De là la dépravation et l’incrédulité parmi ses propres partisans. […] Dès lors, ils ne le regardèrent plus que comme une école de dépravation, propre plutôt à corrompre les mœurs qu’a les former. […] Jamais ils n’oseraient le regarder en face ; ils craindraient de porter leurs regards trop bas, ou de laisser apercevoir cette fourbe noblesse plus propre à inspirer l’indignation et le mépris, que le respect et la vénération.
Ajoutons que les instruments propres aux beaux Arts, n’ont point le ressort, le degré d’activité de ceux que le Théâtre employe. […] Non : la vertu & le vice ont des caractéres qui leur sont propres, & auxquels on ne peut pas se tromper. […] Qu’aucun n’a l’art ni la vertu propre à la récréation. 2°. […] Tout le monde sçait la nature de ceux qui sont attachés à la Musique & qui sont propres à la Peinture. […] Là il ne sçait nous inspirer que les sentimens qui lui sont propres : le miel, la bonté, l’élévation.
Il disoit aussi qu’une femme n’étoit pas un meuble propre pour un soldat. […] Mais, bien loin de la ménager, dans le temps même qu’elle lui sauva la vie & le combla de bienfaits, il se livra à la débauche sous ses yeux, jusqu’à séduire ses propres filles d’honneur. […] C’est le seul enfant qu’on lui connoisse : car, quoiqu’il ait vécu avec les femmes plus qu’avec les soldats, & qu’il fût l’homme le plus propre à la population, il étoit trop épuisé, trop aguerri, trop usé pour être pere. […] Ces difficultés, qu’on avoit prévues, firent ajouter à la qualité de dame d’honneur, la seule qu’on lui avoit accordée, le titre d’ambassadrice, pour négocier avec plus de succês avec un roi, à laquelle un homme eût été moins propre. […] Or je demande si l’oppression des peuples, la dissipation des finances, une vie si frîvole & si libertine, sont bien propres à faire un grand prince ?
Le premier avantage, celui même qui engendre tous les autres, est de ramener les Lettres à l’esprit de leur véritable institution : elles n’ont point pour objet, comme on pourroit le penser d’après l’abus qu’on en a fait dans ces derniers temps, de procurer un stérile amusement, ni de servir de pâture à quelques hommes peu propres au maniement des affaires publiques. […] Elle leur a donc fait part à tous des qualités propres à régler leur conduite, & à se rendre des Citoyens utiles. […] Enfin, il s’en trouvera qui, doués d’un génie excellent, épuiseront les matieres avec le nouveau Professeur ; & qui, non-contens des secours qu’ils se seront procurés dans son commerce, essayeront de voler de leurs propres aîles, & ne seront point effrayés de l’immensité de l’espace qui s’offrira à leurs regards. […] Les gens en place trouveront à leur tour, dans le second ordre des Citoyens, des premiers Commis, des Secrétaires, des hommes de confiance, propres à les soulager dans le détail des affaires. […] Il est démontré que l’ame a ses maladies propres ; que ces maladies ont des symptômes faciles à reconnoître ; qu’il y a des remedes contre ces maladies, & un art de les administrer.
L’obscénité d’ailleurs passa toujours en général pour être le propre d’un Rustique ; et dans l’esprit du sexe en particulier, pour être l’attribut d’un insigne brutal. […] La modestie est leur caractère propre, comme l’observe le P. […] Ainsi la différence du bien et du mal se retrace-t-elle dans l’âme en un moment, ainsi le péril est-il mis en une distance propre pour être aisément surmonté. […] En effet, si l’on examine bien ses Poèmes, on trouvera que les caractères n’y sont point propres, ou n’y sont point uniformes ; que d’abord il y entre mal, ou qu’il ne les soutient pas. […] De petits bouffons sont-ils propres à régler les affaires importantes de l’Etat, et à donner de l’autorité aux lois ?
Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. […] Rien au contraire n'est plus propre à l'inspirer que ses comédies, parce qu'on y tourne éternellement en ridicule les soins que les pères, et les mères prennent de s'opposer aux intrigues amoureuses de leurs enfants. […] Rien n'est plus propre à faire sentir quels effets la comédie est capable de produire qu'une expérience exprimée si vivement, mais si humblement.
Je n’ai pas besoin d’une boule pour en ressentir l’impression ; mes muscles, par leur propre mouvement, peuvent se trouver disposés de même que dans ce contact2. D’ailleurs, je ne sais si c’est une boule que je sens ; toutes choses n’étant que de rapport, leur essence nous est parfaitement inconnue3 : elles ne viennent point à nous dans leur propre forme, mais dans la forme que nous les présentent les divers milieux ou tamis par où elles passent, et font tels ou tels effets sur nous, selon la disposition de l’organe qu’elles frappent. […] [NDA] Si une position ne convient pas plus à l’essence d’une chose qu’une autre ; si une disposition de nos organes n’est pas plus convenable qu’une autre aux fonctions de notre âme ; si un mouvement quelconque des rayons solaires n’est pas plus propre qu’un autre à représenter dans nos yeux l’image des choses que nous voyons, comment pourrons-nous nous décider, lorsque les différentes positions d’un objet, les diverses dispositions de nos organes, et la variété des mouvements de ce fluide subtil, qui fait la lumière, nous feront voir, toucher et goûter différemment un même objet ?
Les Poètes Grecs qui se livraient à la Tragédie, n’avaient guères de sujets propres pour ce genre de Drame. […] Si on ne sçaurait faire un pareil reproche aux Français, on a lieu de s’étonner qu’ils ayent été plus d’un siecle à ne représenter sur la Scène tragique que des Héros Grecs & Romains, sans considérer que leur propre Histoire offrait des sujets aussi frappans & plus dans leurs mœurs. […] Des sujets propres à la Comédie. […] En donnant à ces divers caractères les nuances qui sont propres à notre Siècle. […] Voici les propres termes de cet Écrivain.