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278. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

Ce n’étoit pas seulement à cause de l’idolâtrie, qui s’y trouvoit souvent mêlée, & dont les païens ne pouvoient faire un crime au théâtre, mais, sur tout, par rapport aux bonnes mœurs, qui y étoient constamment blessées.

279. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180

Ils m’apprendrons des vérités capables de m’inspirer pour ces sortes de divertissemens une sorte d’horreur, ils m’apprendront que les Payens même ont condamné les spectacles, à la honte des Chrétiens qui voudroient les maintenir ; que de les abandonner, c’est une marque de religion, mais une marque authentique ; qu’ils ne blâmoient pas le théatre seulement parce qu’il servoit à l’idolâtrie, mais parce qu’il étoit une école d’impureté.

280. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276

« Je tiens cette règle indispensable, dit le grand Corneille ; & il n’y a rien de si mauvaise grace qu’un Acteur qui se retire seulement parce qu’il n’a plus rien à dire. » La sortie de vos personnages sera naturelle & dans les règles, lorsqu’ils s’éloigneront pour un motif nécessaire, qui redonne un nouveau jeu à l’action, & qui tende au dénoument.

281. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Vous voyez par là que je ne dois pas seulement défendre la pièce de Molière, mais encore le plus grand, le plus estimé et le plus religieux monarque du monde.

282. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Alexandre Sévere leur ôta les robes précieuses ; il ne leur donna ni or ni argent, mais seulement quelques pieces de monnoie de cuivre. […] Aussi ne la vit-on plus paroître sous son premier titre, mais seulement sous celui d’un homme d’érudition & de mérite. […] Telle est la décision de ce prétendu Casuiste, qui proteste qu’il ne s’est arrêté ni à la rigueur ni à la douceur de l’opinion, mais seulement à la vérité, & qu’il a suivi S. […] Bien-loin d’introduire de tels scélérats, il ne faut pas seulement faire soupçonner qu’il puisse y en avoir. […] Nos jeux de Théatre ne sont pas seulement vicieux dans leur constitution morale ; ils ont aussi de grands défauts dans leur constitution littéraire.

283. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

L’Auteur des trois siecles, l’un de ses admirateurs, dit pourtant : Comment Moliere, Auteur seulement de trois ou quatre pieces achevées, & de tant d’autres dont le denouement est si peu naturel & les défauts si sensibles, comment avec une prose si négligée, des vers si peu exacts des caracteres outrés, est-il parvenu à se faire regarder comme le premier Poëte comique de tous les théatres connus… Ses comédies sont les seules qui aient eu le pouvoir de reformer les mœurs. […] Le Diable n’a pas seulement un glaive au bal, mais autant de glaives que de personnes belles & bien ornées qui y sont.

284. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

Ce ne sont pas seulement les danseurs, c’est comme dans tout péché celui qui y participe, qui se rend coupable, & les violons & les chanteurs qui par leurs airs dirigent la danse, & ceux qui prêtent leurs maisons ou leurs habits ; les pères, les maîtres qui le permettent à leurs inférieurs ; & les Magistrats & gens en place qui les tolèrent, & les Pasteurs qui n’instruisent pas leur peuple ; ceux qui engagent, qui conseillent, qui applaudissent, qui regardent. […] Ce ne sont pas seulement ceux qui dansent, tous ceux qui composent l’assemblée semblent aussi dans le délire.

285. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

Aussi, lorsque les chrétiens ont triomphé sous Constantin, le christianisme n’était déjà plus la loi de Jésus, mais seulement la religion de ces anachorètes et des prêtres. […] Demain, ou peut-être après-demain seulement, cet ouvrier intelligent reprendra le joug du travail et le supportera patiemment, sans jeter autour de soi un regard jaloux et envieux.

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