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5. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -

Avis Cette Lettre est composée de deux parties : la première est une relation de la représentation de L'Imposteur, et la dernière consiste en deux réflexions sur cette comédiea. […] Des deux réflexions qui composent la dernière partie, on n’aurait point vu la plupart de la dernière, et l’Auteur n’aurait fait que la proposer sans la prouver, s’il en avait été cru, parce qu’elle lui semble trop spéculative, mais il n’a pas été le maître : toutefois, comme il se défie extrêmement de la délicatesse des esprits du siècle, qui se rebutent à la moindre apparence de dogme, il n’a pu s’empêcher d’avertir dans le lieu même, comme on verra, ceux qui n’aiment pas le raisonnement, qu’ils n’ont que faire de passer outre. […] En général, on prie les Lecteurs de considérer la circonspection dont l’Auteur a usé dans cette matière, et de remarquer que dans tout ce petit Ouvrage il ne se trouvera pas qu’il juge en aucune manière de ce qui est en question, sur la Comédie qui en est le sujet : car, pour la première partie, ce n’est, comme on l’a déjà dit, qu’une relation fidèle de la chose, et de ce qui s’en est dit pour et contre par les intelligents ; et, pour les réflexions qui composent l’autre, il n’y parle que sur des suppositions qu’il n’examine point. […] L’anonyme commence par faire le récit en détail de la pièce interdite (p. 1-79), puis formule « deux réflexions » sur la comédie (p. 79-124).

6. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -

J’avoue donc avec sincérité que je sens dans toute son étendue le grand bien que produirait la suppression entière du Théâtre ; et je conviens sans peine de tout ce que tant de personnes graves et d’un génie supérieur ont écrit sur cette matière : mais, comme il ne m’appartient pas de prendre le même ton, et que d’ailleurs les Spectacles sont permis et soutenus par l’autorité publique, qui sans doute les permet et les soutient par des raisons que je dois respecter, il serait indécent et inutile de les combattre dans l’idée de les détruire : j’ai donc tourné mes vues d’un autre côté ; j’ai cru que du moins il était de mon devoir de produire mes réflexions, et le plan de réformation que j’ai conçu pour mettre le Théâtre sur un autre pied, et pour le rendre, s’il est possible, tel que les bonnes mœurs et les égards de la société me paraissent l’exiger : c’est ce que je ne pouvais entreprendre dans le temps que j’étais Comédien, pour les raisons que l’on trouvera dans le corps de mon Ouvrage. […] J’ai voulu me frayer un chemin et pressentir en quelque sorte le goût du Public, avant que de m’expliquer ouvertement ; et c’est dans cette vue que j’ai donné mes Observations sur la Comédie et sur le génie de Molière b : On a paru n’être pas mécontent des réflexions semées dans cet Ouvrage, et on a bien voulu me tenir compte d’avoir choisi Molière pour modèle des préceptes que j’ose y donner. […] Cette réserve et ces ménagements m’avaient paru nécessaires ; mais enfin je donnais mon dernier Ouvrage qui a pour titre, Réflexions historiques et critiques sur les différents Théâtres de l’Europe d ; c’est là où je dévoile mes sentiments, en faisant voir le besoin qu’ont tous les Théâtres d’être réformés, et en promettant au Public l’Ouvrage que je donne aujourd’hui. […] [NDE] Louis Riccoboni, Réflexions historiques et critiques sur les différents Théâtres de l’Europe, Paris, Imprimerie de Jacques Guerin, 1738.

7. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [L] » p. 425

C’est au Spectateur à se déplacer, non au Spectacle ; & c’est la réflexion que tous les Acteurs devraient faire, toutes les fois qu’ils vont jouer ; on ne verrait point César en perruque quarrée, ni Ulysse sortir tout poudré du milieu des flots. […] Nous savons que ces excuses ne sont que trop bien fondées : nous savons de plus que ces réflexions ne produiront aucun fruit.

8. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9

Réflexions. sur le titre de l’ouvrage, intitulé : Des Comédiens et du Clergé. […] Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches injustes de M. de Sénancourt, sur le même sujet.

9. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Cette réflexion m’occupe et m’absorbe tout entière pendant le spectacle. […]  » (Bossuet, Maximes et réflexions sur la comédie.) […] (Bossuet, Réflexions sur la comédie.) […]  » Bossuet, (Réflexions sur la comédie.) […] que de tristes réflexions ne se présentent pas à notre esprit, réflexions que nous sommes obligés de supprimer pour ne pas scandaliser nos lecteurs !

10. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

Il est un homme qui m’arrache ces réflexions. […] Cette réflexion est amère ; quand on l’a faite une fois, l’ami, dont on se plaint, ne peut plus échapper à l’éxagération ; et le terme de toutes les idées, et de tous les sentiments qu’entraîne ce sentiment injuste, c’est la rupture et la misanthropie. […] Je n’y ai considéré que votre cœur, ou du moins vos sentiments présents ; et mes réflexions ne porteront que sur cet objet principal. […] Avez-vous toujours attendu le calme du sang, le retour de la circulation, pour porter sur les hommes ces yeux qui verraient si bien, si l’esprit, les connaissances et la réflexion suffisaient, dans tous les cas, pour faire l’homme que vous croyez être, quand vous nous condamnez ? […] Il faut, Monsieur, que je vous retrace vos propres discours, pour voir si je ne pourrais pas vous éclairer par vos propres réflexions.

11. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32

La mauvaise opinion que des hommes prévenus et sans réflexion, prennent injustement des personnes de votre état, vous a semblé insupportable ; et votre âme n’a pu sans douleur se voir sans cesse entre l’admiration et le mépris. […] Je ne ferai là-dessus qu’une réflexion fort simple. […] Les réflexions que je viens de faire, Mademoiselle, sont sans doute fort désagréables pour quelqu’un qui voudrait voir sa profession décorée de toute la gloire qu’elle mérite par elle-même, et qui n’est obscurcie que par les abus qui s’y sont introduits. […] L’un plus noble, élèverait l’âme aux grands sentiments dans le tragique, au bon goût et à la saine réflexion, par le haut comique.

12. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

J’entre tout à fait dans cette réflexion, et je conviens encore que s’il n’est question que de fournir aux Chrétiens les plus grands sujets de consolation, les spectacles les plus éclatants, et les révolutions les plus surprenantes, rien n’est plus propre que les Histoires saintes. […] Cette Histoire et cent autres qu’on trouve dans l’Ecriture accompagnées de réflexions des personnes intelligentes, peuvent extrêmement édifier. […]  » Avec ces réflexions de l’Ecriture ; tout devient saint, mais on les passe comme inutiles, pour supposer que Judith s’excite à jeter des regards funestes à la pudeur, et on s’imagine la voir. […] L’expérience et la décision des Auteurs les plus célèbres confirment ces réflexions, et nous devons conclure qu’il n’est pas possible que l’Ecriture puisse jamais paraître sur le Théâtre des Comédiens, sans y être altérée et corrompue. […] Voici une réflexion que M. d’Olivet fait à son sujet dans l’Hist. de l’Académie Française p. 361. in-12. « Puisque M.

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