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214. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Vous croyez convaincre du peu de profit qu’on peut tirer des Spectacles pour les mœurs, parce que, dites-vous, « la plûpart des actions tragiques n’étant que de pures fables, des événemens qu’on sait être de l’invention du Poëte, ne font pas une grande impression sur les Spectateurs. » Je répons à cela qu’il n’est pas exactement vrai que la plûpart des actions tragiques soient de pures fables, qu’il y en a quelques-unes, mais que le grand nombre est fondé sur de véritables histoires. […] Il y auroit du danger à retarder la clôture des portes, et; il le faudroit, parce que le Genevois aime à aller respirer l’air le plus pur dans sa petite retraite. […] Voilà tout obstacle levé ; on ira à la Comédie, et; on respirera l’air pur des petites retraites. […] … Voyez dans nos Spectacles Quand on peint quelque trait de candeur, de bonté, Où brille en tout son jour la tendre humanité, Tous les cœurs sont remplis d’une volupté pure, Et c’est là qu’on entend le cri de la nature.

215. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

l’Excommunication avec les pénitences canoniques : la premiere est de droit divin ; celles-ci étant de pure discipline, ont varié selon les tems & les circonstances.

216. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

Le Tartuffe ne se montre qu’au troisiéme Acte ; les deux prémiers ne sont point pour cela de purs épisodes ; à chaque Scène on fait mention de ce fameux Hipocrite ; ce sont toujours de nouvelles couleurs ajoutées au tableau ; on le dépeint si bien que je crois le voir.

217. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

Elle en regarde le commencement, la suite et le dénouement, si les passions y sont traitées avec délicatesse, ou avec force et véhémence selon leur nature, ou selon leur degré, si les caractères et les mœurs des nations, des âges, des conditions, des sexes et des personnes y sont gardées: si l'action, le temps, et le lieu sont conformes aux règles que les Poètes se sont prescrites pour faire que l'esprit de l'Auditeur n'étant point partagé soit plus susceptible du plaisir, ou de l'instruction qu'on prétend lui donner: si la versification en est belle et pure, et si les vers aident, par leur tour, par leur justesse, par leur son, par leur gravité, par leur douceur, par leur richesse et leur magnificence, par leur agrément, par leur langueur ou par leur vitesse, à la fidélité de la peinture que les pensées qu'ils expriment, doivent faire dans les esprits, ou à l'émotion du cœur qui doit être excité par les sentiments qu'ils représentent.

218. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Où est ce peuple pur et net ?

219. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 49 M. de Sénancourt reproche le titre même de l’ouvrage à l’auteur, qu’il accuse jésuitiquement de n’avoir proclamé qu’en apparence et avec hypocrisie, les maximes pures, chrétiennes et évangéliques invoquées dans le livre des Comédiens et du Clergé.

220. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Si on avait pris cette précaution, on n’aurait point vu les Abbés de Pure, Boyer, Bois-Robert, d’Aubignac, Pélegrin, se déshonorer par leurs pièces dramatiques, lesquelles même par une nouvelle indécence étaient souvent plus libres que les autres.

221. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

3°, Que l’Auteur s’est écarté du sens commun lorsqu’il a écrit à la 39 page, que « des Prélats de la Cour étant allés à la Comédie, c’est une marque qu’elle est si pure et si régulière qu’il ne peut y avoir de honte ni de scrupule à s’y trouver ».

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