S’il eût vu couronner l’éloge de Moliere, il ne les eût pas traités de Cagots. […] C’est le grand & savant, & sur-tout le pieux Prince de Conti, qui a composé un très-bon Traité contre la comedie. […] Qu’on mette dans la balance ces deux suffrages ; d’un côté le Prince de Conti adversaire du théatre, avec son Traité ; de l’autre le Philosophe de sans souci amateur du théatre, avec ses Epitres ; quelle des deux autorités doit décider la question ? […] Sans doute il a cru que les traités pour & contre dans l’acquisition de la Silesie & l’invasion de la Pologne étoient ennoblis par la Pourpre. […] Aucun Protestant n’a traité si mal S.
Il en est dans les bibliothèques une infinité de traités ; ce siècle plus que d’autres est fertile en Ecrivains politiques : guerre, noblesse, finances, ambassades, marine, agriculture, etc. aucune des branches du gouvernement n’a échappé à leur plume.
., 1666, 4°, 7 p.) et, pour les notes, l’édition Thirouin (Nicole, Traité de la Comédie, éd.
Encore si dans la Comédie moderne les propos d’amour étaient traités avec la même modestie ; ce serait, à la vérité, un miroir qui ne pourrait servir que pour représenter cette passion : mais il en réfléchirait du moins quelques rayons d’utilité et de vertu ; et les jeunes gens apprendraient jusqu’où ils doivent porter la politesse et la retenue avec les femmes. […] [NDA] On pourrait répondre que ces avantages se trouvent, pour la plus grande partie, dans les Pièces comiques du Théâtre Français, surtout dans les Pièces de caractère ; mais, en supposant même que ces caractères soient traités d’une manière propre à la correction des mœurs, il sera toujours vrai de dire, par les raisons que nous avons déjà expliquées dans le premier Chapitre de cet ouvrage, que ces mêmes Pièces sont ternies et en quelque sorte dégradées par mille traits de licence et de corruption ; en sorte que, si elles contiennent quelque instruction, elles renferment infiniment plus de mauvais principes et de dangereux exemples.
Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie.
Il avoue ensuite qu’il avait fait une Dissertation Latine sur la Comédie, depuis dix ou douze ans, et qu’il y avait pris le parti de la justifier sans avoir mûrement examiné la matière, et par une légèreté de jeunesse ; il déclare qu’on a ajoute à son Ecrit ce qu’il n’y avait pas énoncé, savoir l’Approbation tacite de Monseigneur de Paris, et l’air méprisant avec lequel on a traité les Rituels dans la Lettre du Théologien ; il reçoit avec soumission la discipline des Rituels, et la doctrine qui en fait le fondement. […] L’Auteur répond aussi à la tolérance des Magistrats, qui souffrent les Comédiens, et dit qu’il n’y a qu’à consulter les Registres du Parlement de Paris, où l’on verra comme les Comédiens y sont traités ; qu’on y trouvera plusieurs Arrêts qui leur défendent de jouer, à peine d’amende arbitraire et de punition corporelle, quelques permissions qu’ils eussent impétrées. […] Traité. 100. […] Il y a une Lettre en tête, dans laquelle l’Auteur de ces Discours se défend de la faire imprimer, en disant qu’il se contente d’avoir traité la matière des Comédies dans ses Conférences, avec l’agrément de Mr. l’Archevêque de Paris : ce qui fait voir que ces discours sont les Conférences de saint Magloire, Séminaire de Mr. de Paris.
Mais il aurait bien dû s’apercevoir que la plus part des sujets qu’il leur donne pour nouveaux, ont une certaine analogie avec ceux qu’on à déja traités. […] Le Boucher mérite bien d’être traité. […] de Voltaire ne se fit point un scrupule de donner au Public Œdipe déjà traité par le grand Corneille.
On remarque aux traités des spectacles, l’honneur que fit Roscius étant Tribun aux Sénateurs, leur baillant un rang plus éminent aux théâtres : Depuis Auguste le fit revivre. […] [NDE] Il s’agit du Traité des Jeux Comiques et Tragiques, publié à Sedan par Jacob Salesse, en 1600, sous les initiales D.T. […] [NDE] Cette référence confirme que Mlle de Beaulieu se réfère bien au traité de Tilenus.