/ 334
279. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

L’Auteur répond aux autorités et aux raisons du prétendu Théologien : nous les avons vues dans les Ouvrages précédents.

280. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

Il est vrai que c’est une des merveilles de la religion chrétienne de réconcilier l’homme avec soi-même en le réconciliant avec Dieu, de lui rendre la vue de soi-même supportable : aussi n’est-ce pas en arrêtant l’homme dans lui-même qu’elle produit tous ces effets merveilleux ; ce n’est qu’en le portant jusqu’à Dieu, et en le soutenant dans le sentiment de ses misères, par l’espérance d’une autre vie qui l’en doit entièrement délivrer.

281. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

Il est vrai, que les anciens Pères, en parlant de la sorte, avaient principalement en vue certains jeux de théâtre, qu’on appelait Majuma, dont les Empereurs firent retrancher ce qu’il y avait de plus dissolu, et de plus honteux : mais quelque réforme qu’on y ait fait, saint Chrysostome ne laisse pas de les appeler des écoles d’adultère et de libertinage : non pas qu’on représentât des actions sales sur le théâtre, ce que ces pieux Empereurs n’auraient pas souffert ; mais parce que les Comédiens de l’un et de l’autre sexe ne s’étudiaient qu’à se servir de paroles et de gestes affectées, qui n’étaient propres qu’à remplir l’esprit de mille idées impures et le cœur de mauvais désirs.

282. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Les spectacles étaient absolument contraires à ses vues : ils n’auraient prêché que l’humanité, et cette qualité du cœur est incompatible avec le métier de Soldat, que faisaient tous les Spartiates. […] Quant à moi, voici ma manière de juger : ce n’est point parce que parmi les gens de lettres et les Philosophes il y a des envieux, des plagiaires, des critiques de mauvaise foi, que je vous crois un malhonnête homme ; c’est parce qu’entre tous les Ecrivains du jour, vous vous distinguez par votre malice envers ceux qui vous déplaisent ; c’est parce que vous voulez rendre odieux des gens qui ne vous ont jamais fait de mal ; c’est parce que vous dénigrez une profession que des Saints et des Philosophes approuvent et qu’ils encouragent ; c’est parce que vous accusez de mauvaises mœurs et de friponnerie des gens que vous ne connaissez que de vue, et qui ne vous ont assurément jamais rien volé ; c’est parce qu’en voulant avilir et diffamer le talent des Comédiens, vous dégoûtez les honnêtes gens de l’exercer, et vous vous opposez ainsi à ce que cette profession s’anoblisse et se purifie des abus qu’on peut encore lui reprocher.

283. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Eschyle fut appellé le pere de la Tragédie, parce qu’il la tira de son état rude & grossier, comme dit Quintilien, rudem ac impolitam Tragædiam aliquantulum illustravit, & il mérita surtout ce titre, pour avoir compris le premier, qu’il falloit écarter des yeux des Spectateurs la vue des meurtres : c’est ce qu’on lit dans Philostrate.

284. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

Si vous étiez en bonne santé, si vous aviez les sens tranquilles, la vue libre, vous vous rendriez à une conclusion qui justifie un plaisir.

285. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

L’autorité s’est abusée cruellement en perdant de vue que les souverains ne parviendront jamais à perfectionner l’art de bien gouverner, si ce n’est en faisant triompher la saine morale, et en instruisant les peuples pour les rendre plus heureux.

286. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614

de la Dixmerie, a, 195 Lettres sur l’état présent de nos Spectacles, avec des vues nouvelles sur chacun d’eux, particuliérement sur la Comédie Françoise & l’Opéra. […] L’une de ces vues nouvelles est de proposer, page 371, la suppression de ce qu’on nomme le quart des pauvres qui se retient sur la recette des Spectacles ; retenue que l’Auteur dit vexer les Comédiens, & les mettre hors d’état de fournir, sans s’obérer, à la pompe & à la dignité de leur Spectacle.

/ 334