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127. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIV.  » pp. 482-483

Les hommes de ce temps-ci n'ont pas l'esprit autrement fait que ceux du temps de S.

128. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXV.  » p. 495

On n'a pas voulu rapporter en cet Écrit les passages des Pères, et des Conciles, qui condamnent la Comédie et les spectacles, ni faire voir qu'ils comprennent aussi bien les Comédies de ce temps que celles du temps des Pères : parce que l'on peut voir cela en d'autres écrits qui ont été faits sur le même sujet.

129. (1675) Traité de la comédie « XXIV.  » pp. 312-313

Les hommes de ce temps-ci n'ont pas l'esprit autrement fait que ceux du temps de S.

130. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Dryden qu’il y ait du temps de reste pour badiner en enfer ? […] Est-ce que le temps les aurait flétries ? […] C’est une contrariété perpétuelle de la Nature, du Temps, et du Lieu. […] le temps de la joie n’est pas encore venu pour nous. […] Préférons la réalité à l’apparence, l’essentiel à la bagatelle, et l’éternité au temps.

131. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

(même à Venise, ville très-dévote, dans le carnaval, temps très-dévot). […] Leurs Actrices sont aussi traitables que les autres, leurs conquêtes sont sans nombre ; il faut bien s’accommoder aux temps & aux lieux. […] M. l’Evêque du Bellay (le Camus) a rempli de mille traits plaisans, dans le style de son temps, sa Comédienne convertie. […] Les Administrateurs choisirent le temps du Carnaval & la piece des trois Sultanes, dont la recette leur fut accordée. […] Mais pourquoi suspendre les représentations dans le temps qu’on remercie Dieu d’avoir obtenu la permission de les faire ?

132. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

L’Acteur auparavant faisoit un récit pour laisser au Chœur le tems de se reposer : le Chœur, dans la suite, ne chanta plus que pour laisser reposer les deux Acteurs : ainsi il devint intermede ; l’Action mise en dialogue eut plus d’étendue, & le Chœur qui en étoit témoin, y prit intérêt. […] Le tems de la guerre du Peloponese fut le tems de la gloire du Théâtre d’Athenes : mais cette guerre se termina à l’avantage des Lacédémoniens, peuple ennemi de la Musique & des Spectacles. […] On voit par un passage d’Aristote dans sa Poëtique, que les Comédiens de son tems ne valoient point les Anciens. […] Quelque tems après Alexandre, un nommé Rhinton, fit des Piéces sérieuses & plaisantes, qui furent appellées de son nom Rhintoniques. […] Pour ranimer la Tragédie mourante, Lycurgue l’Orateur, qui fit achever le Théâtre du Temple de Bacchus, fit copier les Tragédies des trois Grands Poëtes, & les fit déposer dans les archives de la Ville, d’où on devoit les tirer de tems en tems pour en faire une lecture publique.

133. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VIII.  » p. 462

Dieu attache quelquefois le salut de certaines personnes à des paroles de vérité qu'il a semées dans leur âme vingt ans auparavant, et qu'il réveille quand il lui plaît, pour leur faire produire des fruits de vie; et le diable de même se contente quelquefois de remplir la mémoire de ces images sans passer plus avant, et sans en former encore aucune tentation sensible ; et ensuite, après un long temps, il les excite et les réveille sans même qu'on se souvienne comment elles y sont entrées, afin de leur faire porter les fruits de la mort, « ut fructificent morti », qui est l'unique but qu'il se propose en tout ce qu'il fait à l'égard des hommes. L'on peut donc dire à ceux qui se vantent que la Comédie et les Romans n'excitent pas en eux la moindre mauvaise pensée, qu'ils attendent un peu, que le diable saura bien prendre son temps quand il en trouvera l'occasion favorable.

134. (1675) Traité de la comédie « IX.  » pp. 284-285

Dieu attache quelquefois le salut de certaines personnes à des paroles de vérité qu'il a semées dans leur âme vingt ans auparavant, et qu'il réveille quand il lui plaît, pour leur faire produire des fruits de vie: et le Diable se contente aussi quelquefois de remplir la mémoire de ces images, sans passer plus avant, et sans en former encore aucune tentation sensible ; mais ensuite, après un long temps, il les excite et les réveille sans même qu'on se souvienne comment elles y sont entrées, afin de leur faire porter des fruits de mort, « ut fructificent morti », qui est l'unique but qu'il se propose en tout ce qu'il fait à l'égard des hommes. L'on peut donc dire à ceux qui se vantent que la Comédie et les Romans n'excitent pas en eux la moindre mauvaise pensée, qu'ils attendent un peu ; que le Diable saura bien prendre son temps quand il en trouvera l'occasion favorable.

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