L’un des grands crimes de la danse, ainsi que du théatre, car leur société, leur complicité, leur affection mutuelle sont parfaites, c’est qu’elle est ordinairement la profanation du mariage, & avant qu’on le contracte, & après qu’il est contracté, & le jour même des noces.
La perte de la modestie suivra bien-tôt celle de la simplicité ; les femmes ne devroient jamais oublier qu’elles font dans les familles, dans la société, les compagnes des hommes, pour être conduites, non pour gouverner ; qu’elles sont les ornemens du monde, non des Divinités qu’on doive adorer.
Vous en conviendrez si vous voulez ; mais il n’en sera pas moins vrai que les femmes sont plus vertueuses, plus attentives aux devoirs de la Religion et de la société, plus douces, plus soumises, plus compatissantes, plus patientes, plus sobres que les hommes en général : elles ont des vices et des défauts, j’en conviens ; mais elles n’en ont aucun que nous n’ayons comme elles, et nous en avons d’horribles que nous n’osons leur reprocher.
Il y montre combien la lecture des pièces de théâtre et l'assiduité au spectacle dérangent le cœur et l'esprit des jeunes gens, les remplissent de chimères et de passions, et les rendent incapables d'éducation et inutiles à tout dans la société.
Cet assaisonnement du poison, cette résurrection, pour ainsi dire, des plus grands désordres, fait revivre des monstres, qui furent les fleaux de la société.
Il étoit depuis long-temps tombé dans l’enfance, mort pour le théatre & la société.
Les vérités et les pratiques de la Religion influent beaucoup sur la société civile.
Quel pays & quel siécle, où la vue d’un Dieu mourant, les images de sa mere & des Saints si digne de respect, d’amour & de confiance fait vomir des blasphêmes ; quelle société, où il est ridicule de penser à l’objet le plus intéressant & le plus digne de l’homme !