Ainsi les Pedans nez dans les Colleges & absorbez dans le Grec & le Latin, ne sont pas capables de juger des beautés modernes, & qui pis est, ils inspirent quelquefois ce mauvais goust à leurs Echoliers, & l’impriment si fortement ; qu’il dure mesme malgré eux contre celuy des honnestes-gens & du beau monde, & sans que la raison fortifiée par les années puisse en purger l’infection, ny en guerir l’aveuglement. […] Le monde est assez convaincu du peu d’agréement qu’ont ces grands Antiquaires Grecs & Latins, soit dans leurs Livres, soit dans leurs conversations.
Doivent-ils se piquer d’en faire d’avantage que les Auteurs des divers Théâtres, qui s’écartent, le plus qu’il leur est possible, des avis que le Philosophe Grec, qu’Horace, & d’autres Sages tels que lui, s’éfforcent de leur donner ?
Je prie le Lecteur de faire attention à ce sage précepte d’Aristote ; « Pour connaître si une chose est bien ou mal dite, ou bien ou mal faite, il ne faut pas se contenter d’éxaminer la chose même, & de voir si elle est bonne ou mauvaise ; il faut avoir égard à celui qui parle ou qui agit2. » Ce passage du Philosophe Grec empêchera qu’on ne puisse triompher en attaquant le Théâtre moderne ; cet axiome est même construit de manière qu’il est difficile de trouver des fautes dans l’ouvrage le plus mauvais, tant il offre d’excuses, & de moyens de se disculper. […] Voici ce que dit le fameux Rhéteur Longin ; « Les grands mots, selon les habiles gens, sont en effet si peu l’essence entière du Sublime, qu’il y a même dans les bons Écrivains des endroits sublimes dont la grandeur vient de la petitesse énergique des paroles3. » Si l’on voulait récuser l’Auteur Grec que je viens de citer, sous prétexte de son ancienneté, & que les goûts ne sont plus tels qu’ils étaient autrefois, le témoignage de Boileau montrerait que les Auteurs Modernes sont du même avis. […] Les Grecs & les Latins, il est vrai, ne donnaient guères à leurs Drames des titres plus relevés.
L e mot de Theatre est Grec, & ne signifie autre chose qv’un lieu de Spectacleἀπὸ τοῦ θεᾶσται ; c’est à dire, où l’on voit commodement & pleinement les choses extraordinaires qu’on expose en veuë pour le divertissement ou pour le bien, du public. […] Ces trois sortes de Poëmes se representoient sur ce grand Echafaut : Les boufons ou Hystrions n’y montoient point parmy les Grecs, & n’avoient que ce petit Tertre ou second Theatre, pour y faire leurs railleries ou leurs Pantalonades, & mille autres tours de Farce & de Charlatans. […] Cette ombre ainsi recherchée donna son nom Grec à tout ce qui cacha les Acteurs, & à tous les Ieux où l’on en usa de cette forte.
Le précis historique des trois âges des comédiens ; leur état chez les Grecs et les Romains, et leur institution légale en France ; leurs privilèges sur les autres classes de la société, quant à la noblesse ; Leurs droits à exercer leur profession, sans que le clergé soit fondé à exiger leur abjuration et à leur faire le refus de sépulture.
Depuis que l’on connaît des Tragédies, soit Grecques, soit Latines, soit dans les langues modernes, l’Œdipe de Sophocle, du consentement unanime de tous les gens de Lettres, a tenu et tient encore le premier rang. […] Parmi tous les Œdipes que nous avons, je choisirais celui qui s’éloigne le moins de l’original Grec, et qui me paraît le plus aisé à rendre parfait ; c’est celui de M. de Voltaire. […] Les Poètes Grecs n’ont pas voulu contraindre le cœur humain ; et ils ont laissé aux Spectateurs toute la liberté de s’attendrir et de fondre en larmes de compassion pour tous les Héros qu’ils faisaient mourir innocents : ce n’était que l’ordre du Destin qui les condamnait, et cet ordre était le seul point que les Spectateurs envisageaient. […] N’est-il pas clair, après ces réflexions, que les Poètes Grecs ne prétendirent jamais affaiblir la compassion dont les Spectateurs étaient émus pour Œdipe, pour Oreste, pour Hyppolite, etc ?
Sur leurs pas, les Grecs courant à la recousse de cette Beauté, se battront à leur rencontre : Les Troyens se rangeront dans leur Ville.
Et de là vient peut-estre que vostre Horace, grand imitateur des Grecs, parlant du Dieu qui preside à la Poësie dramatique, Ie l’ay vev , s’escrie-t’il, dans vne solitvde escartée, qvi enseignoit des Vers , il ne dit pas, qui les recitoit ; Et les Nymphes et les Satyres, qvi les estvdioient sovs lvy , il ne dit pas, qui les escoutoient. […] Au dessus il y a cette inscription en langue Grecque, qui sert d’ame à la figure, Bacchvs Doctevr ou Maistre d’Eschole. […] Il sçait ce que j’ignore, & ce que la pluspart des Docteurs ne sçauent pas bien : Il penetre dans la plus noire obscurité des connoissances Anciennes ; Il a le secret des premiers Grecs.
Elle me porte à me figurer qu’un Turc, qu’un Grec, qu’un Romain, parlent la Langue Française avec une délicatesse infinie.
Saint Paul aussi a tout compris dans ces paroles : « Au reste, mes frères, tout ce qui est véritable, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint (selon le grec, tout ce qui est chaste, tout ce qui est pur), tout ce qui est aimable, tout ce qui est édifiant ; s’il y a quelques vertus parmi les hommes, et quelque chose digne de louange dans la discipline, c’est ce que vous devez penser14 » : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui vous inspire des pensées contraires, ne doit point vous plaire, et doit vous être suspect.
C‘était un homme distingué par sa naissance et par sa fortune ; et sa profession (comme les occupations de ce genre n’ont rien de déshonorant chez les Grecs) ne le rabaissait en rien » (Tite-Live, XXIV, 24).
Les courtisanes Grecques étaient en état de bâtir des pyramides, des murailles de ville, des palais de Rois. […] Ce peuple devint vicieux, il le fut à l’excès, mais jamais assez insensé pour ne pas condamner le vice, et en mépriser la source intarissable : « Artem ludicram scenamque totam Romani in probro semper habuere » : En cela bien différents des Grecs, quoiqu’ils en eussent adopté la religion, les arts et les vices, dit Probus dans la préface des vies des Hommes illustres : « Non fuit Atheniensibus turpitudini, sed Romanis infamia, et ab honestate remota. » On cite quelquefois à l’honneur du théâtre les sentiments de Cicéron pour Roscius. […] La Bruyère dit (C. des jugements) : « La condition des Comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez les Grecs : qu’est-ce chez nous ? On pense comme les Romains, on vit comme les Grecs. » Il dit ailleurs (C. de quelques usages), « quoi de plus bizarre !
Il remarque que celles des Grecs avaient toutes un pareil dénouement. « C'est un vain scrupule, dit-il, qui n'aboutit à rien. […] C'est au contraire diminuer le plaisir, parce que c'est affaiblir l'émotion, cette pitié, ces transports, ces déchirements de cœur, ces larmes précieuses, que les Grecs excitaient ; c'est manquer son but. […] Les Grecs ni les Romains n'ont jamais frappé des médailles pour des Comédiennes. […] Un portrait peut n'être qu'un trait de galanterie, toutes les Actrices se font peindre aux dépens de leurs amants ; on peignait les Courtisanes Grecques, on peint celles de Venise et de Rome.
Dans le système comédismique que je propose, les dépenses exorbitantes & l’appareil majestueux avec lequel les Grecs & les Romains donnaient leurs Spectacles, ne seront pas nécessaires. […] Telle fut la source où puisèrent les Tragiques Grecs ; & tel est aussi le moyen de rendre la Tragédie d’une utilité aussi générale pour une Nation, que la bonne Comédie. […] N’anoblissons pas le métier d’Histrion, car il ne saurait l’être, s’il est un métier : rendons plutôt à l’Art dramatique l’ingénuité, la dignité qu’il eut autrefois chez les Grecs, & par intervalle chez les Romains eux-mêmes. […] D’ailleurs, les jeunes-gens des deux sexes étant obligés de remplir leurs devoirs de Citoyens, à l’exemple des Acteurs Grecs, ils doivent, comme eux, ne jouer que rarement ; l’étude des différentes Pièces de Théâtre ne pourrait que leur rendre impossible l’exercice de leurs emplois. […] J’ajoute presque, parce que la Langue Grecque, & même la Latine, n’étant pas sourdes comme la nôtre, leurs syllabes sonores, éclatantes, & leur Prosodie devaient faire qu’on entendait les mots d’une plus grande distance.
» Si on dit que les Grecs, et Romains permettaient les jeux : je réponds que c'était pour une superstition qu'ils avaient à leurs Dieux. mais les plus sages les ont toujours blâmés. car combien que la Tragédie a je ne sais quoi de plus Héroïque, et qui moins effémine les cœurs des hommes, si est-ce toutesfois que Solon ayant vu jouer une tragédie de Thespis, le trouva fort mauvais : de quoi s'excusant Thespis disait, que ce n'était que jeu, Non, dit Solon, mais le jeu tourne en chose sérieuse, beaucoup plus eût-il blâmé les comédies, qui étaient encore inconnues. et maintenant on met toujours à la fin des tragédies, (comme une poison ès viandes) la farce, ou comédie.
Personne n’ignore l’estime des Grecs pour Euripide, Auteur célèbre de l’Isle de Salamine. […] Les Chinois, par exemple, qui n’ont rien emprunté des Grecs, ont eu sans savoir comment, l’usage d’une espèce de Tragédie & de Comédie à leur manière. […] Ceux au contraire des Comédies se tiraient de l’agriculture & des actions les plus communes de la vie humaine ; le tout assaisonné de sentences pleines de sens & de gravité. » [Théât. des Grecs par le R.P. […] « Les premiers furent déclarés infâmes dans les derniers temps par les Romains, encore qu’au commencement cela n’eut pas été parmi eux, non plus que parmi les Grecs. […] Pline prétend que ce sont des Grecs venus de la Phocide ; mais Méan-Marcellin soutient que c’était des habitans de Phocée, petite Ville d’Ionie dans l’Asie mineure, laquelle ils furent contraints d’abandonner pour se garantir des cruautés de Cyrus Roi de Perse.
Idée des Tragédies Grecques dans leur bel âge, b, 93. […] Cause de la corruption du Théatre chez les Grecs, b, 21. […] Quand on commença à Rome à s’occuper de la Littérature des Grecs, 27. […] Idée des anciennes Tragédies Grecques, 375. […] Cité à l’occasion de l’Ouvrage de François-Marie del Monaco, b, 123 Tragédies Grecques.
« Au reste, mes frères, tout ce qui est véritable : tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, (selon le grec) u , tout ce qui est chaste, tout ce qui est pur) tout ce qui est aimable, tout ce qui est édifiant : s’il y a quelque vertu parmi les hommes, et quelque chose digne de louange dans la discipline ; c’est ce que vous devez penser » : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui vous inspire des pensées contraires, ne doit point vous plaire, et doit vous être suspect.
« Je veux bien, dit d’Aubignac, qu’en cet endroit, saint Thomas parle des histrions au sens des derniers siècles, et qu’il comprenne sous ce nom les acteurs des poèmes dramatiques ; Car, si l’on n’entendait par ce terme que les Mimes et les Farceurs, son autorité serait encore plus avantageuse aux autres, que l’on ne pourrait pas condamner contre la résolution de ce grand Théologien, qui serait favorable à ceux-là même que les Grecs méprisaient, que les Romains tenaient infâmes, et que jamais on ne leur doit comparer. »
Les anciens Péruviens faisoient plus d’honneur à la scene, sans avoir jamais entendu parler d’Apollon, ni des Muses ; de Sophocle ni de Térence, des Grecs ni des Romains : à plus forte raison du grand Corneille, du grand Moliere, du grand Voltaire qui ne sont venus que long-temps après. […] Leurs Poëtes chantoient le soleil & la lune, sa sœur & sa femme, comme la Junon & le Jupiter des Grecs. […] Les Persans ne veulent que la simple imitation de l’action jouée, qui, peut se faire aussi parfaitement à terre que sur le théatre le plus richement décoré, ne connoissent point les regles du théatre, que nous nous piquons de suivre, toutes relatives à l’idée que nous nous sommes faite de la perfection dramatique que nous vantons, comme si c’étoit un grand honneur de les avoir prises des Grecs, qu’on a toujours à la bouche, quoiqu’à tout moment on s’en éloigne, & qu’on ne les ait jamais lus, mais qui dans tous les temps n’en ont pas été moins arbitraires. […] Ce seroit leur faire trop d’honneur ; aucun dramatique, ni Grec ni Latin, n’ont connu les saints livres. […] L’Abbé de Mablis, Observ. sur les Grecs, fait le portrait d’un Comédien sous le nom d’Alcibiade, d’un homme qui joue toute sorte de rôles, un libertin, mais un homme qui a des graces ; c’étoit un homme vain qui vouloit faire du bruit & occuper les Athéniens.
Ce monstre de cruauté ne doit pas surprendre chez les grecs : il ne fut jamais de nation plus théatrale, si l’on peut employer ce terme. […] On cite encore tous les jours les drames des grecs comme des chefs-d’œuvres qui doivent servir de modele. Le théatre étoit tout pour un grec, son enthousiasme étoit sans bornes, il en vivoit pour ainsi dire ; aussi sa vie étoit une vie de théatre. […] Je sai que l’humeur inquiete des grecs a fait naître bien des évenemens : mais c’est a fréquentation & l’enthousiasme du théatre qui a exalté & porté à la démence leur inquiétude naturelle. […] Chez les grecs (faut-il le dire ?)
Il a dansé, chanté, représenté des comédies ; son plus grand plaisir a été de jouer le rôle d’un infâme baladin, de remporter une couronne d’acheb chez les Grecs, de se livrer aux regards de l’amphithéâtre : « Gaudentis fœdo peregrina ad pulpita saltu, prostitui Graiœque apium meruisse coronæ. » Allez donc, illustre Héros, arborer vos glorieux trophées, mettez vos couronnes aux pieds de la statue de votre père Domitien, le masque et l’habit d’Acteur que vous portiez quand vous faisiez le personnage d’Antigone et de Thyeste, et suspendez votre luth à la statue colossale que vous vous êtes fait élever : « Ante pedes Domiti longum tu pone Thyestæ syrma, et de marmoreo citharam suspende colosso. » Voudrait-on vous excuser par l’exemple d’Oreste, qui tua sa mère ? […] Il alla débuter sur la scène de Naples, qui était une ville Grecque, et son début y fut célébré comme celui de nos Actrices. […] Il tend des pièges, et se moque de celui qui s’y laisse prendre, et ne prévoit pas qu’il souffrira un jour des mêmes passions qu’il a allumées pour en abuser. » Les Grecs, il est vrai, dans le premier âge de la comédie, n’épargnaient pas même les plus grands de la République.
Chez les Grecs & les Latins celui qui se destinait à charmer son Siècle & la Postérité, par des Ouvrages de génie, étudiait les mœurs des hommes, non-seulement dans les Livres, mais en parcourant différentes Contrées. […] Celui qui veut composer une Tragédie tâche d’être souvent au milieu des Grecs & des Romains ; il lit de nombreux volumes, il s’éfforce de faire connaissance avec les Héros qu’il prétend faire revivre : Les Auteurs de notre Opéra doivent à son imitation, chercher la compagnie des personnages qu’ils font agir.
Il ne sait pas que la Tragédie a été portée au plus haut point chez les Romains, et que Marcus Paccuvius était regardé comme un Tragique inimitable par Cicéron même, qui était parfaitement instruit de la Littérature des Grecs. […] C’était ainsi que se conduisaient les Grecs à l’égard des Comédiens, et l’exemple de cette Nation est toujours excellent à suivre.
Cicéron reprend les Grecs de ce qu’ils avaient consacré les amours impudiques des Dieux, en faisant une divinité de Cupidon : et il dit qu’ils ne devaient rendre ce culte qu’à leurs vertus.
Et puisque la vertu cherche le jour, et désire d’être vue ; serions-nous méprisables d’étaler notre marchandise devant ceux qui n’en sauraient tirer que tout honneur et profit, et nous la louange de les servir, et nous évertuer de rappeler l’antiquité, imitant les plus capables d’entre les Grecs et les Romains ; comme un Euripide, un Néviusd, et dix mille autres qui charmaient les oreilles des spectateurs, par la naïve représentation de leurs comédies, trop plus agréables que les grands jeux Olympiques et Romains, où les plus ignorants pouvaient mériter le prix d’une insigne victoire.
Les Grecs & les Romains, ces peuples si éclairés & si sages, ne s’accordoient ni entr’eux, ni avec eux-mêmes, sur les choses les plus familieres, les femmes & les spectacles. […] Par une contradiction opposée, & aussi déraisonnable, les Grecs ne regardoient pas les Comédiens comme infames, & cependant ne souffroient pas que les femmes montassent sur le théatre. […] Moins sages que les Grecs, malgré la sainteté de la religion que nous professons, nous ouvrons aux femmes dès l’âge le plus tendre un spectacle qu’on devroit leur interdire dans l’âge le plus avancé, & pour leur intérêt & pour le nôtre. […] Qu’on vienne déclamer contre lui ; les anathèmes de l’Eglise, on les méprise ; les alarmes de la pudeur, on s’en joue ; barbarie chez les Grecs, qui en excluoient les femmes ; mysantropie chez les Romains, qui le couvroient d’infamie ; bizarrerie gothique parmi nous, qui laissons subsister les loix civiles & canoniques portées contre les Comédiens, & en faisons nos amis, nos modelles, nos oracles.
David qui a dansé devant l’Arche, a-t-il paru au théâtre, pour y représenter les amours des Divinités Grecques par des mouvements indécents ? […] « Non licet omnino. » Le saint Evêque fait ensuite le détail de l’orchestre des Grecs, qu’on avait imité à Carthage, qui n’est que celui de l’Opéra, et qu’il condamne aussi sévèrement. […] Justin, est sans doute affaiblie par son hérésie ; mais l’ouvrage contre les Grecs et les Gentils, qui nous reste de lui, parmi bien d’autres qui se sont perdus, avait été composé avant qu’il tombât dans l’erreur, et a toujours été estimé dans l’Eglise. […] C’était un Père Grec qui a laissé de fort bons commentaires sur Job et sur l’Ecriture.
Mettez dans une Tragédie ce brave Capitaine Grec en discussion avec ce brutal qui, piqué de n’avoir pas raison, le menaçait de le frapper, croyez-vous qu’on ne l’applaudira pas quand avec un mépris héroïque, il lui dira : « frappe mais écoute »aj ? […] On ne souffre point à Paris qu’à l’exemple des Grecs on prenne le masque et les habits des personnes qu’on voudrait tourner en ridicule ; on ne souffre point qu’on y nomme les gens par leur nom et qu’on leur dise des injures en face : on est fâché d’avoir à reprocher à Molière d’avoir pris le Chapeau, la Perruque et l’Habit de Ménageaz pour faire connaître que c’était lui qu’il jouait dans le rôle de Vadius ba. […] Là le Grec né moqueur, par mille jeux plaisants Distilla le venin de ses traits médisants : Aux accès insolents d’une bouffonne joie, La Sagesse, l’esprit, l’honneur furent en proie. […] [NDA] Discours sur la Comédie Grecque. […] Un différend aurait éclaté entre deux commandants de la flotte grecque : le général spartiate Eurybiade, « ce brutal », et le stratège athénien Thémistocle, « ce brave capitaine grec » ; ce dernier aurait clos l’altercation par le mot que cite Dancourt.
Il faut aller chercher dans une infinitè de Volumes ce qui regarde les Spectacles des Grecs, des Romains & des Nations de l’Europe.
« Déesse, chantez la colère d’Achille, fils de Pélée ; cette colère pernicieuse qui causa tant de malheurs aux Grecs. » Virgile n’est aussi nullement pompeux à l’ouverture de l’Enéïde.
On peut s’étonner que le véritable caractère de la Comédie ait été si long temps inconnu parmi nous ; les Grecs & les Latins nous ont laissé des modèles, & dans tous les âges, les Auteurs ont eu la Nature sous les yeux : par quelle espèce de barbarie ne l’ont-ils si long temps imitée que dans ce qu’elle a de plus abject & de plus desagréable ?
d’où ils furent appellez Nouriciers : & ensuite des Leçons regulieres pour vaincre, ou pour mourir de meilleure grace, ce qui leur attira un autre nom Grec, qui veut à peu pres dire Maistre d’escrime. […] Les 5. estoient armez de toutes pieces, & en eurent ce nom Grec, qui signifie, armé dans le combat, ou un homme qui combat armé. […] Les 8. ont un nom Grec, qui signifie des gens qui combatent à cheval.
[NDE] Les Euménides sont les déesses des remords dans la mythologie grecque. […] [NDE] Sapho était une poétesse grecque ayant vécu aux VIIe et VIe siècles av JC sur l'île de Lesbos. […] [NDE] Hébé dans la mytholhie grecque est la fille de Zeus et Héra.
On a dit les Odes-lyriques des Grecs & des Latins ; on ne s’était point encore avisé d’imaginer une Comédie lyrique, ou qui se chante sur la lyre.
Un certain Iphicrate porta parmy les Grecs cette maniere d’exercer leur Troupes, en un si haut point, qu’il ny avoit aucun Soldat qui ne fut capable de Commander, & qui n’eust assez de connoissance du Métier, pour estre consulté dans les plus grands perils.
[NDE] Dans l’ouvrage auquel ce livre fait suite, l’auteur trace l’histoire des comédiens, en commençant par les Grecs et les Romains, avant de tracer les trois âges des comédiens sous les rois de France.
Brumoy avoit donné un Ouvrage célèbre sur le Théatre des Grecs, plein d’esprit & d’érudition, qui suppose une étude profonde & un goût extrême pour l’art dramatique. […] N’envions rien aux Grecs du côté littéraire. […] Les Grecs ne l’admettoient point sur leur scene, ou si quelquefois ils l’y laissoient paroître, ce n’étoit que pour la condamner & la punir. […] Dangers extrêmes, dont on ne se tire que par quelque ridicule miracle ; valeur bien différente de celle des Héros Grecs & Romains, qui ne combattoient que pour la patrie, ceux-ci contre les droits de l’humanité, les lumieres de la raison, les préceptes de la religion, les intérêts de la patrie, les ordonnances du Prince, vont en insensés répandre leur sang, & faire couler celui des citoyens.
C’est l’habillement seul qui m’apprendra si la figure représentée dans ce tableau est un Grec ou un Romain, un Turc, ou un Espagnol. […] Ses Héros, semblables dans leurs passions, & dans la manière de sentir & de s’exprimer, conformité que je ne saurois trouver défectueuse ni extraordinaire, péchent néanmoins en ce qu’ils n’ont pas cette diversité marquée de mœurs, qui fait qu’un Turc n’est pas un Grec, ni celui-ci un Romain. […] Je n’y trouve ni les mœurs Grecques ni les siennes. […] Voilà de cette terreur grecque que Racine avoit bien étudiée, & dont on connoît, à plusieurs traits répandus dans ses Pieces, qu’il eût sû mieux qu’un autre exprimer fortement les admirables effets. […] Un étranger, par exemple, qui sait que le Théatre des Grecs du P.
Mais comme la véritable morale en doit toujours être la compagne inséparable, et que son ennemie naturelle, ou du moins trop ordinaire, est celle que nos Auteurs, ou nos Artistes dramatiques au nom de ceux-ci, ont quelquefois l’imprudence de publier et d’accréditer sur la scène, je n’ai pu considérer cette influence de la Chaire et du Barreau, sans examiner en même temps celle du théâtre, qui aujourd’hui chez nous, comme autrefois chez les Grecs et les Romains, semble attirer à lui tous les regards et tous les vœux de la multitude.
Quelques-uns attribuent l’origine des spectacles à la politique des Grecs, qui les inventerent, disent-ils, pour amuser les gens oisifs, & les empêcher de former des cabales contre l’état. […] Ce célebre Orateur, après avoir prouvé qu’il n’est point permis d’aller aux spectacles, & qu’il n’y pas un Philosophe ancien, soit grec, soit romain, qui n’ait regardé les spectacles, comme la source de tous les désordres, rapporte ce beau trait d’une illustre Princesse, dont toute la France a pleuré & pleurera long-tems la mort prématurée, (Madame Anne-Henriette de France.)
« Le Théâtre est le vrai Sanctuaire de Vénus et de Bacchus, c'est leur Palais. » Aussi donne-t-on à d'autres Jeux Scéniques le nom de Liberalia, consacrés à Bacchus que l'on appelle Liber, qu'il avait institués semblables aux Dionysiaques des Grecs. […] Car alors qu'ils assistent à ces Jeux que les Païens font en l'honneur des Idoles, ils se déclarent Idolâtres, ils font injure à Dieu, et méprisent la véritable Religion ; et l'on ne doit point prétexter ces désordres de l'exemple de David, qui fit des Chœurs de Danse et de Musique en des Processions solennelles ; car il ne dansait pas avec des sauts et des gestes dissolus quelque honteuse fable des Grecs ; ils y célébraient la gloire de Dieu par des Hymnes saintes ; et l'on ne se doit point faire un Spectacle des choses dont l'artifice du Démon a corrompu la sainteté pour les rendre criminelles.
Cicéron l’appelle notre familier, souvent il l’allègue, et a transcrit de ses vers, et a tourné des Tragédies grecques au 2. des Tuscul. […] Grégoire de Nazianzej moine et Evêque, une des lumières de l’Eglise, appelé Théologien pour son savoir, a composé la Passion de notre Seigneur en vers grecs Iambiques très élégants.
« La Tragédie chez les Grecs n’étant d’abord jouée que par des hommes, on ne voyait point sur leur Théâtre ce mélange scandaleux d’hommes et de femmes, qui fait des nôtres autant d’Ecoles de mauvaises mœurs. […] N’imitons point en cela les Grecs.
Les Grecs & les Latins ont eu des Pièces tristes & enjouées tout à la fois.
L’Académie des Jeux Floraux ne l’a pas écouté, elle lui a laissé lire dans une assemblée particulière un discours où il prétend trouver qu’on doit abandonner le Grec & le Latin, qu’il n’entend guere, pour n’étudier que les langues vivantes de Moscou, de Varsovie, de Berlin, de Londres, &c. qu’il ne fait guere mieux. […] Qu’on n’attende pas de lui des dissertations sur ces trois arts, ni même les termes de l’art, qui vrai-semblablement lui sont aussi peu familiers que les langues vivantes, qu’il substitue au Grec & au Latin. […] C’est le Cheval de Troye metamorphosé en Eléphant, & les Grecs en Comédiens, qui font plus de ravage dans les mœurs que les Grecs n’en firent dans Troye.
Notion du Théâtre Grec et Romain. […] Voici ce que le Théâtre des Grecs avait de particulier dans ce premier département. […] Chez les Grecs elle était de niveau, et destinée aux Danseurs et aux Musiciens : c’est pourquoi elle était partagée en trois. […] Comme les Romains entendaient la langue Grecque, on aimait à voir représenter des pièces des Grecs. […] Boindin de l’Academie des Belles Lettres, sur le Théâtre des Grecs et des Romains.
Les Dames Romaines, & avant elles les femmes Grecques s’en paroient. […] Le nom Grec de Syrma, d’ou peut-être est venu le mot de Symarre, en fait connoître l’origine. […] A son exemple sans doute on voyoit sur le casque des anciens gueriers des crêtes, des plumes, des griffes, des queues ; ne porte-t-on pas encore des plumes autour du chapeau, & les femmes de hauts clochers à la Grecque, qui semblent mettre le visage au milieu du corps, comme autrefois on portoit des chapeaux pointus, en forme de pain de sucre ?
Trois princes de trois communions chrétiennes, la Romaine, la Grecque, & la Protestante, si divisés d’ailleurs par les sentimens, les intérêts, les mœurs & les défiances, se sont réunis pour démembrer la Pologne & la dépouiller de ses provinces les plus riches, les plus fertiles, les plus peuplées, & à leur bienséance. […] Cette paix confirme à jamais le démembrement de ce royaume, le regne des erreurs des Protestans & du schisme des Grecs, & rend indissolubles les chaînes dont on le charge. […] Ce genre de tactique étoit inconnu aux grecs & aux romains : c’est une découverte moderne qui doit former d’excellens guerriers.
Quoiqu’il ne sût ni grec ni latin, il n’avait pas laissé de faire des pièces fort estimées ; son Ésope à la cour a de grandes beautés.
Dès que le théatre parut, il fut accusé par le plus sage des Grecs d’en être une dangereuse école. […] Les aventures de Jupiter, de Junon, de Vénus, &c. chez les Grecs, de Visnou, de Brama, chez les Indiens, d’Amida, de Xaca, chez les Japonnois, &c. ne sont que des romans pris pour des vérités, & dont la crédule simplicité des peuples a fait des objets religieux.
Car jamais il ne dansa une fable lascive des Grecs, avec mouvements déshonnêtes, branlant ses bras ça et là. […] [NDE] Grégeois = grec.
GREC GREC GREC GREC Omnino Tertullianum lib. […] IV. de his qui notantur infamia non considerasse designatores vocari, quos Græci GREC appellant, cum constet GREC Græcis esse ludorum magistrum, qui prœmia victoribus dabat, ipsa Ulpiani verba subjicimus. « Designatores quos Græci, GREC, appellant, artem ludicram non facere Celsus probat, quia ministerium non artem exerceant ; et sane locus iste hodie a principe non pro modico beneficio datur. […] Optima honestissimaque dicenda semper sentiendaque in festis, quæ ad religionem pertinent, multo magis cum voce præconis omnibus, qui adsunt, initio rei sacræ denuntietur GREC, hoc est benedicere, qui ergo conveniat ad divos honorandos turpissima verba usurpare ? […] At puellas custodire difficile est, nisi se ipsæ custodiant, acute Alexis poeta Græce dixit : GREC GREC Quod Ovidius latine verbis aliis non minori elegantia expressit his vertis : « Dure vir imposito teneræ custode puellæ Nil agis ; ingenio quæque tuenda suo est. » Recte hæc : nisi sciremus multa scelera oblata occasione perpetrari, quæ ea sublata non fierent, adulteria, cædes, peculatus. […] Sed susceptum erat tamen, un ex lenonibus meretricibus, et exoletis (hos scortatores 2 ab Evagrio vocari puto Græce, GREC ; nam ait naturam eos dedecore afficere) vectigal redigeretur, quod posteriori tempore Græca voce Chrysargyrum dictum est, magna invidia atque dedecore populi Romani ; quam ut Alexander Severus princeps optimus, et ad omnem honestatem compositus depelleret in sacrum ærarium referri vetuit, sed sumptibus publicis instaurationi theatri, Circi, amphitheatri et ærarii addixit, uti Ælius Lampridius testatur.
Aussi leur premier inventeur nommé Sannyrion, donna naissance au mot Grec Sônnas, & au mot Latin Sannio, moqueur.
Thomas parle des Histrions au sens des derniers siècles, et qu'il comprenne sous ce nom les Acteurs des Poèmes Dramatiques ; Car si l'on n'entendait par ce terme que les Mimes et les Farceurs, son autorité serait encore plus avantageuse aux autres, que l'on ne pourrait pas condamner contre la résolution de ce grand Théologien, qui serait favorable à ceux-là même que les Grecs méprisaient, que les Romains tenaient infâmes, et que jamais on ne leur doit comparer.
Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de religion parmi les Grecs, et les Romains. […] Et les sages Romains condamnaient encore les Comédies des Grecs, à cause de l’insolence avec laquelle elles déchiraient la réputation des hommes. […] » « Il y en a Texte en grec. […] » « Quant au lieu Texte en grec. […] « Vous êtes, leur dit-ilTexte en grec.
Or comme il y a trois sortes de vie ; celle des Grands dans la Cour des Rois, celle des Bourgeois dans les Villes, & celle des gens de la Campagne, le Théâtre aussi a reçu trois genres de Poèmes dramatiques, savoir, la Tragédie, la Comédie, la Pastorale ou la Satire. » Cette explication des divers genres de Spectacles pouvait être juste du tems des Grecs, mais elle ne l’est plus actuellement.
Les Grecs le pratiquèrent ainsi, lors qu’ils représentaient sur les théâtres la vie des Héros par des personnes consacrées aux Dieux, et qui par cette action, se donnaient l’entrée aux plus grandes charges de la République D.
Les plus habiles généalogistes & grammairiens les font sortir des langues savantes, Sken en syriaque, Skes éthiopien, Skan en hébreu, skene en grec, Scene en latin. […] Les grecs lui ont donné une signification riante : c’est chez eux une allée d’arbres, une feuillée, un berceau de branches, un bosquet, sous lesquels on jouoit, dansoit, chantoit ; ce qui est bien plus analogue au théatre, puisque toutes les aventures des dieux, des déesses, des héros, se sont passées à la campagne, à l’ombre de quelques arbres. […] Le dieu que nous nommons Voltaire Les grecs l’appeloient Apollon. […] Dans un conte de Voltaire, il est dit qu’un homme sage & sa femme, parlant de l’éducation de leur fils à son gouverneur, la mere déclara que son fils n’apprendroit ni grec ni latin, parce qu’on se jouoit l’opéra & la comédie qu’en françois, ni l’histoire, parce que les histoires de Lafontaine étoient les plus utiles, ni la philosophie, parce que Moliere étoit le plus grand philosophe, ni la géographie, parce que son cocher sans elle savoit trouver le chemin de ses terres ; il fut enfin décidé que son fils apprendroit à danser, iroit aux spectacles, étudieroit Lafontaine & Moliere, auroit un baigneur, une toilette. […] Il y a fort peu de fable dans l’histoire ; on n’en voit qu’une dans l’Ecriture, des arbres qui choisissent un roi ; on voit parmi les grecs celle d’un orateur qui, pour se faire écouter, commence son discours par une fable ; parmi les romains, celle de l’estomac qui digere les alimens pour tout le corps.
En premier lieu, ils voudraient bien faire trouver ce Commandement cérémonialao ; et partant non applicable aux Chrétiens, le renvoyant par ce moyen aux Juifs, et l’abolissant totalement, en tant qu’en eux estap : Mais quand il est question, de rendre raison de cette interprétation, ou d’en amener quelque témoin, ils se trouvent plus muets que poissons, voire leur donnant le choix, entre tous les témoins, qui sont capables de témoigner, Anciens, ou Modernes ; Juifs ou Chrétiens ; Grecs ou Latins ; Pères, ou Scoliastiques, de l’Eglise Romaine, ou de la Réformée : Aussi cette opinion ne peut tomber, qu’en un faible cerveau, en une étrange fantaisieaq : Si ce Commandement est cérémonial, il est certain, qu’il n’appartenait qu’aux Juifs, et qu’il a pris fin par la venue de Jésus Christ, et que les Chrétiens, ou ne le doivent plus observer du tout ; non plus que les autres Cérémonies légales ; comme la Circoncision, les Sacrifices, etc., ou le peuvent laisser, et garder, quand bon leur semble, ayant pleine et entière liberté, de l’un et de l’autre : comme ils peuvent librement manger du lièvre, et du pourceau, ou bien s’en abstenir, selon que bon leur semble : Si le premierar ; tous ceux qui portent habits convenables à leur sexe, Judaïsent ; et n’y aura plus de vrais Chrétiens, que les Bateleurs, qui se déguisent ; Ceux que les lois politiques déclarent infâmes, que l’on ne daignait enrôler au nombre des Citoyens à Rome, auquel lieu toutefois y avait tant de milliers de méchants garnements jouissant de ce droit, seront seuls bourgeois de la cité de Dieu, seuls héritiers du règne céleste, et cohéritiers de Jésus Christ ; mais encore ne sera ce, qu’à la charge, qu’ils soient perpétuellement sur l’Echafaudas ; ou pour le moins, qu’ils se transformeront toujours par les habits, d’hommes en femmes : Si le secondat ; Il est donc en la liberté d’un Ministre, de monter en chaire, en habit de femme, tout aussi librement, qu’en habit d’homme ; comme ils veulent, qu’il soit libre, à un Menestrierau, de monter sur l’Echafaud, en habit déguisé : Et vouloir astreindre le Ministre, à se vêtir d’habit d’homme ; ce sera le contraindre de Judaïser ; ce sera lui ravir la liberté Chrétienne. […] Les Comédiens des Païens, avaient une fin beaucoup plus spécieusecj, utile, et nécessaire, en apparence, pour les Républiques, et pour les familles ; à savoir, la réformation des mœurs, et l’étude de la vertu ; à laquelle un chacun s’adonnait, par la crainte qu’on avait, d’être échafaudéck en public, par les Comédies ; où du commencement, les Poètes avaient toute licence, de brocarder celui, qui avait commis quelque chose de déshonnête ; et toutefois l’abus y croissant, on n’y put remédier autrement, qu’en abolissant la chose même ; comme firent lors les Grecs pour le regard de la Comédie, qu’on appelle Ancienne : d’autant, comme dit Cicéronlib. 4. de Rep. apud August. […] Paul qu’une citation de Ménandre, en Cor., chap. 15, 33, selon Norbert Hugedé, Saint Paul et la culture grecque, Genève, Labor et Fides, 1966, p. 91-92. […] Secte du IVe s. qui valorise la prière, comme le dit leur nom (grec euchomaï : prier, faire un vœu). […] [NDE] Gennadius de Marseille, prêtre et historien du Ve s., Suidas, encyclopédie grecque de date incertaine (entre le IXe et le XIIe s.) dont le titre a souvent été pris pour celui de son auteur, Trithemius (Johann von Heidenberg, 1462-1516) bénédictin allemand, astrologue et occultiste.
Marchant sur les traces des Grecs, qui l’avoient en si grand honneur, le regardoient comme une partie essentielle de l’administration publique, y avoient proposé une Magistrat. […] Le théatre Grec est un modelle qu’on nous exhorte d’imiter. […] Il a dû opérer des miracles de vertu ; les Grecs étoient des Saints à canoniser.
Cette mode infame nous vient du libertinage des Grecs, Græco more influxit. […] Cette raison n’est pas tout-à-fait vraie, l’idolâtrie Grecque & Romaine sont postérieures à Moyse. […] Baal, Moloc, Dagon, Artaste, contemporains de Moyse, étoit aussi un monstrueux assemblage de mascarades, que les Grecs & les Romains ont imité.
C'est une folie de se fatiguer, se tourmenter, crier, pleurer, gémir, contrefaire sa voix, chercher des attitudes, faire des mouvements, pour représenter des contes, peindre des folies, des vices, une courtisane, un fripon, un misérable, un ivrogne, se casser la tête, mettre son esprit à la torture, pour trouver ce qu'a pu dire une Reine des Scythes, un Empereur dans la lune, un Grec amoureux à sa Laïs, un Pourceaugnac à son Apothicaire : « Turpe est difficiles habere nugas stultus labor est ineptiarum. […] Michol en eût été moins offensée, si c'eût été une danse régulière, dont les Princesses se font un plaisir et un honneur, telle que la dansa Hérodias, lorsque dans la suite, par le commerce des Grecs les Juifs donnèrent dans les raffinements du luxe.
Je ne sache qu’un seul Peuple qui n’ait pas eu là-dessus les maximes de tous les autres, ce sont les Grecs. […] Revenons aux Romains qui, loin de suivre à cet égard l’exemple des Grecs, en donnèrent un tout contraire. […] On ne conçoit plus les marches des Armées Grecques et Romaines : le chemin, le travail, le fardeau du Soldat Romain fatigue seulement à le lire, et accable l’imagination. […] Je n’ai pas besoin de renvoyer aux jeux des anciens Grecs : il en est de plus modernes, il en est d’existants encore, et je les trouve précisément parmi nous. […] [NDA] Les Grecs n’avaient pas besoin de fonder sur l’amour le principal intérêt de leur tragédie, et ne l’y fondaient pas, en effet.
Le Théâtre des Grecs n’a rien qui l’égale : il eut été permis à ceux-ci de l’admirer ; mais elle doit inspirer de l’horreur à tout Chrétien qui déteste le blasphéme.
Tous les Acteurs des Grecs & des Romains jouaient masqués.
Il est probables que les chœurs des Pièces Grecques & Romaines étaient semblables à ceux de notre Opéra-Héroïque ; ces paroles du savant Ménage achèvent de nous le confirmer : « Les chœurs de l’ancienne Comédie étaient de vingt-quatre personnes ; ils étaient de quinze dans les Tragédies ; & ces quinze & ces vingt-quatre personnes parlaient même d’ordinaire toutes ensemble ».
Les Pièces de Théâtre d'où cette licence est bannie, et où l'on réprésente les actions héroïques des anciens Grecs, et Romains vous paraissent-elles dangereuses ?
Il n’y a pas un Philosophe ancien, soit Grec, soit Romain, qui n’ait regardé les spectacles, comme la source de tous les désordres.
Le Programme Parmesan avance que les Grecs avoient formé des établissements pour l’instruction des comédiens. Je ne sai où il a pris ce trait d’érudition : les Grecs avoient des prix pour les jeux du théatre, comme pour les jeux olimpiques & autres jeux ; mais ils n’avoient pas d’écoles théatrâles établies, comme à Parme, par autorité publique. […] Les suppots de Thalie sont Politheistes, leur Réligion admet la pluralité des Dieux ; ils adorent bien les actrices, ces divinités si bienfaisantes ; on veut adorer plusieurs Génies aussi : chacun le sien, l’Infant Duc ne prétend point de privilege exclusif, cette déification est singuliere ; on n’avoit point fait encore de pareilles apothéoses ; être divinisé pour avoir donné des prix à quelques Drames, & formé une école de comédiens ; c’est acquerir la Divinité à peu de frais : mais je crois que sans prendre un si grand essor, ni vers les Grecs ni vers l’Olimpe ; on peut faire honneur à la France, de ses divers établissements. […] Apostole Zeno rendit service au théatre Italien, non du côté des mœurs, il le laissa comme il l’avoit trouvé ; mais dans la partie litteraire, il reforma la scéne Italienne, comme Corneille avoit réformé le théatre François, en le soumettant aux bonnes regles ; introduisant le goût & l’imitation des anciens, la majesté des tragédies & la finesse des comédies Grecques, Romaines, & Françaises, qu’on ne connoissoit guere avant lui ; il y fit usage des chœurs, de la musique & de la danse, mais il les amenoit à propos, les lioit naturellement à ses piéces & fit comprendre qu’elles ne devoient être qu’accessoires ; & certainement depuis son regne les théatres innombrables de Venise, la Patrie, ne sont pas devenus plus chastes ; ainsi il reforma encore deux théatres en Italie, l’un régulier selon les idées de Zeno puisées dans l’antiquité, l’autre libre selon le caprîce des auteurs & des acteurs qui continua selon l’usage.
Le Chevalier de Segur, possesseur actuel du château, en fit voir les appartemens au Chanoine historien, & entr’autre il lui montra une grande salle oû Montagne tenoit ses livres : elle étoit belle, dit-on ; il n’en reste que des débris, des tablettes à demi-pourriets, & beaucoup d’inscriptions grecques & latines à demi-effacées sur les murailles & le plancher, qu’on ne manqua pas de recueillir avec soin, pour en enrichir le trésor de Gruter. […] Une vaste salle où il avoit ses livres & qu’on appelle sa bibliotheque, tout autour des tablettes, & sur la planche ornée & tapissée d’inscriptions grecques & latines dont plusieurs sont demi effacées, comme on voit dans couvents, les parloirs, les dortoirs pleins de sentences & d’images. […] 12. il y en a encore une grecque & une latine dans le même genre. […] 72, plusieurs autres grecques & latines sur le même sujet.
Qui croiroit que cette immense collection qu’on a mis en vente ne renferme que des pieces de théatre, imprimées ou manuscrites, de toutes les nations & de tous les siecles, depuis Thespis jusqu’a Vadé, depuis les grecs & les latins jusqu’aux russes. […] La tragédie grecque a dû être en vers : les dieux y jouent toujours quelques personnages, on doit les faire parler majestueusement comme les oracles, & on leur parle par des hymnes & des cantiques. […] Ses premiers essais furent des chansons contre les rudimens & les racines grecques ; aussi ne savoit-il ni grec ni latin : mais il faisoit des vers bouffons.
Sa plume qui est le truchement de ses pensées, et ses écrits le symbole de ses mœurs, font connaître, que ses œuvres sont l’image de son esprit, et son visage étant l’âme raccourcie de son naturel et le miroir de son cœur, montre par la débilité de son cerveau, que ses sens sont égarés, et que son jugement a sorti les bornesc de la raison, par ce grand débordement d’injures dont son libelle est rempli : Ce Casuiste semble avoir mal pris ses mesures, d’avoir voulu faire un parallèle, de la Profession des anciens Histrions, à celle des Comédiens ; d’autant qu’il n’y a aucune affinité ni correspondance entre leurs exercices, l’une étant un pur batelage et souplesse de corps, et l’autre une représentation d’une fortune privée, sans danger de la vie, comme témoigne Horace, en son livre, de Arte d, « Comedia vero est Civilis privataeque fortunae sine periculo vitae comprehensio » ; Je sais bien qu’il y en a plusieurs, qui ne sachant pas la différence de ces deux professions, confondent l’une avec l’autre, et sans distinction de genre, prennent leur condition pour une même chose ; Mais il y a une telle inégalité entre elles, qu’il est facile de juger par la diversité de leurs fonctions, qu’elles n’ont nulle conformité ensemble, car celle des histrions n’est comme j’ai déjà dit qu’une démonstration d’agilité de corps et subtilité de main, mais l’autre étant une action plus relevée, fait voir qu’elle est une école des plus belles facultés de l’esprit, et où la mémoire fait un office digne d’admiration ; l’antiquité nous apprend qu’autrefois les Romains avaient ces Bateleurs en quelque considération, à cause du divertissement qu’ils donnaient à leurs Empereurs, mais ayant abusé du crédit qu’ils avaient obtenus du Sénat, s’adonnèrent à toutes sortes de licences pernicieuses, ce qui obligea la ville de Rome de les chasser, et particulièrement un nommé Hyster, qui s’étant retiré à Athènes, fut suivi d’une bande de jeunes hommes, auxquels il enseigna ses tours de passe-passe et autres parties de son métier, et furent appelés Histrions, du nom de leur Maître, ces Libertins s’ennuyant de demeurer si longtemps dans un même lieu, prirent résolution de revenir à Rome pour exercer leurs jeux : Mais l’Empereur Sévère, ne pouvant souffrir ces Ennemis des bonnes mœurs, fit publier un Edit, par lequel ils furent pour la seconde fois bannis de tout le pays latin ; Lisez ce qu’en dit Eusebius, et Prosper Aquitanus, sur la remarque des temps et des siècles : Pour le regard des Mimes, ou Plaisanteurse, ils ont pris leur source d’un certain bouffon appelé Mimos qui signifie en langue grecque Imitateur, d’autant qu’en ses représentations il contrefaisait divers personnages, et imitait les façons des uns et des autres. […] A Nîmes, où il y a école de Théologie, pour ceux qui étudient au Ministère, il se représenta devant le Sieur d’Aubais et le Baron de la Casaigne Consuls, une excellente Tragédie des conquêtes de Pyrrus o, où les quatre principaux Ministres, à savoir le Faucher grand Controversiste, le Sieur Petit excellent en la langue Grecque, Pérol autrefois Jésuite, grand Philosophe, et le Sieur Roussel qui fut Ministre de Monseigneur de Rohan, assistaient avec quantité de leurs amis : A Montpellier pendant mes études il se fit quelques récréations entre lesquelles il se joua deux pièces, l’une tirée de Joseph, et l’autre de l’histoire de Perse, où plusieurs Ministres des lieux circonvoisins furent, et les deux Ministres de la ville, qui étaient le Faucheur à présent Pasteur en l’Eglise de Charenton et le jeune Gigort.
Cela étoit vrai dans le Paganisme, chez les Egyptiens, les Indiens, les Grecs, &c. […] La jeunesse Grecque formoit des pas mesurés, & ne respiroit dans ses chants, ses mouvemens, ses attitudes, que la liberté, la joie, le plaisir, les transports de Bacchus. […] Il prétend qu’elle n’est en France qu’à son berceau, que celle des Grecs & des Romains étoit plus parfaite, ce que je laisse à juger aux connoisseurs.
Le Genevois, qui n’a jamais connu sans doute de gens d’une vertu extraordinaire, ne veut pas qu’on peigne d’autres mœurs sur la scène Française qu’on n’ait point d’autres Héros ni d’autres Acteurs que ceux des Grecs. […] Si vous aviez le goût grec, vous n’y mettriez que des Courtisanes, des Parasites, des Ganymèdes et des Antinoüs : convient-il donc à de plats modernes d’oser mieux faire que les Anciens et de ménager les oreilles chastes ? […] On ne nous montre pas la Vertu dans les Collèges ; mais le Grec et le Latin ; c’est moins à nous rendre honnêtes gens que l’on pense qu’à nous donner un peu d’esprit et quelque vernis de savoir : cependant cette raison ne justifie pas les hommes, nous avons l’orgueil de penser que nous avons l’Ame naturellement plus élevée que les femmes, et nous nous croyons fort au-dessus de leurs faiblesses : nous prétendons avoir le cœur mieux fait et l’esprit plus solide ; c’est ce qui nous reste à prouver.
Je n’ignore pas que les Danses des Grecs avaient des mouvemens expressifs ; mais les Romains furent les premiers qui rendirent par de seuls gestes le sens d’une Fable régulière d’une certaine étendue.
[NDE] Salmonée = dans la mythologie grecque, fils d’Eole et d’Enarété.
Entre les Grecs aussi elles étaient appelées40 recluses, pour la même cause. […] C’est qu’ès écoles, on lit à la jeunesse les Comédies grecques d’Aristophane, et autres, et les latines de Plaute et de Térence. Item les Tragédies d’Eschyle, de Sophocle et Euripide en grec, et les latines de Sénèque. […] Voir le texte du canon, dans sa version grecque et latine, dans l’édition commentée de Zonaras, In Canones SS Apostolorum et Sacrorum Conciliorum tam Oecumenicorum quam provincialium Commentarii, Paris, typis Regiis, 1618, p. 9-10. […] è tôn épi skènè est l’expression du canon 18 des apôtres, dans sa version grecque.
Le théatre subsista toujours dans l’empire d’Orient avec le même éclat : témoins les Conciles & les Pères Grecs, les loix impériales qui en parlent. […] Ce ne fut que dans le neuvieme siecle, au commencement du schisme des Grecs, que Michel III, Prince sans religion & sans mœurs, fit jouer S.
Pourquoi les nôtres mêmes, jouent-ils avec des habillemens à la Romaine ou à la Grecque ?
On représente l’amour, non pas comme un crime, c’est une simple foiblesse, encore une foiblesse noble & agréable, la foiblesse des Héroïnes & des grands Hommes ; c’est une foiblesse que l’on a sçu si bien déguiser & embellir, qu’elle attire tous les regards, elle charme toutes les oreilles, elle séduit tous les cœurs ; le portrait que l’on en a fait est si flatteur, qu’on ne s’en lasse point, on ne souffre plus guères de Spectacles où elle ne se rencontre pas : c’est elle qui préside à toute l’action, elle est devenue essentielle aux Tragédies les plus sérieuses : en quoi la France a enchéri sur les Grecs & sur toute l’antiquité payenne.
Ce sage célebre, le plus sage des Grecs, dont la vie & la morale étoient si pures, que quelques auteurs ont voulu en faire un saint ; ce sage si différent des sages modernes, que par sa sagesse il s’attira l’indignation du théatre, dont les autres obtiennent les éloges, & se sont ses défenseur, qui y fut si indignement joué par Aristophane : disgrace que la philosophie de nos jours n’a pas à craindre.
La morale des anciennes tragédies grecques était beaucoup moins dangereuse que celle des tragédies modernes.
Jérôme, qui en rapportent un grand nombre des Poètes grecs et latins.
D’ailleurs, ils connaissent trop bien l’Antiquité pour ne pas savoir que les Grecs n’ont presque point placé cette passion dans leurs Poèmes dramatiques ; et que, lorsqu’ils en ont fait usage, ce n’a été que pour en inspirer de l’horreur, ou pour en tirer quelque sujet d’instruction ; comme on voit dans Phèdre et dans Andromaque.
Quoique parmi nous, la Langue Poëtique ne soit pas aussi éloignée du langage ordinaire qu’elle l’étoit chez les Grecs, & que leurs Poëtes ayent eu par-là un grand avantage sur les nôtres, il reste néanmoins assez de différences même dans notre Langue, entre le style de la Poësie & celui de la Prose, pour nous faire goûter le plaisir d’entendre un langage plus noble que celui qui nous est ordinaire. […] L’application s’en fait d’elle-même au style Poëtique ; il nous plaît jusque dans la Prose, lorsqu’elle peut oser s’en permettre l’usage ; & le Public en a fait l’experience dans Telemaque, dont la lecture a sçu l’intéresser pour le moins autant que celle de l’Odissée, malgré le grand avantage que les charmes du nombre & de la mesure donnoient au Poëte Grec sur l’Auteur François. […] On en a vû l’effet dans les représentations d’Esther & d’Athalie* qui ont fait sentir combien ce mêlange de Vers & de Musique donnoit d’avantage aux Tragédies Grecques & Latines sur les nôtres. […] Combien y a-t’il des personnes d’un âge mûr, & même de beaux esprits, à qui l’on pourroit appliquer ce qu’un Prêtre Egyptien disoit au Législateur d’Athenes, O Solon, Solon, vous autres Grecs, vous êtes toujours enfants ?
Le théatre d’Italie, quoique très-inférieur à ce qui fut depuis la scéne Françoise, (sur-tout depuis que Voltaire en tient le sceptre,) pouvoit être comparé à la scéne Grecque. […] Elles n’ont que le mérite de l’antiquité, d’un nom Grec, & la vénération de quelques litterateurs, qui n’en entendent pas la moitié, & qui pour cela même les admirent. […] Les Mahométans ni les Tartares n’avoient pu leur communiquer les ouvrages Grecs & Romains ; ils inventerent donc l’art, (cette conséquence n’est pas juste, les Indiens, les Japonois ont eu de tous les tems, des théatres, peut-être avant eux ;) mais par la tragédie Chinoise qu’on a traduite, on voit qu’ils ne l’ont pas perfectionnée.
Cette décoration, ce langage, tous tragiques qu’ils sont, n’exciterent ni terreur ni pitié, ni ne firent pleurer personne, jamais, je ne dis pas l’Evangile qui est fort éloigné de cette élégance, mais aucun des Saints Peres, ni Grecs ni Latins, quoique le théatre fût fort en vogue de leur tems, n’ont employé ces expressions prophanes, n’ont eu recours à ces métaphores, ni comparé ses souffrances divines avec les folies & les infamies de la scéne ; mais aujourd’hui on en est si enivré qu’on ne pense, qu’on ne parle, qu’on ne respire que théatre, comme tout l’étoit autrefois du burlesque & des pointes, & l’ Orateur en chaire en seme l’Evangile . […] Le même auteur des caractères trouve dans les comédies, le plus fidel portrait des femmes, & il prétend que pour ne pas blesser leur délicatesse, on emprunte les noms des femmes Grecques & Romaines les plus décriées, pour faire passer tout ce qu’on veut : le théatre Italien, dit-il, s’enrichit tous les jours des pertes que la nation fait dans l’honnêteté des mœurs. […] On entre dans quelque détail des petits chapeaux qui ne sont qu’une calotte, des grands chapeaux qui, comme un toit, mettent à l’ombre des innombrables formes de coëffures, en Clocher, en Calèche, en Bergère, en Chat, en Elephant, en Cilindre, en Rinoceros, en Doux sommeil, en Dannemarc, en Persienne, à la Grecque, &c. on se lasse de les compter.