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104. (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75

Mais si cette fille est si jeune qu'elle ne puisse suivre ni le sujet, ni les intrigues de la comédie, y a-t-il du mal de l'y méner ? […] « Où me fuirais-je, et où ne me suivrais-je pas », « Quo me fugerem.

105. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345

[NDE] Cette page est numérotée 331 au lieu de 361, et cette nouvelle numérotation est suivie jusqu’à la fin du texte. Pour éviter toute confusion, les numéros de pages jusqu’à la fin sont suivis d’un astérisque.

106. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Et d’ici vous pourrez voir, messieurs, que c’est de s’écarter de la vérité pour suivre les erresaz du mensonge, auquel qui a une fois donné sa créance en matière de religion, ne tient plus à religion d’en controuverba pour diffamer les autres, et nommément s’il est question de donner sur jésuitesbb, que ces gens tiennent pour leurs déterminés ennemis, bien qu’en effet ilsbc ne désirent que le salut de leurs âmes. […] Il est vrai qu’ils tiennent à assez de récompensecu d’avoir eu en ceci le désir et bonne volonté de vous servir, et vous servant, de glorifier celui, pour lequel ils endureront volontiers en ce monde, appuyés sur la ferme espérance qu’ils ont, qu’après le travail suivra le repos, qui est promis aux gens de bien au séjour de l’Eternité. […] [NDE] Il apparaît dans l’attestation qui suit le texte de Gaule, que le Prévôt et les échevins avaient été présents à la représentation de la pièce. […] Deux autres pièces liminaires suivent le texte de Gaule : la permission d’impression (ibid. […] [NDE] Suivre le chemin du mensonge.

107. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Cicéron en plusieurs lieux, et Quintilian au livre sixième de l’art Oratoire, suivent l’opinion des Poètes, l’appelant Esprit, lequel est mêlé par toutes les parties. […] qu’Hercule fut grandelet, il s’en alla en un désert, et que deux femmes se présentèrent à lui, desquelles l’une était fort belle, parée de toute sorte de pierreries riches, reluisante de pourpre, et parfumée de senteurs fort odoriférantes, laquelle usant de douces paroles et emmiellées, le demandait pour compagnie, lui promettant de lui donner tous les plaisirs et voluptés qu’il savait souhaiter : l’autre habillée en une bonne dame et sage Matrone, sans parure, sans dorure, sans odeurs, la tête baissée, l’assurait, que s’il la voulait suivre, il souffrirait premièrement beaucoup de travaux et de labeurs : mais qu’enfin il ne serait point mortel, comme l’autre lui promettait, ains serait immortel. […] Deux Poètes Latins ont suivi ces deux-ci, assavoirCrinite li. 1. ch. 5. des Poetes Latins. […] « Souffrir ne puis que tu suives la Grèce, Peuple Romain, en sa délicatesse, Quoi que ne soit la centième partie. […] Ils nous ont laissé par leurs écrits les portraits et images des vaillants Capitaines et Chefs de guerre, pour les contempler et ensuivre : par lesquels nous sommes excités d’avantage à suivre toute sorte de vertu et de louange.

108. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

Les Poètes qui ont retranché Créon de cette Tragedie n’ont pas senti de quelle importance était ce personnage, sans lequel ils ne peuvent suivre la maxime généralement embrassée et établie par les premiers Maîtres de l’art : ils prétendent, ces Maîtres (mais en ce point je ne sais si leur avis est bien sûr) ils prétendent, dis-je ; que lorsque le Héros de la Pièce doit succomber à une infortune qu’il n’a pas méritée, il faut adroitement mettre des bornes à la compassion des Spectateurs, en la diminuant par quelque trait qui donnent atteinte ou à la vertu, ou au caractère de ce personnage. […] d’où il suit que le Spectateur s’irrite plutôt qu’il ne s’afflige de son malheur. […] Un tel exemple dispose les esprits aux infidélités conjugales ; et, si l’on dit que les hommes de tout temps ont un penchant naturel à le suivre, je répondrai que par cette raison même il est moins permis de l’exposer en triomphe sur la Scène ; et que, pour ne pas s’écarter d’une règle mal entendue, on ne doit pas courir le risque de scandaliser un seul Spectateur, quand on supposerait même qu’il y en a un nombre infini de corrompus. […] J’en ai conclu d’abord que cette Pièce n’était point susceptible de correction ; parce que jamais, à ce qu’il me paraissait, l’action ne pouvait être conduite à sa fin, que par les intrigues d’amour de ces deux Princesses, et j’en étais sincèrement affligé : mais, après avoir bien réfléchi pour tâcher d’exécuter le dessein du Poète, sans suivre la même route, et par conséquent pour corriger la Pièce, en conduisant l’action à sa fin, sans le secours de la passion d’amour ; je crois être parvenu à trouver ce que je n’espérais plus de rencontrer. […] Je pense donc que, pour rendre cette Pièce digne du Théâtre de la Réformation, il faudrait faire ce que Quinault eût fait s’il avait suivi son premier projet ; et qu’il suffirait que Lavinie et Albine ne parlassent jamais d’Agrippa et du Roi, que comme de leurs époux ; puisqu’en effet leur mariage était arrêté, et devait se conclure au retour des Princes, après leur expédition : pour lors tout ce qu’elles diraient (soit à propos d’amour ou de vengeance) serait autorisé ; et il n’y aurait rien à reprocher à la Pièce, si ce n’est peut-être quelques expressions de tendresse qu’il faudrait ou changer ou retrancher ; mais l’ouvrage serait très aisé : et nous avons déjà nommé bien des Tragédies dans la classe des Pièces à corriger, qui demandent un plus grand travail.

109. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Une scène atroce est suivie d’une scène du plus bas comique. […] Tout cela est suivi d’un cœur & d’une danse de jeunes nymphes à demi nues, autour du jeune homme & de la religieuse ; danse bien propre à inspirer la virginité. […] Lamothe, qui a fait des tragédies en prose, d’ailleurs quoique bonnes, n’a pas réussi, non-plus que quelques-autres qui l’ont suivi. […] On a pris son nom au baptême, on le porte par piété, on l’invoque, on célébre sa fête, pour s’en faire un protecteur, & s’animer à suivre ses exemples. […] La Flandre n’est pas la seule où l’on solemnise la fête des saints comme celle des dieux du paganisme ; cette liturgie est suivie dans toute l’Europe, au grand préjudice de la religion & des mœurs.

110. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Les Pères de l’Eglise ayant donc toujours interdit la Comédie aux véritables Chrétiens ; ceux-ci les ont toujours suivis. […] et un Médecin n’abandonne-t-il pas un malade, quand il voit qu’il ne veut pas suivre le régime de vie, qu’il lui a prescrit ? […] Esprit nous défend de suivre la grande troupe de ceux qui font mal « Non sequetis turbam ad faciendum malum. »Exod. c. 23. 2. […] Ils renoncent aujourd’hui au diable, et demain ils le suivront, ils prendront aujourd’hu le part de Jésus-Christ, et demain ils le quitteront, le renonceront et le déshonnoreront. […] Suivons Jésus-Christ, comme des soldats suivent leur capitaine, et servons-le fidèlement comme notre maître.

111. (1647) Traité des théâtres pp. -

Les Lois donc réduisant là ceux qui montaient sur les Théâtres, et les flétrissant ainsi, semblaient avoir voulu pourvoir à ce qu’aucun ne suivît une profession, qui les rendait infâmes et déshonorés. […] 2. d’une concession à une jeunesse honnête, pour s’exercer, à l’aveu d’une profession laquelle ceux qui suivent sont déclarés infâmes ? […] Il en suit quelques-uns qui nous touchent ici de l’intérêt de leur santé, et nous allèguent qu’étant d’une humeur triste, la Comédie les divertit. […] Il ne suit pas la traduction de Nicolas Perrot d’Ablancourt, parue en 1637. […] Vincent ne suit pas la traduction de Jacques Tigeou, De l’Institution de la république, Paris, G. 

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