Vous ne sauriez croire combien l’Opéra est utile à quiconque cherche les plaisirs faciles et vifs.
» Tout ce Discours est rempli de traits vifs Ibid. p. 276. […] Illicites et nuisibles, parce que des Auteurs Comiques qui n’ont point d’idée juste de la véritable piété, se mêlent de discerner la fausse dévotion d’avec la véritable, et que sous prétexte de s’en prendre aux hypocrites, ils tournent en ridicule tous les dehors de la piété comme dans le Tartuffe : Illicites et nuisibles, parce que souvent on fait dire des impiétés d’une manière vive, éloquente et très propre à persuader, au lieu qu’on ne fait combattre ces sentiments que par quelque Acteur ridicule, ou par un valet comme dans le Festin de Pierre. […] Vous devriez même trouver bon qu’à l’égard des difficultés que votre ami propose, je ne fisse que le prier de s’adresser à la Maison de Sorbonne, comme à une vive source de la bonne doctrine, et où cette matière a été tout récemment examinée. […] Vives ibid. […] VII. imprimé à Paris en mil sept vingt-neuf in-4.° il est dit p. 72 qu’en 1420. lorsque le Roi de France et le Roi d’Angleterre entrèrent dans Paris, « fut faite en la rue de Kalende devant le Palais un moult piteux mystère de la Passion Notre Seigneur au vif, selon que elle est figurée autour du Chœur de Notre-Dame de Paris, et duraient les échafauds environ cent pas de long, venant de la rue de la Kalende jusques aux murs du Palais, et n’était homme qui vît le mystère à qui le cœur ne apiteât.
Il faut dans le monde de la hardiesse, de la fierté, de l’enjouement, un air vif, une conversation, aisée ; tous lui manquoit.
Ainsi, mes chers auditeurs, dans notre goût pour les spectacles, nous cherchons dans la tragédie l’attendrissement, le trouble, la terreur même, en un mot de vives émotions indépendamment de l’instruction, et dans la comédie, nous voulons trouver et de la gaîté franche, et un rire pur et innocent, et encore d’utiles leçons.
Cette femme mourante voit son amant parmi ces Religieux, l'appelle, lui parle, et déclare publiquement son sexe, son amour, ses folies, ses crimes, par un discours dont le brillant, la vivacité, les antithèses, la suite artiséea, le long détail, sont aussi contraires à la tristesse et à la faiblesse de l'esprit, que son énorme longueur est au-dessus de la faiblesse du corps d'une agonisante, et surtout répréhensible dans une personne qu'on dit se convertir dans ce moment terrible, et qui s'occupe avec la plus vive passion de ce que sa conversion l'oblige d'oublier, et qui ne peut que scandaliser ceux à qui elle en fait l'étalage.
Ita saltationem necesse est esse omnium vitiorum cumulum. » Vives de fœmina Christian. […] Autant que la Tragédie est modeste et sérieuse, autant la Comédie est libre et enjouée ; elle ne produit que des gens de basse étoffe : Son parler est tellement négligé qu’il est toujours ingénieux : S’il est familier, et s’il tient du vieil patois, ce n’est que pour mieux faire goûter ce qu’elle dit, elle a beaucoup de pointes en son discours, aussi pique-t-elle souvent jusqu’au vif : comme son but n’est que de divertir, elle ne finit point que par quelque adroite surprise, ou par quelque événement inespéré : On a ajouté une troisième espèce d’action, qui est comme un tempérament ou un milieu : Le nom qu’on lui a donné est Tragi-Comédie, parce qu’elle participe de l’une et de l’autre : On la pourrait appeler la Comédie reformée, ou la Tragédie mitigée : elle n’est pas si majestueuse, que celle-ci, ni si railleuse que celle-là. […] Roi d’Aragon ne voulant point priver ses sujets d’un passe-temps qui leur était très délicieux, ni donner occasion au vice en permettant les Comédies, faisait tous les ans des jeux solennels et magnifiques, dont les histoires étaient si Chrétiennes et si bien choisies qu’elles donnaient toute la joie que des gens de bien peuvent recevoir, et ne laissaient rien dans l’esprit qu’un vif aiguillon pour la vertu. […] Ita saltationem necesse est esse omnium vitiorum cumulum. » Vives de fœmina Christian.
Pendant vne heure que me dura la gloire que j’eus de parler à VOSTRE EXCELLENCE, qui voulut bien que je l’entretinsse de mes voyages en Alemagne, en Angleterre & au Nord, j’eus le temps, MONSEIGNEVR, de contempler cette haute mine, cet air graue & doux, ce teint vif, ces yeux pleins de feu, ce ton de voix qui charme l’oreille, cette action si belle & si degagée, & en general tout ce dehors admirable qui Vous attire d’abord de la veneration & de l’amour. […] Puisqu’elle daigna il y a deux ans me donner vne heure pour le recit de mes voyages, je luy èn demande autant pour la lecture de mon Liure ; & ie sçais, MONSEIGNEVR, que ie ne luy demande rien qu’elle ne puisse bien faire, puisqu’vn esprit vaste & net comme le sien, vif & penetrant peut suffire à tout. […] Comme ce n’est pas icy le lieu de faire l’eloge des Princes & des Princesses qu’en ce qui regarde leur bon goust pour la Comedie, & pour ceux qui l’executent, je diray seulement que Son Altesse Royale a le goust fin pour toutes les belles productions, qu’elle en sçait admirablement juger, qu’elle a l’esprit vif & fort ouuert, & l’entretien tres fertile & agreable.
Quelle haine ne devait pas naturellement inspirer contre les prêtres cette vive apostrophe que fait Montalban, à la cinquième scène du quatrième acte de la veuve du Malabar q ? […] Sans expérience et sans guide à son entrée dans le monde, surtout à une époque de la vie où le sentiment est le plus vif, n’est-il pas naturel qu’il s’y livre avec tout l’emportement d’une âme neuve encore, et où l’absence de toutes les autres passions donne à celle de l’amour le dernier degré d’intensité ? […] Mais dans nos jardins publics, dans nos promenades les plus fréquentées, qu’avons-nous besoin de trouver partout des modèles dont l’aspect seul peut si aisément enflammer une imagination vive et déréglée, et faire naître de funestes désirs qui mènent bientôt à de coupables actions.