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321. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Cependant malgré le soin que j’ai pris d’approcher autant que je l’ai pû, de la justesse de ses pensées, de la profondeur de son sens, de la noblesse de ses images, & du brillant de ses expressions, les Connoisseurs verront assez qu’il est extrêmement difficile de rendre dans le tour François, ce qui a été si heureusement pensé en Latin. […]   Car enfin, Messieurs, si certains exemples lûs seulement dans l’ombre de la solitude ne laissent pas de paroître lumineux, quoiqu’exposés aux yeux de l’esprit sans autres couleurs, sans autre appareil, sans autre ornement que les expressions muétes dont ils sont revétus, combien paroîtront-ils plus brillans, lorsque le sens le plus vif les sentira réalisés dans la lumiere éclatante du Theatre, représentés par des Acteurs, revêtus de toute leur pompe, colorés de tous leurs traits, distingués par les ornemens qui leur surent propres, personnifiés (si je puis le dire ainsi,) au milieu de toute la magnificence de la Scene ? […] Mais je sens aussi qu’il peut rester dans les esprits un doute fort délicat : sçavoir si le même avantage convient à une autre espece de theatre, au theatre lyrique.

322. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Nous l’avons décidé, nos plus purs sentimens Ne sont-ils pas toujours l’ouvrage de nos sens ?

323. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

 35. qu’on affecte de ne pas citer, quoiqu’un des plus redoutables adversaires, pour n’être pas écrasé sous le poids d’une si grande autorité : Le charme des sens est un mauvais introducteur des sentimens vertueux.

324. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

elles seraient l’effet naturel du plaisir des sens, de l’instinct et de l’intérêt ?

325. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

) Tout ce qui flatte les sens, n’est pas mauvais ; les viandes permises, et celles qui sont offertes aux Idoles, le chant des psaumes, les chansons des Comédiens, les spectacles de la nature et ceux du théâtre, tout cela plaît ; l’un est permis, et l’autre défendu : « Delectant spectacula naturæ et spectacula theatrorum, psalmus, laus et cantica Histrionum ; hæc licita, illa illicita. » (Serm. 332.

326. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

 » Ce mot pris dans un sens général, signifie toute sorte de Poème dramatique, soit Comédie Pastorale ou Tragédie.

327. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Je ne m’arrêterai pas à parler des critiques et des apologies qui furent imprimées pour lors ; mais je ne puis me dispenser de dire un mot sur l’article de l’amour, qui est le fondement de la Tragédie d’Inès, et le but principal de mon ouvrage, quoique dans des sens fort différents.

328. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Le dévot jeûne, pendant que l’hypocrite fait bonne chère, il se donne discipline et mortifie ses sens, pendant que l’autre s’abandonne aux plaisirs, et se plonge dans le vice et la débauche à la faveur des ténèbres : l’homme de bien soutient la Chasteté chancelante, et la relève lorsqu’elle est tombée, au lieu que l’autre dans l’occasion, tâche à la séduire, ou à profiter de sa chute.

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