Point de femme qui au sortir du spectacle ne regarde son sexe comme une Divinité que tout adore, et ne traite de barbare le mari même qui ne brûle pas assez d'encens.
Ecoutez leurs conversations, si vous y pouvez rien comprendre ; on y parle sans cesse, et on n'y dit rien, on commence tout, on ne finit rien, on traite de tout, et on ne sait rien.
, qu’il fallait traiter favorablement, et avec beaucoup de charité ceux qui reviennent dans le sein de l’Eglise, afin d’inviter les autres par ce bon traitement à se convertir. […] . » On peut encore dire, que comme ce Prince avait une extrême ardeur pour la pénitence, Dieu le voulut traiter, comme l’on traitait dans les premiers temps de l’Eglise, les plus grands pénitents, auxquels on ne donnait point de Viatique à l’heure de la mort. […] « Lorsqu’on traite, dit-il « Cum veritas argumento subest, solaque fit narratio fabulosa, non unus reperitur modus, per figmentum vera referendi : aut enim contextio narrationis perturpia, et indigna numinibus, ac monstro similia componitur, ut Dii adulteri et c. […] « Pourquoi voudrait-on traiter les Poèmes dramatiques « avec plus de rigueur que les autres spectacles de l’antiquité, que les Empereurs Chrétiens ont entretenus longtemps, après leur avoir ôté tout ce qu’ils avaient du Paganisme ? […] par cette même considération la communion aux Fidèles qui conduisaient les chariots dans les combats du Cirque ; car ces conducteurs de chariots ne pouvaient être coupables que pour être participants de l’Idolâtrie ; et il traite les Scéniques et les Histrions comme Apostats. » « Orose n’avait point d’autre sentimentDissert. pag. 71.
Lorsque nous leur représentons que les loix de l’Etat les comptent à peine au nombre des Citoyens, & les excluent de tous les emplois qui supposent de l’honnêteté & de la vertu ; ils nous objectent que ces hommes, que nous traitons avec tant de mépris, sont souvent l’objet de la faveur des Grands, & qu’ils exercent leur art sous la protection du Gouvernement & des loix.
JE me donneray de garde, Messieurs, & je m’en déclare d’abord, de rien avancer dans le sujet que je traite, qui ne soit conforme à la plus saine doctrine, & à la plus exacte verité : je suis trop convaincu, que toute exaggeration en matiere de Morale, soit en representant l’énormité d’un crime, soit en exposant le danger qu’il y a de le commettre, que toute exaggeration, dis-je, bien loin de remedier aux excez & aux abus, ne sert souvent qu’à les augmenter, puisqu’on donne par-là le moyen de justifier, en quelque maniere, les desordres, par les réponses qu’on donne lieu de faire aux censures outrées, & aux invectives excessives ; & aprés qu’on s’est efforcé de donner de l’horreur d’un vice, ou de la crainte de le commettre ; tout le fruit que les Auditeurs en retirent, est de se persuader, qu’on les a voulu allarmer pour peu de chose, en faisant le mal, ou le danger plus grand qu’il n’est ; de sorte que lorsqu’un Predicateur a excedé en quelque point, il ne sera plus crû quand il dira la verité toute pure dans une autre matiere, & qu’il s’efforcera de la mettre devant les yeux.
Quoiqu’il en soit, ces questions traitées dans tous les commentaires de l’Ecriture, sont étrangeres à cet ouvrage.
Jesabel fut écrasée par sa chûte, foulée aux pieds des chevaux, & si bien mangée par les chiens, & traitée comme du fumier, selon la prédiction du Prophête, qu’on n’en trouva que l’extrémité des pieds & des mains.
Tertullien le traite d’une espece d’idolâtrie, au moins d’une imitation criminelle du culte idolatrique, puisque les Idolâtres parfumoient aussi leurs idoles.