/ 278
245. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Car il n’est point facile de puiser dans un sujet innocent de quoi réjouir et plaire : on n’y réussit qu’après beaucoup de travaux et de veilles : du vrai bel esprit, des mœurs qui ne blessent point l’honnêteté, un arrangement soutenu de choses ingénieuses, plaisantes, utiles demandent du temps et des méditations.

246. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Mais ce qui est bien plus merveilleux, et que l'amour ne donne pas, cette femme moine voit tous les jours son amant, pour lequel elle s'est enfermée, se trouve à côté de lui, au chœur, au travail, au réfectoire : « Il gémit près de moi », dit-il.

247. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Un nom à soutenir, une charge à remplir, un emploi à occuper, un métier à apprendre, réveillent l'attention des parents sur les garçons : une fille bornée à de petites fonctions, qui exigent peu de connaissances, est abandonnée à elle-même ; sa vie désoccupée se passe presque toute dans l'oisiveté ; la toilette, l'amusement, la promenade, les visites, laissent à peine un moment à un travail des mains, qui ne diffère presque pas de l'oisiveté.

248. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Boyer avait du génie, de l’inclination au travail, de bonnes mœurs, et qu’il portait l’habit Ecclésiastique : n’aurait-il pas dû choisir une autre route que le Théâtre, plus convenable à ses talents, à son honneur et à sa fortune ? 

249. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Ce n’est pas un crime, à la vérité, de se proposer le salaire après le travail ; mais quand on n’a d’autre vue dans le travail que le salaire, cette vue est entièrement mercenaire, et indigne des gens qui ne prétendent pas déroger à leur noblesse par leur profession. […] Ne craignez-vous point qu’ils ne soient accablés sous le pesant fardeau de leurs occupations, et de leur travail ?

250. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Bientôt après le travail excessif qu’il avait pris en l’état où il était, et le soin des affaires échauffèrent tellement son poumon, que la fièvre le prit avec des accès, et des douleurs si violentes qu’il fut à l’extrémité. […] Y a-t-il rien de plus doux que de mourir pour aller recevoir la récompense de ses travaux ? […] , lorsqu’il se plaint de ce que les artisans quittaient leurs boutiques, et leurs travaux pour aller aux Spectacles. […] Mais je ne crois pas qu’il y ait des gens si abandonnés à leurs plaisirs, que dans les délibérations ils n’aient en vue autre chose que la volupté ; il faut nécessairement qu’il y ait toujours quelque autre motif qui précède, savoir celui de l’honneur des Dieux en ce qui regarde les Jeux ; et à l’égard du Théâtre, celui de l’utilité que produit le relâche du travail ; ce qui serait désagréable et incommode au peuple à cause de la presse, s’il n’y avait point de Théâtre. » « Nous y ajoutons aussi le motif de la Religion, en disant que le Théâtre est comme une espèce de Temple, où l’on rend aux Dieux ces honneurs sacrés« Et nihilominus eadem illa religio, cum Theatrum veluti quoddam illius sacri templum vocabimus. » », c’est-à-dire, où l’on fait des Jeux à l’honneur des Dieux. […] On n’y reconnaît plus ces anciens Prêtres ministres de l’Idolâtrie, comme souverains Pontifes ; ce n’est plus à l’honneur de quelques fantastiques divinités que nos Poètes et nos Acteurs consacrent leurs travaux, ni qu’ils rendent des actions de grâces, quand ils y reçoivent des applaudissements.

251. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Mais il a travaillé sur la poëtique du théatre, il ne veut pas perdre ses travaux, il en fait part au public ; & pour faire rechercher son livre, il employe le secours des images.

252. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Ce grand homme se rendit à l’Opéra le lendemain du Lit de Justice, & y recuillit le prix de ses travaux.

/ 278