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66. (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454

Et après avoir ainsi justifié leur idée générale de Comédie, ils croient avoir prouvé qu'il n'y a donc point de péché aux Comédies ordinaires, et ils y assistent ensuite sans scrupule.

67. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -

Loin d’avoir eu dèssein de rendre un mauvais office au Théâtre Italien, il me semble que j’ai travaillé à lui acquérir par la suite une solide gloire, en m’éfforçant de prouver que ses Poèmes devaient être aussi parfaits que ceux de la bonne Comédie ; en montrant que les meilleurs Auteurs qui ont travaillé pour lui, ont eu tort de négliger souvent des principes qu’observèrent rigoureusement les grands hommes qui ont illustré la Scène Française ; & en engageant enfin tous ceux qui voudront écrire désormais dans son genre, à ne se permettre aucune liberté.

68. (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274

Et après avoir ainsi justifié leur idée générale de Comédie; ils croient avoir prouvé qu'il n'y a point de péché aux Comédies ordinaires, et ils y assistent ensuite sans scrupule.

69. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIV. Troisième réflexion sur la doctrine de Saint Thomas : passage de ce saint docteur contre les bouffonneries. » pp. 85-87

Il faudrait donc pour tirer de Saint Thomas quelque avantage, faire voir par ce saint docteur, que cette condition convienne aux bouffonneries poussées à l’extrémité dans nos théâtres, où l’on en est comme enivré : et prouver que quelque reste de gravité s’y conserve encore parmi ces excès.

70. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51

Il m’accuse enfin, mais bien gratuitement, sans le prouver et d’une manière vague et irréfléchie, de confondre les temps et les lieux.

71. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Ce qu’il y a de remarquable, est que cet abbé véritablement anti-chrétien, ainsi qu’on pourrait le prouver si facilement, y réclame spécialement, mais avec humeur, les biens de ce bas monde en faveur de l’église. A l’entendre, on dirait que le clergé, tenant en main les foudres de l’église, ne cesse d’aboyer après son indemnité ; tandis qu’il est bien prouvé qu’aujourd’hui, ce même clergé prélève annuellement plus de cent millions sur la France. […] Avant de combattre cette opinion je dirai que les conséquences qui en résultent ne prouvent que trop combien les gouvernements absolus, depuis l’antiquité la plus reculée jusqu’à présent, ont toujours produit et sans doute produiront toujours des abus multipliés, des injustices révoltantes et impunies, ainsi que des révolutions anarchiques, accompagnées d’attentats et d’atrocités de tous genres. […] Il est encore essentiellement opposé au progrès des lumières parmi le peuple, ce qui a été déjà prouvé.

72. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Elle revient, et fait une scène toute de reproches et de railleries à la Fille, sur la faible résistance qu’elle fait au beau dessein de son père, et lui dit fort plaisamment que, « s’il trouve son Panulphe si bien fait » (car le bonhomme avait voulu lui prouver cela), « il peut l’épouser lui-même, si bon lui semble ». […] Il réplique que « ce n’est pas ce motif seul », mais que « c’est, outre cela, par un zèle particulier » qu’il a pour elle : et sur ce propos se met à lui conter fleurette en termes de dévotion mystique, d’une manière qui surprend terriblement cette femme ; parce que d’une part il lui semble étrange que cet homme la cajole ; et d’ailleurs il lui prouve si bien par un raisonnement tiré de l’amour de Dieu, qu’il la doit aimer, qu’elle ne sait comment le blâmer. […] Principe qu’elle prouve admirablement dans la suite par expérience, et que le Poète a jeté en avant, pour rendre plus vraisemblable ce qu’on doit voir. […] Cela est si vrai, et telle est la force de la prévention, que je croirais prouver suffisamment ce que je prétends, en vous faisant simplement remarquer que les raisonnements de Panulphe, qui sont les moyens qu’il emploie pour venir à son but, étant imprimés dans l’esprit de quiconque a vu cette pièce, comme ridicules, ainsi que je l’ai prouvé, et par conséquent comme mauvais moyens ; naturellement parlant, toute femme près de qui on voudra les employer après cela, les rendra inutiles en y résistant, par la seule prévention où cette pièce l’aura mise qu’ils sont inutiles en eux-mêmes. […] Il est peu d’honnêtes gens qui ne soient convaincus par expérience de cette vérité ; aussi est-il bien aisé de la prouver.

73. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62

Mais l’expérience ne nous prouve-t-elle pas que cette loi, si chère à la société, est une des plus négligée ? […] Auroit-il prouvé une merveilleuse intelligence ?

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