés par la lumière Divine, de les chérir, et maintenir si opiniâtrement ? […] I. epist. 10 ei , qui avait appris et exercé ce métier, lorsqu’il était encore païen ; et le voulait continuer, étant devenue Chrétien, non toutefois pour jouer au Théâtre en public, mais pour en façonner d’autres en son privé, et ce à cause de la pauvreté, n’ayant nul autre moyen de gagner sa vie ; enquis, dis-je, s’il devait être admis à la communion de l’Eglise ; répond : « Qu’il n’est pas convenable, ni à la majesté Divine, ni à la discipline de l’Evangile, que la modestie et l’honneur de l’Eglise, soient souillés d’une vilaine et infâme contagion : Car, ajoute-t-ilDeut. 22 ej , si la Loi défend à l’homme de se vêtir d’habit de femme, et si ceux qui le font, sont jugés maudits, combien plus grand crime est-ce de représenter des gestes sales, lâches et efféminés par l’enseignement de cet art impudique.
Seigneur, à quel degré d’avilissement & de mépris votre divine parole est-elle donc aujourd’hui réduite ! […] Voilà ce que nous entendons tous les jours ; voilà ce qui attire aux Ministres de l’Evangile, lorsqu’ils croient devoir censurer ces spectacles pernicieux, des reproches odieux d’ignorance, de prévention, de zèle aveugle & inconsidéré : reproches qui doivent nous affliger sans doute, parce qu’ils prouvent l’endurcissement de ceux qui nous les font, & leur opposition à la sainte doctrine de Jésus-Christ ; mais reproches que nous devons nous faire gloire de braver & de mépriser, parce que nous savons que le monde doit nous haïr comme il a haï notre divin Maître ; parce que nous ne pouvons nous taire sur ces abus, sans trahir notre ministère ; & que si nous étions capables de penser ou de parler sur les Spectacles d’une manière qui pût plaire au monde, nous ne serions plus les serviteurs de Jésus-Christ. […] Et croyez-vous que parmi les Pasteurs de l’Eglise, il y en ait un seul qui croie les Comédiens à l’abri de cette vengeance divine, tant qu’ils continuent d’exercer leur art pernicieux ?
Pourquoi ne pas dire que Venus étoit fille d’un premier Roi de l’Univers, que les hommes ne connoissoient alors que les loix de la nature, ignoroient ce que c’est que le choix & le goût, se livroient à leurs besoins sans délicatesse comme les animaux, & se multiplioient en aveugles, sans que jamais les pères reconnussent leurs enfans, & les femmes leurs époux (ce temps n’a jamais existé, un Chrétien qui croit à la Genèse n’avance point de si grossières absurdités) ; que cette Venus que le Ciel avoit doué d’une beauté divine, sentant des sentimens bien différens des femmes, le dessein de faire connoître aux hommes une union plus parfaite, qu’elle assembla les plus belles femmes, & que connoissant son sexe moins difficile à conduire que les hommes (peu de maris en conviendroient) : elle commença à publier par lui les loix, persuadée que les femmes porteroient bientôt les hommes à les suivre, lorsqu’elles se donneroient la peine de les en instruire (ces institutrices de chasteté sont à naître, à moins que ce ne soit les Actrices de l’opéra), dans cette nouvelle école cette Princesse leur fit voir l’horreur de se livrer à la nature sans que le cœur y prit aucune part ; que cette partie étant la plus belle & la plus noble, devoit conduire toutes les actions de la vie (quand on n’a que des sentimens platoniques, on n’en veut pas plus à la femme qu’à l’homme, la femme touche le cœur par d’autres endroits). […] Une femme qui écrit met toujours son sexe sur les autels : les jolies femmes se croyant de divinités, tout leur doit & leur rend des hommages divins, pleines de cette idée & pour l’en entretenir, leur langage est toujours monté sur ce ton, elles le prêtent à tout le monde. […] Saint Augustin dans ses rétractations se reproche d’avoir donné le nom de Dieu & de Déesse à Apollon & aux autres Muses, quoique ce ne fut qu’en plaisantant, etiam joculando ; & dans ses confessions il s’accuse comme d’un crime de son amour pour le théatre & la lecture du second livre de Virgile, des amours d’Enée & de Didon, il ne permet même de rendre à d’autres qu’à Dieu les honneurs divins, même en paroles, même en apparence, & la créature ne peut les fouffrir sans le rendre presqu’aussi coupable.
Elle mêloit le divin au profâne, Et s’ennuyoit majestueusement Entre les bras de son auguste amant. […] Le théatre concilie tout : on sanctifie la scène, & on égaye le service divin. […] & place sur une chaise un bon prédicateur, qui, en sa présence & à son côté, annonce au peuple la parole divine.
Les anciens germains disoient qu’il y a quelque chose de divin dans une femme ; je suis plus que de leur avis, je pense que la grandeur de Dieu brille avec plus d’éclat sur un beau visage que dans le cerveau de Neuton. […] Mais, malgré la prétendue réforme, voit-on sans rire ou plutôt sans pitié, la sultane favorite passer du lit du prince au chœur de religieuses, du bal, de la comédie, parée en nymphe, à l’office divin, habillée en chanoinesse, souvent à son côté Maurice son fils, qu’elle menoit avec elle ? […] Heureusement pour les orateurs catholiques, on n’a pas exigé d’eux cet éloge d’étiquette, qui auroit profané l’église & la chaire de vérité par des mensonges ou par l’abus de la parole divine.
» En vain on s’efforce d’excuser les Théâtres, comme des écoles où l’on épure l’esprit, et où l’on corrige les mœurs ; en vain on tâche de rapprocher leurs maximes de celles de l’Evangile, d’interpréter la Religion en leur faveur : c’est un attentat fait à la morale chrétienne, une blasphème contre la vérité dont toutes les Lois Divines demandent justice, comme d’un crime énorme, et du plus grand scandale qu’il y eut jamais. […] Vous m’objecterez peut-être que ces festins, ces bals, ces jeux, dont le monde fait son occupation et ses délices, ne peuvent pas plus s’allier que les Spectacles avec la Croix de notre divin Sauveur, et que cependant la multitude se livre sans scrupule à ces plaisirs. […] C’est dans ce Livre, et non ailleurs, que je puise, ô mon Dieu, les grandes vérités que j’ose annoncer ici en votre nom ; c’est dans ce Livre qu’on trouve les plus fortes preuves contre les Spectacles et contre ceux qui les fréquentent ; Livre éternel, Livre divin, où chaque page est un Arrêt qui proscrit les Théâtres comme étant la ruine de la Religion.
Ce chœur, qui ne quittoit jamais la scene, profitoit des entr’actes, pour célébrer, dans des Vers mélodieux, tantôt la Justice divine prête à éclater contre les méchans, tantôt l’instabilité des choses humaines, qui ne permet point à de foibles mortels de s’enorgueillir pour un succès passager ; & tantôt enfin, la sainteté des Loix naturelles, que le coupable ne viola jamais impunément. […] Vous avez parfaitement réussi dans ce noble projet : ils vous ont regardé comme des hommes divins ; ils n’ont point balancé à vous placer à la tête des gens de Lettres ; que dis-je ?
Ce rendez-vous s’ouvre deux fois la semaine, le Jeudi & le Dimanche, à la place de l’Office Divin, qui n’entre jamais dans les opérations du théatre. […] Tout le Royaume à su la terrible leçon que la Justice Divine a donnée à Marseille, dans la tragique catastrophe arrivée à la comédie.
On n’a pu imprimer qu’une petite partie des Piéces Dramatiques de ce Poëte, appellé par les Espagnols, un miracle de la Puissance Divine : & qui pourroit les lire toutes seroit un miracle de Patience. […] On doit croire l’Ouvrage de Scuderi parfait, parce que, dit Sarasin, cet Oracle a été prononcé par Armand, le Dieu tutelaire des Lettres, la honte des Siécles passez, la merveille de ceux qui sont à venir, le divin Cardinal de Richelieu.
Il serait inutile et impossible de faire l'histoire et d'épuiser le détail des folies humaines dans les divertissements ; nous ne parlerons que d'une espèce qui s'était répandue dans toute la France pendant les siècles d'ignorance, et s'était glissée jusques dans les Eglises et dans l'Office divin, et par les plus indécentes profanations avait porté dans le sanctuaire l'abomination de la désolation, sous une infinité de noms bizarres, la Fête des Fous, la Fête de l'Ane, les Innocents, la Mère folle, l'Abbé et les Moines de Liesse, l'Evêque des Imbéciles, le Pape des Fats, le Roi des Sots, le Prince de Plaisance. […] Et n'est-ce pas un art divin que de savoir assortir des folies, mettre en œuvre des rêveries, à peu près comme de savoir faire un château de cartes et un habit de plumes ?
Mais ceux qui ont sacrifié cette fureur divine à l’observation des préceptes, ou ceux qui éclairés par ceux-ci, n’étoient point animés par celle-là, n’ont fait que de froides compositions.
Il porta, même dans ses essais, la Tragédie Françoise à la hauteur divine des Grecs.
Je l’ai vaincu, Princesse, & le Dieu des Combats M’y favorisoit moins que vos divins appas ; Ils conduisoient mes pas, ils enfloient mon courage.
3° Il ne doit point absoudre ceux qui ne veulent pas renoncer à l’habitude de danser pendant les offices divins.
Les évêques, en plaçant la couronne sur la tête des rois, faisaient accroire aux princes faibles, ignorants et superstitieux, qu’ils n’obtenaient légitimement leur royaume, qu’en le recevant de la part de Dieu, par les mains de ministres qui se prétendaient investis de la puissance divine sur terre, comme représentants immédiats de Dieu.
En eût-il d’abord quelque peine, en répétant ces pieux exercices, il se familiarisera à la longue avec la méchanceté, & en viendra jusqu’à regarder les plus mauvaises actions, non-seulement comme bonnes & justes, mais comme grandes, nobles, divines . […] Au reste, ce château divin, Ce n’est pas celui du Saint Pere, Mais bien celui de Caumartin, Homme sage, esprit juste & fin, Que de tout mon cœur je préfere. […] Elles font le Service divin avec une grace particuliere. L’assortiment des graces des filles avec le Service divin est admirable aux yeux d’un poëte comique : il forme une scène.
Divin. cap. […] Charles, de ne point assister à toutes ces représentations fabuleuses, aux Comédies, à certains exercices d’armes, aux autres spectacles vains et profanes, de crainte que leurs oreilles et leurs yeux qui sont consacrés aux divins Offices, ne soient souillés par ces actions et par ces paroles bouffonnes et impures. […] Pour ce qui est de Lactance, il condamne les spectacles par des raisons particulières qu’il explique en détail dans le livre 6. des Institutions divines, chap. 20 Lactant. lib. […] L’on ne peut pas dire que le Rituel doive s’entendre des Comédies qui se jouent aux heures du Service Divin, les Fêtes et Dimanches, à cause qu’il est porté dans l’endroit du Prône, que l’on excommunie tous ceux qui vaquent aux spectacles des Farceurs et Bateleurs auxdits jours et heures. […] Divin. cap.
Dryden qui ne conçoit pas bien comment cela est arrivé, se demande à ce sujet : « Si son père l’a mis au monde inspiré par une convoitise plus divine qu’humaine. […] Après ces profanations des ouvrages et des attributs du Seigneur, le Poète parle des divines vengeances sur le ton le plus insolent. […] Ce Philosophe si sage, cet homme divin nous dit : Plat. de Rep. […] La sagesse divine eût marqué avoir peu d’idée des Chrétiens, si elle fût descendue dans quelque détail à ce sujet. […] Quels effets d’ailleurs peut avoir le secours de la divine parole pour ceux qui sont plus préparés à rire du Prédicateur qu’à pratiquer ce qu’il enseigne ?
Tandis que l’ambition allume par-tout le feu de la guerre, qu’elle forme les Conquérans, établit les Empires sur les ruines de la liberté ; le Chef de la Nation sainte attiré des bords de l’Euphrate aux rives du Jourdain, en parcourt les Déserts montueux, logeant sous des tentes : Dieu lui découvre sa nombreuse postérité dans la sombre succession des tems à venir ; au fond de ce divin miroir, Abraham apperçoit le Libérateur promis, ses enfans passent en Egypte, pour s’y former en corps de Nation ; la plus dure servitude n’empêche pas leur population miraculeuse. […] Les Flots du Jourdain se retirent pareillement pour lui donner passage, lorsqu’il veut entrer en la terre promise ; le Fleuve remonte vers sa source : la Puissance divine qui repousse les eaux, les fait sortir à gros bouillons du milieu d’un Rocher, pour étancher la soif des Israelites ; on voit une pierre dure parmi les sables brûlans de l’Arabie, que les rosées du Ciel n’arrosent jamais, vomir tout-à-coup une Riviere miraculeuse.
Si la faiblesse humaine leur cause quelque trouble dans les fâcheuses rencontres de cette vie ; l'équité divine les console, et les remet dans le calme. […] Ce Chrétien se plaisait auparavant à considérer les frivoles merveilles des hommes ; Qu'il s'arrête maintenant aux merveilles de Dieu; Qu'il les contemple, et qu'il les admire, puisque ce sont des miracles d'une magnificence e d'une sagesse toute divine qui mérite d'être toujours également un sujet d'admiration.
Les Chanoines, ce sénat né des Evêques, chargés par état de la prière publique et du culte divin, pourraient-ils s’en acquitter dignement ? […] est-ce dans les divines Ecritures, dans les ouvrages immortels d’Augustin, de Chrysostome, de Thomas d’Aquin, qu’on apprend les importants mystères de l’intrigue et du dénouement d’une comédie ?
Mais, si nous désespérons de parvenir, par nos propres lumières, à une connoissance parfaite de notre Créateur & de nos devoirs envers lui ; nous bénissons la bonté divine qui s’est manifestée à nous dans sa Parole.
Ce langage n’est point en la seule bouche de Moliere, c’est le refrain périodique du Théâtre ; l’original est dans l’Ecriture ; mais c’est le langage de ces impies que la Justice divine abîma en un déluge de feu, dans les délicieuses contrées de la Pentapole, puisque la1 vie est si courte, disoient-ils, & notre fin incertaine, usons des créatures, enyvrons-nous des vins exquis, que notre jeunesse ne se passe point sans en avoir cueilli la fleur ; prenons les roses du printemps pour nous en faire des couronnes, avant qu’elles se fanent ; que tous les lieux de délices retentissent de nos douces clameurs, & portent les marques de notre joie & de nos excès.
Livre des Institutions Divines.
Aussi ce qui est contenu ès écrits divins est trop grave, pour être proposé par jeu etcy les mystères du Salut doivent être annoncés ès Temples, et non pas échafaudéscz dessus des Théâtres. […] db qu’un faiseur de Tragédies Grec, qu’il nomme Theodotus, ayant voulu adapter quelque chose, tiré des Ecritures divines, à une pièce qu’il composait, Dieu l’en punit sur le champ, et lui ôta l’usage des yeux. […] Nous prévoyons qu’on objectera ici, que c’est étendre le pouvoir de l’Eglise comme à l’infini, et même qu’à ce compte il n’y aurait point de différence entre les Commandements divins, et les Ordonnances humaines. […] Comprendre : se placer abusivement au-dessus de la parole divine. […] Comprendre : il n’y a que trop d’horreur à fouler aux pieds l’ordre divin, à se rebeller contre l’autorité que Dieu impose de respecter, Dieu qui veut que nous obéissions à cette autorité.
En effet peut-on acquérir à cette école profane ces grâces extérieures, qui font des sermons un spectacle, que le monde Chrétien réprouve parce qu’il respecte la divine parole, et que le monde profane désire parce qu’il se fait un amusement de la religion, comme de tout le reste ? Un Prédicateur ainsi formé aurait plus perdu que gagné ; il aurait perdu cette grâce, ces lumières, cette inspiration du ciel, qui seules peuvent mettre sur la langue ces paroles de vie dignes de la sainteté de nos mystères, « dabo vobis os et sapientiam » ; cette force, cette élévation, cette profondeur divine, qui peuvent seules la rendre efficace dans les auditeurs ; cette douceur, cette onction, cette piété, qui seules peuvent inspirer le goût et persuader la pratique de la vertu, sans laquelle on n’est qu’un airain sonnant, et une cymbale retentissante.
Vous avez bien fait de mépriser tous ces histrions, éveillez-vous entièrement, sentez que la divine Majesté ne peut être honorée par un métier qui déshonore ceux qui l’exercent, qu’on ne verra pas dans le ciel ces Dieux dont les adorateurs ne sont pas reçus au nombre de vos citoyens. […] Insensés vous-mêmes, nous avons dans la céleste Jérusalem des objets bien plus ravissants : « Cùm dimisso theatro cœperit evomi ex illa cavea turba perditorum memoriam suam pascentes rebus pestiferiis, etc. » Il entre ensuite, et dans bien d’autres endroits, dans le détail des merveilles que Dieu a faites dans le monde et dans la religion, et qu’il prépare dans le ciel, et il fait voir combien ces divins spectacles sont supérieurs à ceux que donnent les hommes, par la grandeur, la beauté, le plaisir, la vertu.
Pierre Corneille, dans l’examen qu’il en fait, s’exprime en ces termes. « Les tendresses de l’amour humain y font un si agréable mélange avec la fermeté du divin que sa représentation a satisfait tout ensemble les dévots et les gens du monde etc. » On ne pense plus de même aujourd’hui : il y a des personnes qui sont choquées de ce mélange ; et je veux bien, pour un moment, me ranger de leur parti. […] « Je vous aime Beaucoup moins que mon Dieu, Mais bien plus que moi-même. » Voilà l’amour divin et l’amour humain aussi proches l’un de l’autre qu’il est possible, et véritablement mêlés ensemble ; mais il serait aisé de retrancher ces deux vers, si on voulait ou si l’on osait le faire.
Je suis accoûtumé, Monsieur, à penser tout haut devant vous : je vous avouerai donc que, depuis plusieurs années, j’avois beaucoup à souffrir intérieurement d’avoir travaillé pour le Théâtre, étant convaincu, comme je l’ai toujours été, des vérités lumineuses de notre Religion, la seule divine, la seule incontestable.
15,) ce n’est point assez, Mademoiselle, la Communion Romaine est indispensable ; il faut une chaire principale pour établir l’unité de l’Eglise, l’Evêque de Rome est notre chef, tous les Prélats du monde qui sont de droit divin, sont toutefois soumis à ce Pontife Œcuménique.
Quoique ce dernier concile ne sévisse pas directement contre les comédiens, il suppose un vice dans leur profession, en tenant leurs spectacles pour un amusement incompatible avec le service divin.
Dans les quatre gros volumes de l’Art de la comédie, le sieur Caihava est si enthousiasmé de Moliere, qu’il le regarde comme la source, le docteur, le centre, la regle unique de tout le théatre ; ses œuvres sont plus que les aphorismes divins d’Hypocrate dans la médecine, Aristote dans l’ancienne philosophie, le digeste & le code dans la Jurisprudence. […] Les voyageurs nous apprennent que ces peuples imbécilles portent leur culte jusqu’à ramasser avec soin, & conserver avec respect les excrémens du grand Lama, comme des choses divines ; ils les achetent à grand prix, les font secher, les pulvérisent, les portent dans des bources pendues à leur cou, & mettent sur leurs alimens quelques pincées de cet assaissonnement divin.
Oui, mes chers Auditeurs, il le devait selon nos vues humaines, c’est-à-dire, selon les vues faibles et bornées de la fausse prudence de la chair : mais les vues de la sagesse divine sont bien supérieures aux nôtres, et pour l’accomplissement des desseins de Dieu à l’avantage de ses élus, il fallait qu’ils renonçassent aux divertissements du monde, parce que si les apparences en sont belles et les dehors engageants, la fin en est malheureuse, et qu’ils mènent à la perdition. […] Réglez votre jeu, ne donnez au jeu qu’un reste de loisir que Dieu n’a pas refusé à la nature et que la nécessité requiert ; mettez avant le jeu le service du Seigneur et les pratiques de la religion ; avant le jeu, la priere, le sacrifice des autels, la lecture d’un bon livre, l’office divin ; avant le jeu, le soin de votre famille, de vos enfants, de vos domestiques, de vos affaires ; avant le jeu les obligations de votre charge, les devoirs de votre profession, les œuvres de miséricorde et de charité ; avant le jeu, votre avancement dans les voies de Dieu, votre perfection et tout ce qui y doit contribuer ; quand vous aurez satisfait à tout cela, vous pourrez alors chercher quelque relâche dans un jeu honnête et borné, vous pourrez vous y récréer avec la paix du cœur, et même, si je l’ose dire, avec une espece de bénédiction de la part du ciel. […] L’Apôtre Saint Paul souhaitoit que les fideles fussent comblés de toute sorte de joie ; et le même souhait qu’il faisoit pour ses disciples, je le fais ici pour vous-mêmes : Je vous dis comme ce Docteur des nations, réjouissez-vous, mes Freres, et réjouissez-vous sans cesse : mais quelle doit être votre joie, cette joie intérieure et spirituelle dont Dieu remplit une ame qui le cherche en vérité, et qui ne cherche que lui, qui n’aspire que vers lui, qui ne veut se reposer qu’en lui, cette joie divine qui est au dessus de tous les sens, et que l’homme terrestre et charnel ne peut comprendre.
Je répondis que les Ecclésiastiques & les Religieux n’avoient bonne grace qu’à l’Autel, devant la Majesté divine, & que devant les majestés humaines c’étoient des bâteleurs, des Comédiens, ou plutôt des parfumeurs d’idoles que des sacrificateurs du vrai Dieu. […] Le livre finit par le portrait déshonorant qu’elle fait d’elle-même dans une confession générale qu’elle écrit à son amant, Directeur singulier, qui sûrement n’a pas de mission divine, à qui contre toute vrai-semblance & sans nécessité elle découvre toute sa turpitude.
Ce Saint blâme cette musique molle, efféminée, vive, légère, dont Lulli réchauffa la morale lubrique de Quinaut ; il ne veut pas même qu’on la souffre dans les Offices divins, dans les motets, dans les orgues, parce qu’elle flatte l’oreille, amollit le cœur, dissipe l’esprit de piété : Nec permittendum misceri cantiones, balatas verba vana. […] Thomas, contre les fausses interprétations que le relâchement lui a données, & après avoir démontré combien les spectacles sont contraires aux divines Ecritures, combien ils sont dangereux en effet, & dans le sujet des pieces, & dans la maniere de les représenter, dans les Actrices, les danses, les masques, vices communs à tous les théatres, qui rendent même la scène moderne plus obscène que les scènes Grecque & Romaine, malgré le voile de l’équivoque dont on la couvre, & le mariage qui est le dénouement de l’intrigue, il conclud que les Acteurs & les Actrices sont dans un état de péché mortel & de damnation.
Les agréables accords de la Musique transportent son âme ; ils lui peignent la divine harmonie des productions du Souverain Etre, & le remettent à l’unisson avec tout lui-même : la Danse ajoute à l’agréable sensation que produit la Musique ; ce dernier art est une émanation du premier : il réalise aux yeux, ce que les sons font percevoir à l’oreille ; une joie délicieuse, redoublée se glisse par deux sens à la fois dans son âme ravie. […] Le Spectacle est un amusement permis de droit divin & de droit humain : il se trouve par-tout dans la nature ; le plus beau de tous est le Ciel lui-même : la majestueuse étendue des mers, la variété des sites & des campagnes, la sombreté des forêts, l’éclat des montagnes de neige, l’émail des prairies, nous en offrent de moins beaux à la vérité, mais plus à notre portée : les Armées, les Combats, les Assemblées, les Fêtes, les Cérémonies des Religions en sont un autre genre plus rapproché de l’homme : enfin, il y a des Spectacles proprement dits, que l’homme social se prépare, qu’il assaisonne de tout ce qui peut flatter cette avidité de voir qui lui est naturelle : les uns consistent en courses, en combats d’hommes & d’animaux, & sont purement matériels ; les autres (& c’est de ceux-ci dont il est question) satisfont la vue par les décorations d’un Théâtre, le jeu des Acteurs, en même-tems que par le Drame ils parlent au cœur & à l’esprit.
Ils ne sont supportables que dans une Pièce chrétienne ; parce qu’il est alors à supposer qu’un pouvoir divin agit sur les personnages qu’on juge à propos de faire changer.
Et idcirco constituit hæc sancta synodus, ut nullus presbyter ullam feminam secum in domo propria permittat, quatenus occasio malæ suspicionis, vel facti iniqui, penitus auferatur ; « 14° Plusieurs ecclésiastiques s’adonnant à l’avarice et à l’intérêt sordide, oublient l’Ecriture divine, qui dit : "Il n’a point donné son argent à usure, et prêtent à douze pour cent" ; le saint et grand concile a ordonné que si, après ce règlement, il se trouve quelqu’un qui prenne des usures d’un prêt, qui fasse quelque trafic semblable, qui exige une moitié au-delà du principal, ou qui use de quelque autre invention pour faire un gain sordide, il sera déposé et mis hors du clergé.
Beaucoup très certainement ignorent que telle est la base des principes qui leur ont été transmis et qui règlent leur conduite ; mais enfin il ne peut y en avoir d’autre, et c’est réellement parce que Charlemagne a proscrit quelques bateleurs du huitième siècle, qu’au dix-neuvième nous refusons d’invoquer la miséricorde divine, dans nos temple, en faveur de ceux qui ont consacré leur vie à charmer nos loisirs, en nous faisant entendre de beaux vers et de grandes leçons !
Vénérable & divin Ho-am-si, c’est toi qui a voulu que notre sexe passât ses jours dans une rigoureuse & perpétuelle clôture ; j’obéis à tes ordres, je n’en murmure point, & je promets de me conformer à tes volontés. […] J’espere, ô divin Ho-am-si, j’espere, ô sage & vénérable Xoun-Toung, que, par une conduite aussi pure, j’acquérerai quelque droit à la béatitude éternelle. […] Par les canons & les ordonnances des rois, on ne doit jamais ouvrir le théatre dans ces saints jours : les offices divins sont les seuls spectacles permis, ordonnés même aux fideles. […] O spectacles divins !
Ces procédés ne sauraient s’allier avec la créance sérieuse d’un Souverain Etre, et des oracles d’une Religion toute divine. […] » La clémence est traitée de faiblesse par bien de gens ; et la bonté divine qui devrait les porter à la componction, ne fait que les endurcir davantage. […] Cependant, on ne doit point être surpris de les voir s’oublier dans les choses qui sont ici reprochées à nos Poètes : ils n’adoraient pas des Dieux irréprochables : ils n’avaient qu’une idée assez confuse d’une autre vie ; et ils ignoraient les sujets de terreur dont nous devons la connaissance à la révélation divine.
Car plusieurs assurent qu’il faut qu’un Poëte tragique sçache tout ; qu’il connoisse à fond les vertus & les vices, la politique & la morale, les loix divines & humaines, & qu’il doit avoir la science de toutes les choses qu’il traite, ou qu’il ne fera jamais rien de bon. […] Mais quand il nous entretient de la guerre, du gouvernement, des loix, des sciences qui demandent la plus longue étude & qui importent le plus au bonheur des hommes, osons l’interrompre un moment & l’interroger ainsi : O divin Homere !
Votre Altesse en a reçu de si belles instructions, qu’elle est persuadée que l’homme n’a point été créé à l’image et ressemblance de Dieu, pour se plaire à des jeux qui ne servent qu’à effacer ces traits divins, par les mauvaises impressions que l’on y reçoit. […] Il avait une dévotion particulière au Saint Sacrifice de la Messe, et à l’Office divin : et il ne souffrait point que ses gens y assistassent qu’avec une attention, et une modestie respectueuse. […] Augustin, met les Jeux Scéniques au rang des choses divines, non pas selon son sentiment, mais selon l’usage commun dans la pratique de la Religion. […] , le plus docte des Païens, et de très grande autorité, composant divers livres des choses divines et humaines ; et traitant des unes et des autres séparément selon leurs différences, n’a pas mis les Jeux de la Scène au rang des choses humaines ; mais au rang des choses divines. […] Or la Théologie civile, qui comprend le culte divin, les Temples, les Sacrifices, les cérémonies, et les mystères, représente ces mêmes fictions honteuses dans les Temples des Dieux, et dans le culte qu’on leur rend.
Elle défend enfin d’en représenter aucuns le jour du Dimanche, pour ne pas confondre, dit cette Loi, une solennité toute divine avec ces spectacles profanes. » EntreL. 1.
Indignes de prononcer les Oracles divins, 340 et suiv.
» : Lactance Firmien Précepteur de Crispe fils du Grand Constantin, dans son Livre des divines institutions, parlant des Bateleurs, dit « qu’ils débitent une discipline de corruption ».
Ils valent bien les Cardinaux, qui ne sont point de la Hierarchie, ni d’institution divine. […] Il leur étoit ordonne de retrousser un peu leur habit quand ils mangeoient l’Agneau Paschal, en l’attachant avec une ceinture, afin d’être comme des voyageurs, qui se débarrassent pour marcher plus vîte, pour nous apprendre à nous détacher de tout, & à marcher avec zele dans la voie du salut, sur-tout en approchant de la divine Eucharistie ; à plus forte raison ceux qui en sont les Ministres.
En particulier chez les Payens l’Ambroisie étoit l’aliment des Dieux, elle avoit une odeur exquise qui se répandoit par-tout où ils passoient ; c’étoit les traces de la divinité : chaque Déesse avoit son odeur favorite, & comme cet aliment avoit toute sorte de goûts, elle avoit aussi toute sorte d’odeurs selon la fantaisie de chaque Déesse, Venus sur-tout en étoit parfumée ; ce trait de divinité étoit chez elle supérieur aux autres & ; c’étoit vraiment une odeur divine selon Virgile. […] Quand Thétis envoya son fils pour arrêter Prothée ; elle oignit tout son corps de cette essence divine ; il n’est pas possible à ce trait de meconnoître les Actrices.
Nos annales ne fournissent pas un période pareil à celui de nos jours, où le vice & l’impiété se montrent impunément, où la classe la plus vile comme la plus relevée méprisent les Loix divines & humaines. […] Il assista au service divin dans sa chapelle, & donna à plusieurs seigneurs le cordon de l’Aigle-blanc & de S.
Il est vrai que ce scélérat devient à la fin un exemple de la justice Divine. […] Qu’un mari soit soumis au pouvoir d’une femme, Qu’il se laisse mener en bête par le nez. » Mais il plaît à Molière de renverser cet ordre divin, il veut qu’elles soient maîtresses, et d’abord, et hautement.
Le divin Homère et tous les Poètes sont pleins de ces extravagances : Amphytrion lutte avec Jupiter, Mercure avec Sosie, Mars se bat avec Diomède, Vénus est blessée par Ajax, etc., et on les invoque, on les adore, on leur offre des sacrifices ! […] D’un autre côté, un cœur chrétien peut-il sans frémir, voir dégrader son Dieu jusqu’à transporter à des Idoles les attributs de la divine Majesté, leur offrir un culte, des vœux, des sacrifices, le ciel s’ouvrir pour en faire descendre, eh qui ?
Il est de foi que le livre de Judith est un livre canonique, qui fait partie des Divines Ecritures. […] Grand nombre d’interpretes attribuent tous à l’inspiration divine ; c’est une défaite générale & commode, comme les miracles dans la Physique, qui ne sert qu’à montrer l’impuissance de résoudre la difficulté, comme si Dieu pouvoit inspirer des péchés. […] Depuis l’Ange jusqu’au vermissau, on doit par-tout reconnoître & adorer sa main divine.
quand je fais réflexion que nonobstant mes remontrances et mes exhortations, plusieurs de ceux qui m’écoutent et qui participent aux divins mystères, perdent encore des apresdinées entières aux spectacles ; et se vont jeter de propos déliberé dans les pièges que le diable leur tend ; sans que ni mes exhortations, ni la vanité de ce divertissement, ni le danger où ils s’exposent, soient capables de les faire rentrer dans eux-mêmes. […] O que sera terrible ce spectacle d’un Dieu descendant du ciel ; non plus dans un état de bassesse et d’humiliation, comme il a paru dans son premier avènement ; mais dans une majesté toute Divine, et tout plein de gloire. […] faites s’il vous plaît la grâce à tous ceux qui portent la qualité des Chrétiens, de rejeter ce qui est contraire à un nom si saint ; et d’embrasser tout ce que demande d’eux une profession si divine.
Cette maxime leur enseigne à semer quelques fleurs sur le chemin de la sagesse & de la vertu, dans lequel ils veulent les faire marcher : cette maxime condamne ces maîtres durs & impérieux, qui dégoûtent de faire le bien par la maniere dont ils le dépeignent, & qui semblent avoir moins à cœur d’inculquer dans l’esprit de leurs Disciples les divines leçons de la sagesse, que de leur prouver qu’ils sont eux-mêmes des sages par excellence.
C’est aussi ce qui est défendu par toutes les lois divines et humaines, et qui fait ce qu’on a appelé Spectacle.
C’est-à-dire, Le triomphe sacré de la conscience, la science divine de se récréer, le bonheur des Peuples, des Villes, & des Royaumes, marqué dans ces paroles célestes du Pseaume 88. v. 16.
Sophocle enfin donna l’essor à son génie, Accrût encore la pompe, augmenta l’harmonie Intéressa le chœur dans toute l’action ; Des vers trop raboteux polit l’expression, Lui donna chez les Grecs, cette hauteur divine, Où jamais n’atteignît la foiblesse Latine.
Le premier est, que toutes les personnes qui frequentent ces sortes de spectacles, ne peuvent avoir d’ordinaire aucun sentiment de pieté ; car ces bons sentimens, dont une ame peut être touchée ne viennent, que des saintes pensées, dont auparavant elle a été remplie ; & encore le cœur a-t’il bien de la peine à goûter les choses divines, quelque plenitude de connoissance, qui ait pû préceder ; c’est sa dureté naturelle, c’est son fond de corruption, c’est son opposition à la pieté qui fait tout cela.
C’est-à-dire, Le triomphe sacré de la conscience, la science divine de se récréer, le bonheur des Peuples, des Villes, & des Royaumes, marqué dans ces paroles célestes du Pseaume 88.
c’est le plus grand des biens… Je me trompais encore : l’amour est autre chose que ce qu’on entend par un bien ; il est une modalité des âmes, qui donne le prix à tous les biens ; c’est une émanation puissamment active de la nature divine répandue sur tous les êtres vivans, qui les lie entr’eux, les unit avec leur Principe, & les rend participans de la première de ses perfections. […] Mon ami, vous l’avez lue comme moi ; rappelez-vous le reste ; & souvenez-vous de ce jour, où nous lisions ensemble la première Partie de la Nouvelle-Heloïse ; vous pleuriez, ou plutôt nous pleurions ; vous vous levates avec vivacité, en vous écriant, Quel divin genie ! […] … Eh ne sommes-nous pas tous ses Ministres, ses enfans, une portion de sa divine essence ? […] C’est encore aujourd’hui le sentiment de tous les Théophilomanes, qui criminent le doux penchant de la Nature, & par de fausses conséquences d’un principe vrai, regardent le chef-d’œuvre de la Sagesse divine, comme une imperfection de la nature humaine ; qui voudraient que l’Epoux aimât sa Femme comme ne l’aimant pas, qu’il en usat comme n’en usant point : plaisante manière en vérité ! […] « Les hommes étaient accoutumés à la Représentation dans le Service Divin ; & la Comédie ne parut que comme une suite de ce Service, & même elle se joua pour l’ordinaire dans les Cimetières des Eglises.
Tenter d’imposer silence à ceux de ses orateurs qui sont plus spécialement chargés d’annoncer ses préceptes divins, qu’est-ce donc autre chose que se déclarer traître à la patrie ? […] Si l’aumône est un précepte divin, si l’empressement et la fidélité à le remplir, sont des vertus essentielles, où en sera le mérite et la gloire, si nous n’y sommes portés que par l’attrait du plaisir ; si nous n’arrivons à sa pratique exacte que par le mépris ou l’oubli de nos premières obligations, ou qu’en nous exposant à perdre l’innocence des mœurs ? […] 16 Ainsi se trouve vérifié cet oracle divin, « venez à moi, ô vous tous qui gémissez sous le poids des souffrances, et je vous aiderai à les supporter ». […] NDA Cette leçon, si adroite et si précieuse à recueillir, devait-elle être sitôt perdue pour nos statuaires modernes, qui abjurant tout respect pour la plus tendre jeunesse, mettent aujourd’hui tant d’affectation à nous faire distinguer les dieux de l’antiquité moins par leurs attributs divins, que par les marques distinctives de la virilité. […] NDA Quel est véritablement dans l’Etat et la société l’homme le plus redoutable, ou de celui qui se conforme en tout point à la morale de la religion ou de celui qui en méconnaît l’heureux empire, en refusant de croire, soit à sa vérité, soit à l’existence même de l’auteur divin dont elle émane.
Falloit-il, pour chanter l’amour, & ses erreurs, Profaner d’un Lully les divines fureurs ? […] Plusieurs Religieux & personnes de piété étoient à la même heure devant Dieu, chantoient ses louanges, & contemploient sa divine bonté. […] L’émotion causée par un bon Sermon ne s’opere que par l’Esprit divin, dont le Prédicateur est l’organe, quelle que soit la durée de cette émotion ; au lieu que rien n’est plus naturel que les impressions des Représentations dramatiques ; elles sont même inévitables, mais pour le mal. […] Voilà les Casuistes dont on veut se prévaloir, quand on s’oublie jusqu’à traiter de divines & de justes idoles du Public 158, des créatures dont la profession est incompatible avec les bonnes mœurs. […] Ce témoignage, Monsieur, doit certainement faire autorité, quoique l’Auteur ait refusé de se soumettre à la doctrine de ce saint Evangile, & qu’après en avoir bien établi les augustes caracteres, il en rejette la révélation divine, & se dit ami de toute Religion où l’on sert l’Etre éternel, selon la raison qu’il nous a donnée.
Le prémier est, que toutes les personnes, qui fréquentent ces sortes de spectacles, ne peuvent avoir d’ordinaire aucun sentiment de pieté ; car ces bons sentiments, dont une ame peut estre touchée ne viennent, que des saintes pensées, dont auparavant elle a esté remplie ; & encore le cœur a-t’il bien de la peine à goûter les choses divines, quelque plénitude de connoissance, qui aîr pü précéder ; c’est sa dureté naturelle, c’est son fond de corruption, c’est son oposition à la pieté, qui fait tout cela.
Les mêmes Empereurs ne veulent pas qu’on donne des spectacles les jours de Dimanches, pour ne pas confondre, disent-ils, une solemnité toute divine avec des spectacles profanes.
Elle était célébrée par les Ecclésiastiques dans les Eglises durant le service Divin, avec des masques de figure bizarre, et des habillements de femmes et de fripons ; et en cet équipage ils dansaient à la mode des Histrions, et leurs danses étaient accompagnées de chansons malhonnêtes ; et sans avoir aucune honte, ils couraient la Ville et les Théâtres, et faisaient rire les Spectateurs par des gestes impudents, par des paroles indignes de leur profession, et par d'autres abominations, dont la pensée est capable de faire rougir.
Lactance parle ainsi dans ceux qu’il a écrit touchant les institutions divines.
Au lieu de considérer les frivoles merveilles des hommes, arrêtez-vous à celles de Dieu, contemplez-les, ce sont des miracles d’une sagesse toute divine dont la vue devrait causer un plaisir toujours nouveau, les livres sacrés vous en fournissant encore de beaucoup plus admirables.
13 « L’Orateur, le Prédicateur paient : pourra-t-on me dire de leurs personnes ainsi que le Comédien (la différence est grande, dit-il) l’Orateur se montre, c’est pour parler, & non se donner en spectacle comme lui la risée de l’Assemblée. » L’Eloquence est un Art divin ; le Théâtre est son Temple. […] la raison, ce feu divin qui l’élève au-dessus de lui-même lorsqu’il sait l’écouter, & que l’excès du vin lui fait perdre. […] mais je répondrai, combien est-il de personnes qui ne vont au Service divin que pour rire, jaser, critiquer Mr. tel, lorgner Mde. telle, nouer une partie de promenade, s’assurer d’une partie de plaisir, glisser un poulet à jeune Grisette, dont la Mère est un Argus, promettre à la Présidente de se rendre chez elle sur les minuits ? […] 6, divin. […] c’est que cette action dégrade en elle-même celui qui l’a faite, & que les loix divines & humaines le défendent, ainsi si la Comédie, comme elle de nos jours, était infâme & dangéreuse, il serait aussi méprisable que ceux qui en font métier ; la conséquence est sûre.
Dans ce même Concile Provincial, il y a une défense particulière aux Ecclésiastiques d’assister aux Comédies : et la raison de cette défense peut aussi regarder tous les Chrétiens : « C’est de crainte, dit le Concile, que leurs yeux et leurs oreilles qui sont consacrées au Service divin, ne soient souillées par des actions et des paroles malhonnêtes et badines. » Tous les Chrétiens ne doivent-ils pas appréhender la même chose ? […] Ce qui est néanmoins très faux, rien ne pouvant prescrire ni prévaloir contre le Droit divin qui condamne tous ces excès. […] Quoique l’on exempte d’infamie les jeunes gens que l’on fait déclamer dans les Collèges, on ne voudrait pas pour cela garantir de péché les Professeurs qui font représenter des Pièces avec un appareil qui ressent la vanité des Spectacles mondains ; où l’on fait paraître des garçons habillés en filles, ce qui est condamné par les Lois divines et humaines ; et où l’on fait danser des ballets souvent à grands frais, qui ne peuvent néanmoins jamais servir à former ni l’esprit ni les mœurs des Ecoliers. […] Le Docteur prétend se tirer de tous ces inconvénients, en disant qu’il n’approuve les Dimanches que les Comédies qui se jouent hors les temps du Service divin, et après que les Eglises sont fermées. […] Les Canons et les Lois Impériales en ont bien décidé d’une autre manière ; et saint Charles Borromée qui en a été le fidèle Interprète, n’a jamais montré plus de zèle que contre certains Casuistes relâchés de son temps, qui, comme notre Docteur fait encore aujourd’hui, réduisaient la défense d’assister aux Spectacles au seul temps des Offices divins.
Faut-il vous répéter que la danse a fait partie du culte divin ?
Vous ne sauriez sans rougir, vous ne pourriez sans crime, les entretenir de ce que vous avez vu & entendu, vous êtes obligé de garder honteusement le silence ; en revenant de l’Eglise au contraire, vous racontez avec confiance & avec fruit ce que vous ont appris, ce que vous ont inspiré de bon & d’utile la voix des Prophètes, l’enseignement des Apôtres, l’oracle de la loi divine, la réception des sacremens.
Jésus-Christ est notre objet et notre terme, le seul digne de nous ; méprisons tout le reste, pour ne nous occuper que de lui : « Ad Christum oculos dirige, averte à spectaculis et omni sæculari pompa. » Cherchez des plaisirs plus purs et de plus beaux spectacles : le ciel et la terre vous en offriront ; l’éclat de ces astres, qui perce les sombres ténèbres de la nuit ; cette vaste mer et ses abîmes, cette terre et l’émail de ses campagnes, les innombrables troupeaux qui la couvrent ; la variété du plumage, la douceur du ramage de ses oiseaux ; tout l’univers, théâtre de la puissance divine, ne vaut-il pas les fragiles et dangereuses décorations d’une scène criminelle, qui loin de vous satisfaire, ne peut que troubler le repos de votre vie par les justes remords qu’elle fait naître ?
Les fêtes de l’Eglise qui avaient été premièrement bien et saintement ordonnées et instituées pour vaquer en icelles seulement au service divin, ou pour faire commémoration des saints afin d’imiter la bonne vie d’iceux en cessant des œuvres séculières, ont été employées à celles-là qui ne sont bonnes à jour quelconque.
Delà il conclut que la Comédie est permise, & que les Comédiens font une profession honnête, dès qu’ils ne sont ni Religieux ni Prêtres, qu’ils ne jouent que lorsque le Service divin est achevé, & qu’ils ne jouent point dans les lieux saints. […] Dorat a reproché l’étourderie, mais à ceux dont le courage mal dirigé ne se porte qu’au renversement de toutes les Loix, morales, divines & humaines. […] Bossuet 193, étant faite pour le plaisir, faisoit consister une partie du culte divin dans les divertissemens, les Spectacles, & dont les fêtes étoient des jeux d’où l’on avoit soin de bannir la pudeur ». […] … … … … … O Spectacles divins, Ecoles respectables, Du véritable honneur, des vertus véritables ! […] Tel auroit été le sort de toutes les apologies des Spectacles, si leurs Auteurs avoient sincérement consulté des gens de Lettres qui eussent une teinte de ce qu’on appelle présentement le vernis des vieux âges, c’est-à-dire, un jugement sain, un respect pour les Loix divines & humaines, en un mot, du zele pour les mœurs.
Les non conformistes qui passent leur tems dans les plaisirs, & ne se font pas scrupule de manquer le Service Divin les jours de Fête, passeront leurs jours dans un grand serieux, sans danser, ni aller à la comédie. […] C’est un acteur divin, qui joue toutes sortes de rôles, & un spectateur entousiasmé, qui admire toutes sortes de farces.
Le divin Moliere lui-même, tout créateur qu’il est, a si bien puisé dans cette source, que les comédies célebres des Précieuses ridicules & des Femmes savantes sont presque toutes dans Calderon. […] Jamais il n’a parlé de danse, & n’a pensé qu’en chantant ses divins cantiques, les lévites dansassent sur les marches du temple.
Il n’en fut pas de même du cérémonial Romain, des ornemens sacerdotaux, de cortège des Évêques, des encensemens, du luminaire, de la musique, des orgues, de l’office divin, de tout ce qui frappe les sens ; elle voulut absolument le retenir & se moqua des Calvinistes qui crièrent à la superstition ; la pompe & la magnificence étoient trop de son goût pour les abandonner ; c’est la passion des femmes, il leur faut par tout de l’éclat & de la parure. […] La France n’a jamais disputé au Pape la qualité de Chef de l’Église ; sa primauté de droit divin est de foi, mais ne lui donneroit pas celle de Gouverneur ; cependant comme cette supériorité spirituelle flattoit la vanité de la Reine, qu’elle lui devoit la légitimité de sa naissance ; puisqu’Henri VIII ne prononça qu’en qualité de Chef de l’Église la dissolution de son premier mariage Elisabeth sacrifioit sa prétendue modestie à son intérêt ; elle fut si jalouse de la Suprématie qu’elle en fit prêter le serment à tout le monde, & qu’il en coûta la vie à plusieurs de ceux qui refusèrent de la reconnoître. […] La différence est infinie entre Londres & Fontevrault ; Elisabeth n’auroit pas voulu de l’apologie & du parallèle ; le gouvernement monastique est d’institution humaine & arbitraire, le gouvernement de l’Eglise est d’institution divine à laquelle personne ne peut toucher ; qui peut donner les clefs du Royaume des Cieux, & le pouvoir de lier & de délier que Dieu seul ?
Il en trouveroit sans difficulté de plus efficaces dans les sources adorables de la Sagesse Divine. […] Sa magnificence presque Royale avoit élevé un Palais aux Sciences Divines ; elle avoit mis l’Academie Françoise sous l’éternelle protection de nos Rois ; elle portoit enfin ses projets, jusqu’à rendre digne des Rois & des peuples une autre Ecole publique, qu’il croyoit propre à instruire les Sujets & les Monarques. […] O Esther, Oeuvres divines, dont l’unique ou le plus digne éloge est de vous demander, Messieurs, si le problême que j’ai proposé auroit lieu, supposé qu’on en composât d’égales ou du moins de semblables. […] Falloit-il à ce prix en faire une Ecole où l’amour tient le Sceptre, dicte ses loix, renverse les bonnes mœurs, attribuë l’empire aux femmes, & la complaisance, pour ne pas dire, l’obéissance aux hommes ; décide souverainement de la paix & de la guerre ; viole tous les droits divins & humains, passe enfin pour l’unique Divinite ?
Un Chrétien, c’est un homme qui, renonçant du fond de son cœur à tout ce qui flatte les sens, ne doit s’occuper qu’à les mortifier ; c’est un homme qui, ayant fait, comme le saint homme Job, un pacte avec ses yeux, pour ne les point arrêter sur aucun objet qui puisse corrompre la pureté de son ame, doit vivre en Ange dans la maison d’argile qu’il habite : un Chrétien est un homme dont les oreilles ne doivent entendre que ce qui est bon & édifiant ; qui tout céleste dans ses pensées, tout spirituel dans ses actions, ne vit que selon Dieu & pour Dieu : un Chrétien est un Disciple de Jesus-Christ, qui tout occupé de ce divin Modéle, doit le retracer en lui tout entier, qui adopte la Croix pour son partage, qui goûte une vraie joie & une vraie consolation dans les larmes de la pénitence ; qui toujours armé du glaive de la mortification pour soumettre la chair à l’esprit, doit combattre sans-cesse ses inclinations, réprimer ses penchans : un Chrétien est un homme qui, convaincu que tout ce qui est dans le monde, n’est, selon saint Jean, que concupiscence de la chair, concupiscence des yeux & orgueil de la vie, ne voit dans ces assemblées que périls, dans ces plaisirs que crimes ; un homme qui en marchant au travers des créatures, doit craindre d’en être souillé : enfin un Chrétien est un autre Jesus-Christ, qui le représente, qui l’imite dans toutes ses actions, qui pense comme lui, qui agisse comme lui ; qui non-seulement s’est engagé à marcher sur ses traces, mais qui a juré de ne s’en écarter jamais. […] Que devient cette vigilance & les autres vertus qui nous y sont commandées par ce divin Sauveur ? […] Si elles ne sont pas défendues par les Loix humaines, ne le sont-elles pas par les Loix divines & Ecclésiastiques ; & cela ne doit-il pas suffire à un Chrétien ? […] bannissant de vôtre mémoire jusqu’au souvenir des images du théâtre, ouvrez les Livres sacrés, & dites avec le Prophéte : Seigneur, les méchans m’ont raconté leurs fables, les inventions de leur esprit ; mais elles n’ont rien qui ressemble à vôtre loi divine : Narraverunt iniqui fabulationes, sed non ut lex tua. […] Le peuple d’Antioche le disoit de même autrefois à son sage Archevêque : Que répondoit le divin Chrysostôme ?
Il changea une partie de l’office divin ; & au lieu des hymnes qu’on chantoit auparavant, il faisoit chanter des vers à sa louange, par des femmes, au milieu de l’église, les plus grandes fêtes.
» Et le Roi de Prusse, dans la même vue, parlant de la religion Protestante que lui-même il professe, disait avec autant d'esprit que de vérité : « C'est se moquer de recourir à l'inspiration divine ; la religion Protestante s'est établie en Allemagne par l'intérêt, en Angleterre par la débauche, en Hollande par l'indépendance, en France par des chansons.
Lactance dans le Chapitre 20 du Livre des Institutions divines, après avoir parlé en général des Spectacles publics, et les avoir condamnés, entre dans le détail. […] Mais quand cela ne serait pas, et que la Comédie commencerait à la même heure que le Sermon, il n’y aurait ni plus, ni moins de monde au Sermon ; ou à la Comédie ; puisque comme je vous ai déjà dit, et que tout le monde sait, ce ne sont pas ordinairement ceux qui ont assisté l’après-midi au Service divin qui se trouvent le soir à la Comédie. […] C’est ce que font les Chrétiens, qui les Dimanches et les Fêtes n’abandonnent leurs occupations ordinaires que pour être assidus au Service divin, dans lequel même ils trouvent du soulagement pour leur corps et leur esprit, et de nouvelles forces pour remplir leurs emplois. […] [Lactance, Institutions divines, III, 20] 38. […] [Salvien, évêque de Marseille, De la Providence divine, livre 6.]
Ce fut alors qu’il se livra au Théatre : occupation fort peu analogue à l’Office divin. […] Dabord il lui lache trois vers copiés du chef-d’œuvre Diquesto divine Ariosto, qu’il assure être à-peu-près la pensée du Poëte.