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250. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

Pour revenir à mon sujet ; je vois dès le tems de Bacchus, de Mercure, d’Osiris, ou de Noé2, le germe de la Comédie se déveloper insensiblement.

251. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

Le Hèros du Drame revient chez lui ; une terreur panique lui fait croire sa Maison remplie de filoux ; sa crainte se dissipe.

252. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Elle apprend la vérité, elle revient aussi-tôt demander pardon à Auguste de l’avoir cru un traître, & sentant la mort s’approcher, elle invoque l’Ombre d’Antoine, pour qu’elle vienne au-devant de la sienne, lui montrer le chemin des Enfers, & empêcher qu’elle ne soit mordue par Cerbere, Riparami dà morsi Di Cerbero feroce.

253. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 218 Si le premier pape saint Pierre revenait sur terre avec les dehors de la pauvreté, il serait à craindre qu’il ne fût méconnu par M. de Sénancourt.

254. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Sa plume qui est le truchement de ses pensées, et ses écrits le symbole de ses mœurs, font connaître, que ses œuvres sont l’image de son esprit, et son visage étant l’âme raccourcie de son naturel et le miroir de son cœur, montre par la débilité de son cerveau, que ses sens sont égarés, et que son jugement a sorti les bornesc de la raison, par ce grand débordement d’injures dont son libelle est rempli : Ce Casuiste semble avoir mal pris ses mesures, d’avoir voulu faire un parallèle, de la Profession des anciens Histrions, à celle des Comédiens ; d’autant qu’il n’y a aucune affinité ni correspondance entre leurs exercices, l’une étant un pur batelage et souplesse de corps, et l’autre une représentation d’une fortune privée, sans danger de la vie, comme témoigne Horace, en son livre, de Arte d, « Comedia vero est Civilis privataeque fortunae sine periculo vitae comprehensio » ; Je sais bien qu’il y en a plusieurs, qui ne sachant pas la différence de ces deux professions, confondent l’une avec l’autre, et sans distinction de genre, prennent leur condition pour une même chose ; Mais il y a une telle inégalité entre elles, qu’il est facile de juger par la diversité de leurs fonctions, qu’elles n’ont nulle conformité ensemble, car celle des histrions n’est comme j’ai déjà dit qu’une démonstration d’agilité de corps et subtilité de main, mais l’autre étant une action plus relevée, fait voir qu’elle est une école des plus belles facultés de l’esprit, et où la mémoire fait un office digne d’admiration ; l’antiquité nous apprend qu’autrefois les Romains avaient ces Bateleurs en quelque considération, à cause du divertissement qu’ils donnaient à leurs Empereurs, mais ayant abusé du crédit qu’ils avaient obtenus du Sénat, s’adonnèrent à toutes sortes de licences pernicieuses, ce qui obligea la ville de Rome de les chasser, et particulièrement un nommé Hyster, qui s’étant retiré à Athènes, fut suivi d’une bande de jeunes hommes, auxquels il enseigna ses tours de passe-passe et autres parties de son métier, et furent appelés Histrions, du nom de leur Maître, ces Libertins s’ennuyant de demeurer si longtemps dans un même lieu, prirent résolution de revenir à Rome pour exercer leurs jeux : Mais l’Empereur Sévère, ne pouvant souffrir ces Ennemis des bonnes mœurs, fit publier un Edit, par lequel ils furent pour la seconde fois bannis de tout le pays latin ; Lisez ce qu’en dit Eusebius, et Prosper Aquitanus, sur la remarque des temps et des siècles : Pour le regard des Mimes, ou Plaisanteurse, ils ont pris leur source d’un certain bouffon appelé Mimos qui signifie en langue grecque Imitateur, d’autant qu’en ses représentations il contrefaisait divers personnages, et imitait les façons des uns et des autres.

255. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Nous reviendrons au denouement de M. […] Tel déclamateur outré contre cette profession prétendue profane, ne retrancheroit pas la moindre portion des revenus, plus que superflus, qui lui sont assignés, en faveur de l’humanité souffrante, tandis qu’un Comédien, sans ostentation, apprend à resserrer les bornes de son nécessaire, sans autre motif que de remplir les fonctions d’homme sensible : voilà les hommes pour lesquels on croit qu’il seroit nécessaire d’appésantir le joug des loix.

256. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Et l’on demande aux partisans du Théâtre, (aux partisans raisonnables) s’ils sont eux-mêmes persuadés, qu’au sortir de ces Pièces, on reviendra plus parfait, plus sage, plus exact, et mieux disposé aux devoirs essentiels ? […] C’est à cette occasion qu’on pourrait dire justement, que beaucoup de préjugés dont on croyait ne jamais revenir, ont néanmoins été détruits par la suite. […] Il a répondu que quand on fait attention au mal que l’Eglise aperçoit dans les spectacles, aux soins qu’elle prend d’éloigner ses enfants de tout ce qui peut nourrir des passions dangereuses, et à la condescendance qu’elle doit avoir pour les Chrétiens faibles qui ne peuvent rompre leurs chaînes, et qui peut-être ne les sentent pas ; on voit que l’Eglise doit tolérer ceux qui vont aux spectacles, se contenter de punir les principaux Acteurs, et faire toujours exhorter les Fidèles à les fuir, jusqu’à ce qu’ils soient désertés ; … que la raison et l’expérience nous apprennent qu’on ne peut se dispenser de tolérer certains maux ; que l’Eglise craint d’arracher l’ivraie, craintel d’arracher le bon grain ; qu’elle doit tourner toute son application à faire connaître cette ivraie aux Fidèles, et à leur en donner de l’horreur, de peur qu’ils ne prennent pour bonne nourriture ce qui gâterait leur esprit et leur cœur… Qu’il y a plusieurs usages très condamnables, dont on n’a pu faire revenir le monde, qu’après les avoir condamnés durant longtemps, comme les bains communs des hommes et des femmes, etc.

257. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Martelli, Italien : c’est une étude digne d’un homme d’esprit et de goût, que de comparer à l’original Grec les imitations des deux Poètes que je viens de nommer, et d’examiner l’art avec lequel chacun d’eux a tourné, selon son génie, la Tragédie d’Euripide : pour moi j’admire également tous les deux ; car, en suivant des routes très différentes, chacun d’eux a réussi parfaitement, et a trouvé moyen d’ajouter des beautés nouvelles à l’original Grec : cet examen et les remarques qu’il ferait naître fourniraient aisément matière à une dissertation très curieuse, et surtout utile pour les Poètes ; mais je reviens à mon sujet.

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