Pour procéder avec plus de méthode, je diviserai cette importante question en six questions principales : 1°. […] Je ne conçois pas qu’on puisse seulement faire cette question à un peuple vraiment libre. […] est-il question d’exemples et de citations, quand il faut des principes.
Dans tous les Journaux économiques, c’est une question fort longuement traitée, si les priviléges exclusifs sont utiles ou nuisibles dans le commerce, les arts & les métiers. Tous les Economistes sont pour la suppression des priviléges & la communication ; le Théatre s’est avisé de traiter cette question par rapport à lui. […] Il n’est donc question que des Théatres publics. […] Il faut donc répéter, d’après M. le Kain, que toutes ces questions de décence, élevées à l’occasion de ma piece, sont absolument étrangeres aux usages de la Comédie : d’autant plus qu’une affectation de rigorisme pourroit devenir trop voisine du ridicule. […] Cet Auteur devoit-il s’attendre en effet que dans une piece où il étoit question de jouer les Courtisannes, la plupart de ses juges auroient la maladresse de devenir ses parties, & que le prétexte des mœurs serviroit à en trahir la cause ?
Il en est question dans la Poétique d’Aristote ; il est, je crois, le prémier qui en ait parlé.
Il se fait ordinairement deux questions sur ces Instrumens, qui ont embarassé les plus habiles, & qui ont fait un considerable partage de leurs sentiments. […] Ma réponse simple & de bonne foy tiendra lieu de ce grand & importun amas de nos doctes, qui se piquent plutost de dire beaucoup de choses inutiles que de resoudre precisément une question & que de satisfaire nostre curiosité.
Joint qu’il n’est question de ludis pertinentibus tantum ad ornatum urbis vel laetitiam populi bq, qui encore ne seraient prohibésbr, mais de l’édification du peuple en notre foi. […] [NDE] Il n’est pas question de jeux qui ne visent qu’à l’ornement de la ville ou à la joie du peuple.
Je sais bien que vous avez beaucoup de lumière pour juger solidement de toutes choses, et qu’en vous servant de celles que vous avez reçues de Dieu dans l’Oraison, et que vous avez acquises par la lecture des bons Livres, vous pouvez vous satisfaire pleinement sur la question que vous me proposez. […] Il me semble que cette question est vidée il y a longtemps, et qu’il n’y a personne dans le Christianisme qui ait besoin d’autre Casuiste que celui qu’il porte en soi-même, pour juger que ce divertissement est périlleux et contraire à la piété : Qu’il interroge sa propre conscience, quelque artifice dont il se serve pour la tromper, en lui représentant cette action avec toute l’innocence qu’il pourra, si la syndérèse n’est tout à fait étouffée, elle lui donnera toujours de la crainte de le prendre, et de l’inquiétude de l’avoir pris.
La première Partie contient quatre Chapitres, et chaque Chapitre plusieurs questions. […] L’ouvrage en question est : La supplica.
J’essaierai de résoudre une question aussi grave, aussi éminemment morale et politique, en invoquant l’autorité des faits accomplis, et en présentant, avec l’action du drame sur les mœurs, la réaction des mœurs sur les compositions dramatiques. […] Soit haine ou prévention contre tout ce qui portait le cachet du paganisme, soit pour d’autres motifs que je ne discuterai pas puisqu’ils sont étrangers à la question de ce mémoire, les modèles de nos maîtres restèrent poudreux au fond des cloîtres, et l’art descendit une seconde fois aux tréteaux de l’Attique1.