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486. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Or, si les évêques prétendent faire valoir envers les fidèles les anciennes lois ecclésiastiques, il serait indigne pour me servir des propres expressions du pape Jules, à un évêque, ou à un prêtre, de refuser de suivre les règles canoniques de l’Eglise.

487. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

Elle cherche Renaud : la rage est dans son cœur ; Ce Renaud, qui bientôt doit être son vainqueur, Est l’objet détesté que poursuit sa vengeance : La cruelle avec joie essayant sa puissance, D’un coup de sa baguette éléve, anéantit ; L’Enfer, les Élémens, et le Jour et la Nuit A ses ordres soumis respirent sa tendresse, Ou servent en courroux sa fureur vengeresse.

488. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

On a fait monter les nouvelles décorations 5223 livres : de sorte qu’en retenant même la portion de l’auteur, le sieur Lonvai se trouve redevable à la troupe de 696 liv. que l’on a fait passer pour dépense journaliere, pour diminuer la recette nette, quoique toute cette richesse soit contraire, & à l’esprit de la piece, & à l’intention de l’auteur ; & ils ont tout gardé pour eux, ils s’en sont servi plusieurs fois dans d’autres pieces, & les ont mises à leur profit. […] Jamais piece ne fut plus mal représentée, excepté la Gervais qui fit tout ce qu’elle put pour bien remplir son rôle, mais que la nature servit très-mal, les autres acteurs & actrices sembloient se piquer à l’envie de faire tomber cette tragédie, Larrivée & la Sainval jouerent on ne peut pas plus ridiculement, & l’emporterent sur leurs camarades, par une monotomie insupportable, & par un débit si traînant qu’ils triplerent la longueur de leurs rôles. […] Comment n’avez-vous pas senti, à la lecture de la piece, que ces paroles augustes m’avoient en quelque sorte servi de texte & d’encouragement ? […] Cet Auteur devoit-il s’attendre en effet que dans une piece où il étoit question de jouer les Courtisannes, la plupart de ses juges auroient la maladresse de devenir ses parties, & que le prétexte des mœurs serviroit à en trahir la cause ?

489. (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44

Je raporte toutes ces petites particularitez, parce qu’elles peuvent servir à faire conoitre quelques circonstances de la Comédie de ce siecle là.

490. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Homère, Sophocle & Demosthene n’eurent point de modèles, & en servent encore après trois mille ans.

491. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79

Ne vous fortifiez pas, Madame, de ce côté-là, car l’appuy, que vous prennez, est tres-foible Il faut plûtôt dire, que ces personnes, que l’on dit être personnes de pieté, sont en cela même scandaleuses, de se servir ainsi de la sainte profession, qu’elles font, pour autoriser le libertinage de leur divertissement.

492. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274

  Le fait qui sert de base au récit qu’on vient de lire, est-il arrivé sur le Théâtre de la Capitale de la France ?

493. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28

« Le comédien cultive, pour tout métier, le talent de tromper les hommes, de s’exercer à des habitudes qui, seraient-elles innocentes au théâtre, ne servent partout ailleurs qu’à mal faire.

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