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163. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Cet homme étoit né tabarin : il avoit le talent, si c’en étoit un, de l’abbé Abeille & du comédien Garrik ; il étoit grimacier & pantomime, il copioit la voix, les gestes, les démarches, la physionomie de tous ceux dont il jouoit les rôles & racontoit les aventures. […] Mais il n’abuse point de son talent Qui le fait ?

164. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Cet Abbé a le talent (ecclésiastique) de chanter les chansons aussi agréablement qu’il les compose.

165. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

L’Auteur d’Ericie, qui paroît avoir quelque talent, pouvoit tirer un meilleur parti de sa piece, & en faire cinq actes bien remplis.

166. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

c’est, je l’avoue, une douce chose de se livrer aux charmes d’un talent enchanteur, d’acquérir par lui des biens, des honneurs, du pouvoir, de la gloire : mais la puissance, & la gloire, & la richesse, & les plaisirs, tout s’éclipse & disparoît comme une ombre, auprès de la justice & de la vertu.

167. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Les Danseurs seront regardés comme les Acteurs : leur talent est moins sublime ; il est tout matériel ; mais quel état ne serait pas annobli par le motif qui le leur fait exercer ? […] A Rome, c’était une populace intraitable, qui s’occupait du talent de ses Mimes comme s’il se fût agi de l’élection des Consuls. […] De ce que l’Acteur, en montant sur le Théâtre, est privé des droits dont jouissent les autres hommes, il s’ensuit que cet état ne peut tenter que ceux d’entre les Citoyens, qui méprisent les bienséances : parmi ceux qui pensent de la sorte, il s’en trouve qui ont une âme exemple de préjugés, & qu’un talent décidé pour un Art honorable, fait renoncer à tous les avantages des Citoyens, parce qu’ils espèrent de forcer un jour leur patrie, à leur rendre l’estime que cette première démarche ne peut manquer de leur faire perdre, & de réparer avantageusement le tort que leur fortune aura souffert : sur cent Comédiens, à peine s’en trouve-t-il un de ceux-ci. […] On se rappelle délicieusement mademoiselle Guéant, qui n’a fait que paraître un moment sur la Scène française ; sa timide ingénuité lui tenait lieu de talent ; sans y songer, elle fesait toujours disparaître l’Actrice ; ce n’était plus qu’une Jeune-personne innocente, naïve&belle, que l’on voyait.

168. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

C’est l’image de leur mérite ; leur esprit, leur talent, sur-tout leurs vertus sont des diamans du temple de cuivre doré ; luxe même inutile à la beauté qui n’en a pas besoin, & à la laideur qui n’en profite pas.

169. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Grégoire de Nazianze, &c. gens qui non seulement par leur vertu, leur dignité, leur science, ce qui ne souffre pas même de comparaison, mais par leur esprit, leur talent, leurs ouvrages, valent tous les Sophocles, les Euripides, & tous les Mercures anciens & modernes ensemble.

170. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Ce sont encore là des preuves de décence & des titres en faveur du théatre, pour ne pas rougir de ces infamies & de cent autres de ce caractère, pour en soûtenir la représentation, pour en louer les Auteurs, applaudir aux Actrices qui ont le talent de les réaliser, & en charger les nouvelles publiques.

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