Le bouffon lui répondit ce qu’on répond encore : Ce n’est qu’un jeu sans conséquence. […] Formées à l’école d’un Dieu, qui dit, Je suis là voie, la vérité, la vie ; ne répondez que par un oui ou par un non, tout ce qui est au-delà vient d’un mauvais principe, comment ces vertus pourront-elles ne débiter que des mensonges, n’offrir que des illusions, ne se montrer que sous le masque ?
Puisque vous étes née grande sur la terre, faites vous sainte dans le ciel, & répondez à la grace extraordinaire que Dieu a répandue dans votre ame. […] La Reine qui n’en avoit aucune envie, répondit froidement : Je crains de l’incommoder. […] Au lieu d’y répondre, on en plaisanta : elle étoit ridicule. […] L’Evêque de Vence & les Carmélites écrivirent à cette occasion des lettres très-sages, la Princesse répondit sur le même ton : elle rappelle son ancienne vocation pour le cloître, & regrette de ne l’avoir pas suivie. […] Elle étoit accoutumée à de pareilles œuvres de charité, puisqu’elle avoit eu la plus grande attention pour la fille naturelle de son mari, Abbesse de Maubuisson ; quoique même sa conduite répondit mieux à sa naissance qu’à sa dignité.
Le Grand-Prêtre ayant répondu que si elle veut venir, accompagnée seulement de ses principaux Officiers, elle trouvera un Trésor, renvoye Abner, sans lui découvrir encore son secret, & ordonne que si tôt qu’Athalie sera entrée dans le Temple, on aille annoncer au Peuple le nouveau Roi, au son des Trompettes. […] Abner lui vient annoncer des périls qui le menacent : Athalie médite sa perte ; il répond tranquillement à celui qui tremble pour lui, D’où vous vient aujourd’hui ce noir pressentiment ? […] Cependant quand il est amené devant elle, il en approche sans crainte, & il répond à toutes ses demandes avec une fermeté proportionnée à son âge. […] Voilà ce qu’on pourroit dire pour prouver que la Partie de la Versification n’est pas essentielle à la Tragédie, à quoi l’on peut répondre que jamais Piéce bien versifiée n’est tombée dans l’oubli, & que jamais la voix publique n’a mis au nombre des bonnes Piéces, celles qui n’ont point de Lecteurs. […] Je réponds qu’elle agit sur nous par les vibrations de l’air agité suivant une certaine mesure : elle produit ses effets, par des instrumens, & elle les produit encore mieux par la voix Humaine, dont les sons nous frappent plus agréablement que tous ceux des instrumens de Musique.
Il ne faut donc qu’un peu de vrai Christianisme ; il ne faut qu’un peu de zèle pour son salut et pour celui des autres, afin de bannir ces ennemis de la vertu et de l’honnêteté : que Messieurs les Magistrats se donnent la peine d’entendre le Saint Esprit, qui leur parle et qui leur crie, « apprenez Juges, ouvrez, les oreilles, vous qui tenez sous votre autorité, les multitudes, et qui vous plaisez dans les pouvoirs que vous avez sur les Troupes, apprenez deux choses, la premières que toute votre puissance vient de Dieu, la seconde que ce même Dieu vous demandera compte de toutes vos œuvres, et fondera jusqu’à la moindre de vos pensées, par la raison que vous ayant établi les Ministres de son Royaume, vous n’avez point observé la Loi de la Justice ni marché selon sa volonté : ce qui fait qu’en peu de temps il vous apparaîtra d’une manière terrible, et vous fera demeurer d’accord que le jugement contre ceux qui président aux autres, sera effroyable » : Que répondra donc à Dieu le Juge qui aura contribué à la perte des âmes, par la permission injuste qu’il aura donnée à ces persécuteurs de la vertu ? […] il nous répondra en propres termes, que « c’est le temple des DiablesLib. de Spect.
J’ai me mieux , répondit ce pere du Peuple, qu’on se moque de mon économie, que si on pleuroit de ma prodigalité. […] Le bon goût, l’équité de cette Princesse en répondent, ils seroient jaloux, si l’on y manquoit. […] Dans cette farce, un mari & sa femme se querellent ; la femme réproche au mari qu’il mange son bien au cabaret, tandis qu’on l’exécute pour payer la taille ; il faut donc répond le mari, faire grande chere, ce qu’on mange & boit ne sera pas saisi, autant de sauvé sur l’ennemi. […] On dit qu’Henri de Guise voyant un tableau où cette histoire étoit représentée, dit je vois toujours avec plaisir, du Guesclin, il eut la gloire de détruire un tyran ; quelqu’un lui répondit, mais ce tyran n’étoit-il pas son Roi : mauvaise apologie. […] Oh très-bien j’en réponds Tout lui plait tout convient à son vaste génie, Les livres, les bijoux, les compas, les pompons ; Les vers, les diamans, les biribis l’optique : L’algébre, les soupers, le latin, les jupons, L’opéra, les procès, le bal & la physique.
Le Directeur de quartier y répondit, & fit le plus grand éloge de l’art Dramatique, des Auteurs, des Acteurs, & fit beaucoup valoir la grace qu’on faisoit à la compagnie. […] Mais l’amour, répond-on, ne paroit sur la scene qu’avec ses préservatifs. […] Ils répondent aux trois biens de l’homme, bien de l’esprit, du corps & de la fortune ; tout cela est temporel & appréciable, & par conséquent ne peut être donné pour acquérir un bénéfice. […] Le bal est la pompe du Diable ; celle qui le mene est la Prioresse ; ceux qui répondent, les Cleres, ceux qui regardent, les Paroissiens ; les flûtes sont les cloches ; les Menetriers, les Ministres. […] Tout le public le juge de même, à l’exception de Voltaire, à qui l’Auteur a envoyé sa piece, & qui lui a répondu en vers fort médiocres : J’ai lu votre aimable Rosiere, malheur au dur attrabilaire qui lui reproche un doux baiser.
Thomas, répond ce grand homme, a décidé que les loix humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les maux, mais seulement ceux qui attaquent directement la société Ep. ad Aur.
La comédie est défendue ; mais, répond le Théatin, c’est précisément donner en preuve l’état de la question. […] On lui a répondu que, de quelques cas particuliers, il ne pouvoit pas tirer une preuve générale en faveur de son sentiment. […] On étoit étonné de voir M. d’Alembert ne pas répondre à la satyre éloquente à laquelle il avoit donné sujet ; mais enfin il rompit le silence & défendit son opinion.