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108. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68

La même chose arriva sous S.

109. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275

Or, parce que les hommes sont corrompus, il arrive ordinairement que dans la Comédie on nous représente l’amour ou indécent, ou déraisonnable.

110. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

La nouvelle de ses couches arriva le 15 à Vienne, la Cour & la Famille Royale étoit alors à la comédie ; l’Empereur & l’Impératrice Reine Apostolique, qui n’y étoient pas, y vinrent dès qu’ils eurent appris la nouvelle, sans doute pour remercier Dieu. […] Sur ces entrefaites arrivent les officiers de justice pour enlever les meubles, on dispute on crie, on se bat ; la femme s’empare d’un coffre sur lequel elle s’assit, on lui commande, de par le Roi, de l’ouvrir, elle réfuse, on l’ouvre par force, il en fort deux diables qui emportent les Magistrats. […] Pierre, son mari, qui la detestoit, en est tout-à-coup épris, quand on la lui enleve, Henri, qui ne l’avoit jamais vue, étant fugitif quand elle arriva, & n’étoit occupé que de sa conquête ne peut resister aux charmes de Blanche, & ne tue son mari jaloux, que pour la venger. […] On donne à choisir à la Reine, entre le poignard & le poison ; Edouard arrive tout-à-coup & la sauve, le Roi le poignarde, & Henri son frere, le poignarde lui-même, & vient ensuite se poignarder de désespoir.

111. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100

Les changemens arrivés par tout l’Univers, dans les langues recues, dans les mœurs, dans le goût, ne l’ont point fait oublier.

112. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368

C’est ainsi qu’on peut entendre les Auteurs qui nous apprennent que l’èxposition ne doit point apprendre ce qui va arriver.

113. (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500

Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais, 240 Combien l’on est coupable, lorsqu’on donne à la vertu les couleurs du vice et au vice celles de la vertu, et le mal qui arrive de là, là même.

114. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Il arriva quelques désordres aux portes de l’un et de l’autre de ces Hôtels, parce que les Comédiens exigeaient trop d’argent pour y entrer, et qu’ils commençaient leurs représentations trop tard pendant l’Hiver. […] La mort de Molière qui arriva le 17. […] Mais comme Sa Majesté Nous a pareillement ordonné d’empêcher à l’avenir qu’il n’arrive de semblables désordres, et d’établir dans les lieux destinés aux divertissements publics, la même sûreté qui se trouve établie par les soins et par la bonté de Sa Majesté dans tous les autres endroits de Paris : Le Procureur du Roi Nous a requis qu’il fût sur ce par Nous pourvu, afin que ceux qui voudront prendre part à cette sorte de divertissement, d’où présentement tout ce qui pourrait blesser l’honnêteté publique doit être heureusement retranché, aient la liberté de s’y trouver sans craindre aucuns des accidents auxquels ils ont été si souvent exposés.

115. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

le Maréchal-Ferrant, & presque toutes les pièces qui brillent sur son Théâtre, ne sont qu’un image de la vie des Artisans, sans qu’on leur fasse ordinairement arriver la moindre avanture, la plus petite catastrophe. […] Qu’arrive-t-il de là ?

116. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Que si vous rejetez de la République ceux qui exercent la Comédie, il faudra en même temps bannir les Parfumeurs, les Musiciens, et les Poètes, qui semblent aussi peu nécessaires ; et même il arrive ordinairement que les parties les plus nécéssaires sont celles qui paraissent le moins, et celles qui sont pour la nécessité sont moins honorées que celles qui sont pour l’ornement ou pour la volupté, comme les Boulangers sont moins estimés que les Pâtissiers, et les Laboureurs que les Orfèvres. […] c’est dans ces agréables divertissements que ces hommes trouvaient le charme de leurs ennuis, s’en servant aussi quelquefois comme d’un échelon pour arriver aux grandes charges en gagnant les volontés du peuple par ce moyen.

117. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Je veux que lorsqu’il aura entendu quelque Concert, on lui dise pourquoi tel ton charme l’oreille, et un autre la choque ; comment il se peut faire qu’un Musicien entre cent voix qui frappent en même temps le tambour de son oreille, distingue exactement celle qui a fait un faux ton, lui qui ne sait pas seulement s’il a un tambour dans l’oreille : de même comment il arrive que nous entendons divers sons à la fois ; et que nous soyons agités de diverses passions, qui s’expriment sur notre visage par rapport à tout cela. […] Le vrai et le faux, le juste et l’injuste paraissent alors d’une valeur égale ; comme il arrive dans une nuit obscure, où tous les objets sont de même couleur, parce qu’on n’en voit point du tout.

118. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

N’est-ce point qu’encore que l’homme ne prenne pas plaisir à être dans la misère, il prend plaisir néanmoins à être touché de miséricorde ; et qu’à cause qu’il ne peut-être touché de ce mouvement sans en ressentir de la douleur, il arrive par une suite nécessaire qu’il chérit et qu’il aime ces douleurs ? […] Il arrivera peut-être qu’un homme frappé interieurement par la force de ces paroles, voudra se convertir ; et que commençant à marcher dans la voie étroite, il nous dira : Je ne puis continuer dans une vie si pénible, si je ne suis soulagé par la vue de quelque chose agréable. […] Je ne m’étonne pas qu’alors il se soit trouvé des Saints, qui pour quelque temps aient laissé passer la Comédie, qu’ils ne connaissaient que sur le rapport des gens qui ne leur en faisaient pas des descriptions fort désavantageuses : Je ne m’étonne pas, dis-je, qu’il y ait eu des grands hommes qui aient alors trouvé ces amusements exempts de crime, et qui leur aient même donné une espece d’approbation, comme il est arrivé à la plupart des Saints que l’Auteur de l’Écrit réclame, quoiqu’ils soient en petit nombre. […] faut éviter sur toutes choses le scandale qui arriverait, si on portait le saint Viatique à ceux qui en sont indignes, comme sont les Usuriers publics, les Concubinaires, les Comédiens, ceux dont les crimes sont publics, ou qui sont excommuniés, ou dénoncés par leur nom ; s’ils ne se sont auparavant purgés par la Confession Générale, et s’ils n’ont satisfait à l’injure publique, comme il est de droit. […] On peut jouer si peu de chose à un jeu de hasard, et durant un temps si court, qu’il serait difficile de faire tomber dessus celui à qui cela arrive les excommunications lancées par les Canons contre ceux qui jouent à des jeux de hasard.

119. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53

n’avons-nous pas assez d’autres exercices licites, et usités dans l’Eglise, qui ne répugnent point à la sainteté des jours qui sont destinés à la prière et à la piété, pour témoigner notre joie, s’il arrivait qu’on ne pût pas différer cette réjouissance en autre temps ; sans avoir recours à des usages qui favorisent la nature corrompue, et qui nourrissent l’esprit du siècle ?

120. (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200

Il arrive la même chose à l’esprit qu’aux corps qui ont été mûs avec violence.

121. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127

Je me suis, il est vrai, conformé à ces règles dans ce que j’ai donné ; mais il est aisé de voir que ce qui m’a déterminé à tenir cette conduite, c’était le désir d’éviter la singularité, et la crainte d’être le seul de notre siècle qui osât opposer une digue à la prévention générale : j’ajoute que je n’ai suivi ces règles que lorsqu’elles m’ont paru conformes aux préceptes de la raison autant qu’à ceux des Maîtres de l’Art ; aussi lorsqu’il m’est arrivé de citer quelque dogme du grand Maître, j’ai toujours dit : Comme le veut Aristote ou plutôt la raison : la nature : le bon sens : le vrai : et autres termes semblables, ainsi qu’on peut le vérifier dans mes Ecrits.

122. (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201

Mais les Astrologues prétendent qu’ils ne se peuvent tromper, parce que leurs principes sont infaillibles, qu’ils s’élèvent au-dessus du temps, qu’ils entrent dans l’Eternité, et qu’ils consultent le Ciel pour apprendre de ses constellations ce qui doit arriver sur la Terre.

123. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Voici la harangue d’une femme dans l’assemblée : « Il y a quelque raison d’élire Glorieuse, il en pourroit arriver un grand avantage pour les femmes. […] Delà les cadenettes, les tresses, le queues, les bourses ; on vit arriver pour la chevelure des hommes, ce qui étoit arrivé pour la queue des chevaux ; on se prit pendant quelque tems de belle passion, pour les chevaux à courte queue ; ce qui fit dire à Bassompierre, quand il sortit de prison, après vingt ans, qu’il ne trouvoit d’autre changement dans le monde, si ce n’est que les hommes n’avoient plus de barbe, & les chevaux plus de queue ; bientôt on changea, on ne voulut que des chevaux à queue large & flottante.

124. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Il fut entousiasmé du spectacle, comme il arrive tous les jours. […] Un gros Prélat à demarche tardive Dans ce moment insolemment arrive, Et la molesse avec l’oisiveté Semblent avoir avec leurs mains douillettes Pétri son tein tout brillant de santé. […] Tout est present pour lui, & rien n’arrive en aucun temps que par sa volonté.

125. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105

Cette révolution religieuse arrive dans un siecle où toutes les religions sont indifferentes, par les mains d’une princesse & d’un prince philosophes, qui se font gloire de leur philosophie. […] Le Roi arriva à neuf heures avec sa cour, fut salué de cinquante coups de canons, & reçu par la garde russe avec tous les honneurs dus à son rang. […] Un étranger qui arrive croit tout voir dans le deuil & l’abattement, une morne tristesse répandue sur les visages, sur tous les états, sur-tout les grands qui perdent tout : on se trompe.

126. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103

Il en est arrivé de même des Poèmes Dramatiques : car depuis qu'ils ont été retirés des Théâtres anciens consacrés aux faux Dieux, ils n'ont plus été considérés comme une invention des Démons, et n'ayant plus rien de leur vieille et criminelle vénération, ils sont donnés au public, et portés jusques dans le Palais des Rois, sans aucun scrupule d'Idolâtrie ; On les regarde seulement comme les Chefs-d'œuvre d'un bel esprit ; et une parfaite imitation de la vertu des Héros, et tout ce que l'on y peut admirer sont les inventions du Poète, et le beau récit des Acteurs.

127. (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65

C’est l’emblème des mondains ; tout le jour ils nagent dans les voluptés de la chair, quelquefois par de faibles élans ils essayent de se tirer de là, et de s’élever aux cieux ; mais il leur en arrive justement comme à ces oiseaux aquatiques, dont le vol ne va qu’à friser de leurs ailes la superficie des eaux, et qui retombent incontinent.

128. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98

Ce qu’ils nous disent confusément et par lambeaux, quand ils nous font la description de leurs Théâtres, nous laisse, il est vrai, dans l’incertitude sur bien des articles, et ne nous donne pas une idée précise de la construction et des usages de la Scène ; mais c’est ce qui arrive tous les jours aux Ecrivains même les plus exacts, lorsqu’ils parlent de quelque chose que tout le monde a sous les yeux : il est rare qu’en pareil cas un Auteur se donne la peine d’en faire un détail circonstancié, parce que les vivants en sont instruits.

129. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

L’on sentait depuis long-tems que les Lettres avaient besoin d’un nouvel ornement, & que notre Théâtre n’était point encore arrivé au point de la perfection. […] Si ce malheur lui arrivait s’il se voyait chassé avec ignominie, ce ne serait point une preuve de son peu de mérite.

130. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344

Je dois donc me conformer à ses goûts ; autrement on me dirait que mon Livre est arrivé trop tard ; & je perdrais mon travail & mes peines.

131. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16

Ce que la plus simple Réflexion eût dû établir par tout, n’est point arrivé, parce qu’on n’a pas commencé par réfléchir.

132. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250

Si donc il est arrivé que le libertinage des Acteurs ait donné quelque peine à la pudeur des Ames Chrétiennes, il ne faut en cela qu'imiter les Empereurs qui n'ont jamais rien prononcé contre ces représentations, et qui se sont contentés d'en réformer l'abus, et d'imposer des peines rigoureuses contre ceux qui par leurs désordres corrompaient l'excellence de cette Poésie et la beauté de sa représentation ; il en faut chasser le vice qui se doit faire haïr partout, et conserver un art qui peut plaire.

133. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108

Pierre Lombard, évêque de Paris, a laissé, sous le nom de Sentences, un corps de théologie, que les bacheliers devaient autrefois commenter avant d’arriver aux grades supérieurs.

134. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54

Malheureusement M. de Montausier, qui étoit absent dans ce moment, arriva tout-à-coup, & le connut. […] Les Dames s’y rendent parées de leur mieux, les Messieurs y font de belles cavalcades au-tour des carrosses, & on voit arriver quantité d’hommes à pied déguisés en pâtissier ou en berger, qui portent chacun un fenetra sur la tête. […] S’il arrive quelque désordre, ne vient-il pas de ceux qui se croient à couvert de tout sous le masque ?

135. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381

La même chose arriva à Rome. […] Dans sa Comédie des Oiseaux, on dit à un Poëte qui arrive en chantant un dythirambe, cesse de chanter, dis ce que tu as à dire, τἱ λεγεις ειπε. […] C’est ce qui arriva dans une petite Ville d’Espagne, où un Comédien de Rome s’avisa de vouloir donner le Spectacle d’une Tragédie à un Peuple qui n’en avoit jamais vu un pareil.

136. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

On peut en conclure que les voisins sont en droit de faire déloger une Comédienne, et la police sur leurs plaintes ne manque point de la chasser ; ce qui arrive fréquemment dans les villes de province, où les Actrices ont moins d’éducation qu’à Paris. […] Dès qu’une Troupe arrive dans une ville, c’est une peste qui infecte tout, une armée de sauterelles qui ronge jusqu’à la racine la pudeur et la religion ; jamais grêle ne fit plus de ravage. […] Les filles de famille, les femmes mariées, qui, contre la volonté de leurs maris ou de leurs parents, auraient la bassesse de se donner à quelque troupe, ce qui heureusement n’arrive guère, n’auraient droit à rien, ces excès n’étant tolérés nulle part.

137. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

Aux lieux, pour qu’on ne fasse pas de nos églises des salles de spectacle, comme il n’arrive que trop souvent dans de certaines maisons de religieux, & de religieuses. […] Il ne rapproche point les anciennes pièces des nouvelles ; il n’examine point si ce qu’on dit des unes peut s’appliquer aux autres ; si les farces qu’on représentoit sous les empereurs payens, & contre lesquelles les pères de l’église lançoient tant d’anathêmes, ont quelque chose de commun avec nos pièces régulières ; si les changemens arrivés à nos mœurs n’ont pas amené ceux du théâtre.

138. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Le seul qu’on ne lui donne pas, & qu’il mérite, est celui de Lieu de débauche, sa situation est avantageuse, on y arrive par une longue allée plantée d’ormeaux, & il est entouré d’autres arbres de haute futayé, dont le feuillage met à l’abri du soleil ; une magnifique salle s’éleve dans le fond ; l’architecture en fait honneur à l’artiste, & la décoration superbe & très agréable, en fait beaucoup au peintre, il y a de tous côtés des caffés bien distribués, on y trouve toutes sortes d’amusemens & de rafraîchissemens, & d’occasions de péché. […] Telles sont les précautions qu’on est obligé de prendre contre la Peste ; l’expériance de mille accidens funestes arrivés aux spectacles, en a fait sentir le besoin ; à peine encore les plus rigoureuses précautions suffisent-elles.

139. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

L’Enfant dans son Histoire du Concile de Constance rapporte que quand l’Empereur y arriva, les Evêques Anglois firent représenter devant lui en 1417 une Comédie ou Moralité sur la Naissance du Sauveur, l’arrivée des Mages, & le massacre des Innocens, Sujet fort Tragique, qui a aussi paru sur notre Théâtre, aussi bien que la Décollation de S. […] Le même malheur arriva à Dryden, qui avoit fait un Traité sur la Poësie Dramatique, pour montrer la supériorité des Poëtes Anglois sur les François.

140. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -

D’où il arrive que ceux qui ont plus de présomption que de capacité, se persuadent, contre l’expérience, qu’avec une grande théorie on ne peut faire d’ouvrages pitoyables : que ceux qui ont un peu plus de talens que de suffisance, ou un véritable génie n’osant enfreindre les loix, perdent des années & beaucoup de veilles à lutter contre leur esclavage.

141. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93

Aussi le mieux qui puisse arriver au spectateur, c’est que les premieres Scènes de chaque Acte, ne l’affectent que très-foiblement.

142. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178

C’est, ajoute-t-il, ce qui est arrivé à la tragédie sur la plûpart des Théatres ; au lieu des grandes actions, des sentimens généreux, qui excitent le courage, la vertu, l’émulation, la compassion, la crainte, l’estime, l’admiration ; on ne voit presque plus, par le mauvais goût du siécle, que des intrigues de galanterie où des héros effeminés, font les pitoyables personnages d’amans passionnés. » Il est rare que les hommes soient agités de deux grandes passions dans le même tems.

143. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7

Cela sans doute est arrivé quelquefois : mais plus communément c’est le Théatre qui a embelli les autels, & les actrices les divinités qu’on y adore, par les ornemens qui en ont fait la parure, par les cantiques qui les célebrent, & les divertissemens qui solemnisent leurs fêtes.

144. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339

L’action paraît déjà commencée ; on est curieux de s’instruire des événemens qui sont arrivés, qui troublent les Personnages même avant qu’on les ait vu agir.

145. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295

Lorsque nous sommes arrivées chez moi, une calèche me dérobait si bien aux regards, que personne de la maison ne m’a reconnue : nous sommes montées pour attendre Mr.

146. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88

Quand Dieu permet que ces choses arrivent, c’est alors qu’il est plus en colère.

147. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -

[NDA] C’est ainsi qu’arrivent les réminiscences, les rêves, et tous ces mouvements communicatifs à l’âme, où les plaisirs et les peines sont bien réels.

148. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Que si cela ne suffit pas encore, ce qui est arrivé, dans Paris à la vue de tout le monde sera une conviction indubitable du peu d’estime que cet illustre Prélat fait des Comédiens. […] Quoi qu’il puisse arriver que la vue des Comédiennes n’excite dans les spectateurs aucune mauvaise pensées, tandis qu’ils sont actuellement à la comédie ; elle laisse néanmoins toujours des idées que le diable saura bien réveiller, quand il trouvera l’occasion. […] Les grandes chûtes ont leurs préparations et leurs progrès, et il arrive souvent qu’on ne succombe a de grandes tentations ; que parce qu’on s’est affaibli peu à peu en des occasions, qui ont paru de peu d’importance. […] » « Malheur , dit-il, à celui par qui les scandales arrivent.

149. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Dryden qui ne conçoit pas bien comment cela est arrivé, se demande à ce sujet : « Si son père l’a mis au monde inspiré par une convoitise plus divine qu’humaine. […] Et quand ils ont mis leurs affaires dans cette situation, ils peuvent conclure qu’ils sont en bon chemin pour arriver à une haute fortune. […] Lorsque La Mode et Tory son valet arrivent, ils trouvent le pont-levis du Château levé, les portes barricadées, un gros mousqueton bandé pour répondre à la demande civile qu’ils font. […] Car il peut arriver qu’il s’y trouve quelque malheureuse qui gémit de son état déplorable. […] Oui, c’est ce qui arriverait, si nous ne la méprisions pas cette Religion ; mais tandis que les principes seront mauvais, la vie sera mauvaise aussi.

150. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Si l’aumône est un précepte divin, si l’empressement et la fidélité à le remplir, sont des vertus essentielles, où en sera le mérite et la gloire, si nous n’y sommes portés que par l’attrait du plaisir ; si nous n’arrivons à sa pratique exacte que par le mépris ou l’oubli de nos premières obligations, ou qu’en nous exposant à perdre l’innocence des mœurs ? […] et sommes-nous donc tous arrivés à ce dernier degré de corruption, qu’il n’y ait plus rien de propre à nous captiver, que ce qui fomente les passions ou offense l’honnêteté publique ? […] Le premier se contenta de lui répondre insolemment « que ce qui pouvait arriver de mieux à l’empereur ; c’était que le peuple s’occupât de Bathylle et de Pylade »(Hist. […] A quel degré de dépravation n’est-on pas arrivé, quand on cherche le plaisir au détriment de sa propre existence ! […] Or, on sent assez ce qui doit arriver de désordres dans la société, avant qu’il ait pu l’apercevoir.

151. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Le prétendu Théologien ne les a point déguisés ; et Dieu a permis qu’il soit arrivé aux Comédiens en cette rencontre, ce qui arriva au malheureux Balac Numer.

152. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Tout ce qui doit arriver est prédit, et le changement futur des Monarchies est narré comme si c’était une chose déjà passée. […] » Au lieu, dis-je, de ces paroles et de ces sentiments, qui marquent si bien que Dieu lui avait fait voir par avance ce qui devrait arriver, on la représente comme une femme troublée par des doutes, occupée de pensées toutes charnelles, et partagée entre la honte, la complaisance, la vaine gloire, et la vue affreuse des derniers désordres ; car c’est ainsi qu’on la fait parler. […] Il nous est défendu de souhaiter qu’il arrive quelque scandale, afin de procurer ce bien ; mais nous devons souhaiter qu’ils reconnaissent leur faute, et que l’Ecriture Sainte ne paraisse jamais sur le Théâtre, puisqu’on ne saurait l’y faire paraître sans l’altérer et sans la profaner.

153. (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20

Nous croyons qu’un fait peut être véritable, quoique nous ne comprenions pas la manière dont il est arrivé : &, pour nous persuader de son existence, il nous suffit que des témoins irréprochables nous en assurent.

154. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119

Les années ne couvrent point les crimes, et on ne perd jamais le souvenir des mauvaises actions ; elles ont cessé d'être des crimes, et elles deviennent des exemples ; on rend plaisir à voir représenter dans la Comédie ce qu'on y peut faire en sa maison, ou à entendre ce qu'on y peut faire: On apprend l'adultère en le voyant représenter, et le mal qui est autorisé publiquement a tant de charmes, qu'il arrive que des femmes qui étaient peut-être chastes lors qu'elles sont allées aux Spectacles en sortent impudiques.

155. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163

C’est ce qui arrive toujours, quand on n’en voit que l’image ; mais l’image ne peut plaire sans remuer le cœur, et ce mouvement qui l’amollit et le corrompt a d’autant plus d’effet qu’il est plus doux et qu’il avertit moins.

156. (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438

Denis, et y avaient fait bâtir une grande maison pour y recevoir les Pèlerins et les pauvres Voyageurs qui arrivaient trop tard pour entrer dans la Ville, dont les portes se fermaient en ce temps.

157. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12

C’est en cela qu’est l’artifice du Théâtre, et c’est aussi en cela que consiste l’illusion et le danger : car on ne se défie point de l’amour ni de l’ambition, quand on en fait que sentir les mouvements, sans en éprouver les inquiétudes ; et cela arrive toujours quand on n’en voit que l’image ; mais l’image ne peut plaire sans remuer le cœur, et ce mouvement qui l’amollit et le corrompt, a d’autant plus d’effet qu’il est plus doux, et qu’il avertit moins.

158. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Il commence, il croît, il arrive à son comble : il est peint de toutes les couleurs propres à flatter l’imagination, à pénétrer aisément dans l’esprit, et à empêcher que le charme par où il peut séduire, ne languisse un moment. […] Mais comment donc arrive-t-il que les mêmes choses qui nous blesseraient dans l’entretien, ne nous déplaisent pas au Théâtre ? […] Un Sceptique ne connaît ni principes de conscience ni motifs de vertu ; il n’a ni crainte ni espérance d’un avenir qui lui servent de frein : il ne consulte que ses penchants, son plaisir, son ambition, son avarice : il lui importe peu par quelles voies il arrive à ses fins, pourvu qu’il y arrive, il est content, il est en repos.

159. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Il est des tentations qui arrivent par hasard, par nécessité ; Dieu nous y donne sa grace. […] La vanité des mots l’emporte sur la vérité des choses, la scène, cette prétendue école des mœurs, où l’amour propre ne vient reconnoître que les torts d’autrui, & où les vérités le plus lumineusement présentées n’ont que le stérile mérite de délasser un moment le désœuvrement & la frivolité, sans arriver jamais à corriger le vices, ni à réprimer la manie des faux airs dans tous les genres & le ridicule de tous les rangs.

160. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

« Lorsque une fois l’on s’est accoutumé à se nourrir des vaines jouissances du monde, le goût des choses spirituelles s’amortit et s’éteint insensiblement, et bientôt on arrive à une complète ignorance des choses divines. […] « Ce n’est pas lorsque la chute devient visible qu’elle a commencé à s’opérer : les chutes de l’âme sont lentes, elles se préparent longuement, elles procèdent par progressions insensibles, et souvent il arrive que nous ne succombons aux tentations que parce que nous avons négligé de nous prémunir contre elles dans des occurrences qui ne nous semblaient que de peu d’importance ; car il est certain "que celui qui méprise les petites choses tombera peu à peu".

161. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Il arrive presque toujours, dans les Ouvrages dramatiques d’aujourd’hui, que les désordres de cette passion sont récompensés ou conduisent à une fin heureuse : dans Andromaque, au contraire, ils sont punis avec toute la sévérité qu’ils méritent. […] L’amour de Sévère, qui arrive dans l’intention d’épouser Pauline, n’étant pas instruit de son mariage ; et la vertu dont tous les deux donnent de si grandes preuves, sont des leçons admirables pour mettre un frein à cette dangereuse passion.

162. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93

Car quoique les assemblées des Chrétiens dans les Eglises soient des moyens qui servent excellemment à cette sanctification ; s’il arrive toutefois qu’elles aient cessé en partie en quelques lieux par le relâchement de la piété ; les fidèles ne laissent pas d’être tenus de renoncer à ces vaines et profanes récréations en ces saints jours, afin de les passer saintement.

163. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294

Enfin le caractère de Chrisale d’un bout à l’autre, peut servir d’école à tous les Auteurs de Comédie de Caractère ; cet homme ne se dément jamais, et dans le cours de la Pièce toutes les fois qu’on l’excite à parler avec vigueur, et qu’on parvient à l’échauffer contre sa femme, dans le temps même qu’il prend son parti et qu’il est dans la plus grande colère, on voit toujours ce qui en arrivera lorsque sa femme paraîtra devant lui.

164. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

Suivant Plutarque c’était le 18 jour, auquel arriva le rapt des Sabines.

165. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Autre Dame, les yeux bandés, la balance à la main ; elle est conduite par une laide & vieille Dame appelée le nécessité, elle passe, & les Muses arrivent, qui donnent aux Jésuites des pleines cruches d’eau de l’Hypocrene : le Bédeau de l’Université, avec leurs masses, vont les recevoir, les Capucins & les Cordeliers qu’on traite fort mal, vont leur faire la cour. […] La complaisance des Actrices n’est pas aussi éloignée : leurs amans n’ont pas un si long voyage à faire pour arriver à leur cœur. […] Dix, vingt, trente personnes sont à la fois sur le théatre, jouant, causant ; on mange, on boit ; les laquais vont & viennent ; un carrosse arrive.

166. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Il faut donc, pour arriver à ce but, leur laisser toute liberté ; en bannir la licence, non par la censure et les prohibitions, mais par des loix sages et séveres. […] C’est pourtant ce qui pourra arriver, si on leur laisse une liberté absolue ; ainsi les magistrats doivent avoir l’autorité de leur fixer les quartiers où ils doivent s’établir. […] c’est pourtant ce qui est arrivé.

167. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Le terrible accident, arrivé à Henri II, qui mettoit tous les Jeux en horreur, & la révolte naissante de Luther, qui, par ses maximes relâchées, venoit de secouer le joug de la vraie Religion, permettoient-ils d’espérer qu’au Concile de Trente, & dans les Parlemens de France, on auroit d’autre objet, que tout ce qui pourroit contribuer à l’austere Réformation des Mœurs, & à la plus réguliere Observation de la Discipline ? […] Dans les Tragédies, il est la source de tous les malheurs qui arrivent aux hommes ; dans les Comédies, il a pour but l’union la plus légitime.

168. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Le prince d’amour ou le lieutenant du prince d’amour ; dont l’élection a eu lieu le jour de la Pentecôte ; il est en corset et culottes à la romaine de moire blanche et argent, tout unie ; le manteau uni glacé d’argent, chapeau à plumets, et de figure avantageuse ; il est précédé à la procession par des tambours, et des violons qui jouent l’air du prince d’amour ; il a son guidon, son capitaine des gardes, ses bâtonniers, et autres grands officiers, qui l’accompagnent à la procession, ils ont tous dans ce travestissement assisté à la messe à la métropole ; l’abbé de la ville, le lieutenant du prince d’amour, et tous les fonctionnaires de leur suite, ont de gros bouquets à la main, avec lesquels ils saluent les dames et toutes les personnes de leur connaissance. » Après un autre intervalle on voit arriver : « 39. […] J’ai lu l’espèce de justification qu’a prétendu faire le sieur de Haitze v, de cette procession ; et quoi qu’il la consacre à la postérité, dans les termes les plus pompeux, il n’a pu arriver au but qu’il se proposait. […] » Des contrées de l’Orient il est arrivé un âne, beau et fort, et propre à porter des fardeaux. […] « Pour ôter, dit-il, les occasions de division et de scandale qui arrivent ordinairement dans cette fête, il est ordonné de la faire à tour dans chaque église, de même que la cavalcade qui se faisait dans la ville. » L’on faisait la fête des fous dans les deux cathédrales10 de Saint-Jean et de Saint-Etienne, et dans les deux collégiales de Saint-Paul et de Sainte-Madeleine, pendant les fêtes de Noël ; les prêtres, le jour de la Saint-Jean, les diacres et les sous-diacres, le jour de la Saint-Etienne ; les enfants de chœur et les chantres, le jour des Saints-Innocents. […] On lui nomme plusieurs personnes ; on arrive enfin à celui de la femme du prévôt : il répond oui.

169. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66

Et qu’est-ce qu’il en arrive ?

170. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Quelques françois nouvellement arrivés dans une ville d’Allemagne, formerent le projet d’aller siffler au spectacle, comme l’on siffle à Paris, & se munirent de sifflets. […] Son pere & son frere arrivent, se moquent de lui, il n’écoute rien, il envoie au plus vîte une belle lettre aux comédiens pour leur offrir sa piece, il prétend encore qu’on porte au milieu de la piece le buste de l’Apollon de cinquante ans ; un amour le couronnera de mirthe & lui donnera son flambeau, Mars le couronnera de laurier & les Graces d’une guirlande de fleurs ; on chantera des odes, des vaudevilles, des sables, des madrigaux, en son honneur, où l’on tâchera de l’imiter. […] Ils perdent le train de leurs études, & prennent du goût pour la dissipation ; & cet inconvénient, tout grand qu’il est peut-être, le moindre qui puisse en arriver. […] Un pere qui reçoit son fils prodigue, un voyageur qui soulage un homme blessé par des voleurs, un pasteur qui cherche une brebis égarée, un riche qui refuse l’aumône aux pauvres, un pharisien & un publicain qui prient dans le temple, n’ont rien de contraire à la nature, il arrive tous les jours des faits pareils : mais un chat qui parle, une belette qui raisonne, des souris qui tiennent conseil, sont rire les enfans mêmes à qui on donne des pareils docteurs.

171. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

A gauche c’est le célèbre temple de Junon ; la ville où vous arrivez, c’est Mycène ; & ce palais, témoin de tant de sanglantes aventures, est le palais des descendans de Pélops ». […] Un voyageur qui veut arriver promptement au terme de sa course, ne s’amuse point à considérer le chemin qu’il a parcouru, il ne regarde point en arriere, il n’est occupé que de son but, il l’a sans cesse présent à ses yeux ; & lorsqu’il est prêt à l’atteindre, il en fait encore l’objet de ses desirs & de ses craintes. […] On y voyoit arriver de toute la vaste étendue de son Empire, des Ducs & des Comtes, qui eux-mêmes étoient suivis d’une Cour brillante, & faisoient une dépense égale à celle des Rois.

172. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

Car c’est un énorme fardeau que ce péché… Et quoiqu’il puisse arriver que.… votre époux néanmoins en doit aussi porter sa part. […] N’envions pas la destinée de ces sortes de martyrs de leur passion : ils n’en seront pas quittes pour y avoir follement sacrifié leur vie, comme il arrive en tant de rencontres. […]  » Voilà un compliment fort extatique pour être adressé à une prostituée : il pourrait bien arriver qu’un autre Ange que de lumière en récompensât quelque jour Mr Le Digne.

173. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

La passion du Duc pour les spectacles étoit si connue à la Cour de France, que toutes les fois qu’il y vint négocier quelque affaire, ce qui arriva souvent, on ne crut pas trouver des meilleurs moyens pour le gagner, ou pour lui marquer sa satisfaction, après le traité, que de lui donner la comédie. […] Évremont font le détail de quelques avantures qui lui sont arrivées en Italie, en Espagne à son occasion.

174. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Ce désordre arrive presque toujours quand le théatre ose porter ses mains sacrilèges sur les choses saintes, ce qui a fait défendre absolument chez les Protestans toutes les pieces tirées de l’Ecriture. […] Un jour qu’ils faisoient entr’eux un grand repas, arrive un pâté de perdrix de la part de quelqu’un qui ne se nommoit pas.

175. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

En effet, la raison veut qu’on supporte patiemment l’adversité, qu’on n’en aggrave pas le poids par des plaintes inutiles, qu’on n’estime pas les choses humaines au-delà de leur prix, qu’on n’épuise pas, à pleurer ses maux, les forces qu’on a pour les adoucir, & qu’enfin l’on songe quelquefois qu’il est impossible à l’homme de prévoir l’avenir, & de se connoître assez lui-même pour sçavoir si ce qui lui arrive est un bien ou un mal pour lui. […] Les ombres diront-ils, changent d’apparence à divers points de vue ; ce qui n’arrive pas de même aux surfaces planes.

176. (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435

Il arrivait même souvent que la malignité qui accompagne toujours la satyre, les indiquait par des portraits si vifs et si naturels, qu’il était presque impossible de les méconnaître.

177. (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435

Cependant qu’en est-il arrivé à ces Juges Chrétiens, sinon la bénédiction des gens de bien ?

178. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Ne l’a-t-on pas éprouvé du temps de Molière, qui avait presque toujours en vue de jouer quelqu’un en particulier dans ses Pièces ; ne peut-on pas l’éprouver encore, et ce qui est arrivé du temps de Molière, ne peut-il pas arriver encore tous les jours dans vos Comédies, et n’y arrive-t-il pas en effet. […] Vous en demeurez d’accord page 46, en ajoutant pourtant que tout cela n’arrive que par hasard. […] Qu'un Gentilhomme porte l’épée tant qu’il voudra, pourvu qu’il ne s’en serve jamais hors des actions militaires pour tuer personne, quand il arrivera par hasard qu’en se défendant il donnera la mort à celui qui l’aura attaqué, il faudra qu’il gémisse devant Dieu d’avoir trempé les mains, quoique innocemment, ou malgré lui dans le sang de son frère, et qu’il demande grâce et à Dieu et aux hommes. […] D’où vient tout cela, c’est qu’infailliblement la Comédie telle qu’elle est à présent, excite pour l’ordinaire, réveille et fortifie les passions dans l’âme de ceux qui y assistent : cette heureuse harmonie y est dissipée ou altérée, et ce n’est que par accident que cela n’arrive pas toujours. […] Que s’il les laisse dans l’exercice de leur profession, la Politique ne manquera pas de raisons pour le mettre à couvert et pour l’excuser des mauvaises suites qui arrivent contre son intention, et qui n’arriveraient peut être pas, si les Comédiens étaient plus fidèles à suivre les Ordonnances qui leur défendent de mêler rien de déshonnête dans leurs Pièces de Théâtre.

179. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Il y a bien des gens qui étouffent de mauvais desseins, parce qu’ils manquent d’adresse pour s’en exprimer ; et il arrive aussi quelquefois que des personnes, sans être touchées de passions, et voulant simplement faire paraître leur esprit, se trouvent ensuite insensiblement engagées dans des passions qu’elles ne faisaient auparavant que contrefaire. […] N’ont-elles pas lieu de croire, que ce qui arrive sur le Théâtre, arrivera pour elles, et que tous les avis qu’on leur donne aboutiront au même but ? […] Ainsi l’on montre le chemin à ceux qui seront possédés de la même passion de se servir des mêmes adresses pour arriver à la même fin. […] Malheur, comme l’on sait, à ceux par qui il arrive !

180. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Nos Auteurs modernes, guidés par de meilleures intentions, font des Pièces plus épurées ; mais aussi qu’arrive-t-il ? […] Que serait-il arrivé dans la suite ? […] Que pourrait-il nous arriver de pis que de ressembler aux gens qu’il nous peint, même à ceux qu’il nous fait aimer ? […] Quoiqu’il arrive, il faudra que ces gens-là réforment leurs mœurs parmi nous, ou qu’ils corrompent les nôtres. […] Voilà ce qui arrive, lorsqu’on soutient à la fois deux propositions contradictoires.

181. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Il est vrai que cette planette errante pourroit être embarrassée dans son vol, & faire la culbute, si la corde venoit à casser, comme il arriva à la N. qui demeura suspendue par la queue de sa robe, très-peu majestueusement pour une Déesse. […] Il faut plusieurs personnes pour porter cette longue grandeur, & écarter tout aux environs, pour laisser un plus vaste espace, surtout quand il vient plusieurs queues à la file, ce qui allonge infiniment la procession, afin qu’on ne mette pas inconsidéremment le pied sur la grandeur, ce qui l’appetisseroit & la feroit tomber ; & ainsi un homme est arrivé long-temps avant sa robe.

182. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

J’avoue , dit-il, que la comédie peut corrompre les mœurs quand la gayeté degenere en licence  ; ce qui n’arrive que trop souvent, ou plutôt ce qui arrive toujours de mille manieres par le reste de la piéce, le libertinage des acteurs & des spectateurs, l’immodestie des actrices, des décorations, &c.

183. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Il arrive encore souvent que les pieds & la chaussure d’une Danseuse allument le feu de l’amour dans un cœur aisément inflammable, à qui, comme à la poudre à canon, il ne faut qu’une étincelle pour causer une violente explosion ; aussi les Danseuses ont le plus grand soin de leur chaussure. […] L’homme vertueux, comme un voyageur courageux, franchit tous les obstacles pour arriver au terme heureux de l’éternité.

184. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

« S'il n’y avait ni fripons, ni flatteurs, [Alceste] aimerait tout le monde »dc  ; c’est-à-dire que si sa soupe n’était pas quelquefois trop salée il la trouverait toujours bonne : il faut donc pendre tous les Cuisiniers parce que ce malheur leur arrive à tous quelquefois ? […] , p. 41, note (b) : « […] mais voilà ce qui nous arrive à nous autres petits Auteurs.

185. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Ces cas n’arrivent pas : un cœur assez bas et assez débauché pour prendre de pareilles femmes, est bien éloigné d’avoir du goût pour le ministère et pour la piété. […] ) Ce cas, quoique rare, peut arriver.

186. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Dans un si grand éloignement de tems & de lieux, après tant de révolutions arrivées depuis quatre mille ans dans cette partie du monde, théatre d’une infinité de guerres & de vicissitudes, on doit avoir perdu les traces de la plupart des choses & des personnes. […] Quelques-uns ont dit avec Grotius que l’histoire de Judith n’étoit pas un fait réellement arrivé, mais une longue parabole, telle qu’ils croyent être le livre de Job, deux pieux Romans faits pour instruire les Juifs, & ranimer leur courage ou soutenir leur patience par ces héroïques exemples, ce qui sans être absolument contre la foi, est du moins très-peu vrai-semblable ; tant de noms, de circonstances, de faits si précis, ne permettent guere de douter que ce ne soit une véritable histoire, un peu embellie dans la narration. […] Le jour arrive où elle doit combattre ; elle ajoute à ses austérisés, elle couvre sa tête de cendre, elle se prosterne devant Dieu, elle verse des larmes, elle pousse des soupirs, & fait à Dieu cette fervente priere que l’Esprit Saint a conservée, pour obtenir sa protection & ses lumieres, & ne va s’habiller qu’apres avoir obtenu le secours qu’elle demandoit.

187. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Je ne prévoyais point que cela dut arriver si tôt et l’impatience que j’avais de n’être plus à charge à mon Père, me rappelait au projet de monter au Théâtre. […] J’arrivai donc, je débutai avec succès ; mais j’avoue en même temps que je trouvai la troupe composée de sujets si méprisables pour les mœurs et les talents, que je me reprochai ma précipitation ; si j’avais des chagrins à essuyer d’une association pareille, j’en étais bien dédommagé par les bontés, les politesses généreuses que je recevais d’une bonne partie des Magistrats du Parlement de la Province et particulièrement de l’illustre et respectable famille de Mr. le President à Mortier de C. […] Il me fallut toute la passion que j’avais pour le Théâtre, pour que ces premières épreuves et un accident terrible qui m’arriva ne m’en dégoutassent pas pour jamais.

188. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33

On sort d’un pareil Spectacle plus suffisant, plus orgueilleux & plus impertinent qu’on n’y étoit entré ; on est bien résolu d’éviter le ridicule du vice, c’est-à-dire, samaniere d’être extérieure ; mais on est déterminé d’en conserver le fond, s’il est intéressant pour nous de le conserver : c’est ce qui fait que la Comédie parmi nous n’a produit d’autre effet jusqu’ici, que de supprimer le ridicule du vice, sans le détruire ; & il étoit naturel que cela arrivât ainsi, puisque généralement parlant, la Comédie a lancé tous ses traits plutôt sur la maniere d’être extérieure du vice, que sur le fond du vice.

189. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

Or dans six ans & demi il arrive bien des choses, sans compter le chapitre des accidens.

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