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278. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

Autre édition • Article « Genève » de l’Encyclopédie ; profession de foi des ministres genevois, avec des notes d’un théologien, et réponse à la lettre de M. […] Aubignac, La Pratique du théâtre, 1657 • Aubignac, François Hédelin (1604-1676 ; abbé d’) : La Pratique du théâtre : œuvre très nécessaire à tous ceux qui veulent s’appliquer à la composition des poèmes dramatiques, qui font profession de les réciter en public, ou qui prennent plaisir d’en voir les représentations, Paris, Antoine de Sommaville, 1657, in-4º, (2 ff.) 514 p. (2 ff.). […] Panégyriques, Oraisons Funèbres, Prônes, Instructions diverses sur le Symbole des Apôtres, la première Communion, le Renouvellement des Vœux du Baptême, la Profession Religieuse, & plusieurs autres sujets. […] Panégyriques, Oraisons Funèbres, Prônes, Instructions diverses sur le Symbole des Apôtres, la première Communion, le Renouvellement des Vœux du Baptême, la Profession Religieuse, & plusieurs autres sujets. […] Laval, de la Profession de foi des ministres de Geneve, &c.

279. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Et après cette clémence, plus que divine, comme l’auteur, par une autre contradiction, le montre lui-même dans son Festin de Pierre, où Dieu engloutit un méchant, recommandée dans le Misantrope envers les agents de tous les désordres de la société, des plus grands maux qui accablent les hommes ; si vous vous rappelez les coups sensibles et redoublés qui ont été portés aux femmes les plus innocentes des malheurs du monde ; si vous réfléchissez à l’extrême rigueur avec laquelle ont été punies par le même auteur dans deux autres pièces fameuses des fautes de grammaire, ou des ridicules, quelques travers à l’égard desquels ses préceptes d’indulgence étaient excellents et obligés ; si vous remarquez encore qu’après avoir ridiculisé les délassements et les plaisirs honnêtes des sociétés les plus décentes de son temps, et avoir renvoyé durement à leurs aiguilles et à leur pot au feu des femmes plus opulentes et plus distinguées que la Dlle de Sotenville, personnage de l’Ecole des Femmes, il donne pour exemple cette dernière qui a des goûts et tient une conduite tout-à-fait opposés à celle qu’il prescrit aux autres ; car c’est bien la proposer de fait pour exemple contraire que de la rendre le personnage aimable de la pièce, et de lui donner raison, la faire applaudir en public lorsqu’elle rejète les remontrances de son époux, qui lui rappelle des préceptes appropriés à celui des aiguilles et du pot au feu, et refuse de se consacrer à son ménage et à sa famille, en déclarant qu’elle ne veut pas s’enterrer, qu’elle n’entend pas renoncer aux plaisirs du monde, qu’elle se moque de ce que disent les maris, qu’elle veut jouir indépendamment d’eux des beaux jours de sa jeunesse, s’entendre dire des douceurs, en un mot voir le monde ; tel est le langage de la maîtresse de cette école (Ariste que Molière rend exemplaire aussi dans l’École des maris est parfaitement de l’avis de donner toutes ces libertés aux femmes ; elles en ont bien joui depuis ces inspirations ; quand on les leur a refusées, elles les ont prises) ; si on fait ces rapprochements ou remarques, dis-je, sans prévention, il est impossible, à la vue de tant de contradictions incontestables et de cette variation de principes et de conduite de ce fameux poète comique, de ne pas soupçonner au moins que son désir d’améliorer les mœurs était aveuglé et dirigé par une verve impérieuse et désordonnée qui le portait à appréhender et fronder à tort et à travers telles classes, telles professions et réunions, ou telles personnes, et de faire rire le public à leurs dépens, et au profit de sa manie et de sa renommée. […] en temps de guerre, pendant le cours de la plus terrible calamité, à l’époque où les gouvernements donnent déjà, avec trop peu de succès à ceux qui peuvent les seconder, le signal et l’exemple des divers moyens à prendre pour concourir avec eux à adoucir les rigueurs de ce temps de souffrance, où les arts, les métiers et le commerce, languissent, où les malheureux fourmillent dans toutes les professions et sur tous les points de l’Europe !

280. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Comment a-t-on pu l’adopter dans l’Etat Religieux, qui fait une profession particuliere de pauvreté, d’humilité & d’obeissance, sous les mêmes loix & les mêmes Supérieurs, & ne font réellement qu’une famille ? […] Cependant comme ces professions se bornent à des objets sérieux, ne sont exercées que par des hommes graves, & devant des auditeurs occupés de grands intérêts, il est une modestie, une gravité propre au sujet, & à l’état, dont l’Orateur Chrétien ne doit jamais se départir.

281. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Le Clergé de France a toujours fait profession de le condamner & de l’interdire au second ordre, quoiqu’assez souvent on y ferme les yeux. […] Ses premiers principes furent en particulier l’éloignement du théatre, dont Nicole & Arnaud & tout Port-Royal faisoient profession d’avoir en horreur ; on lui arrachoit, ou brûloit devant lui tous ses livres de galanterie théatrale qui empoisonne les ames, & dont il avoit si artistement & si dangereusement assaisonné la coupe.

282. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Nos rituels y sont formels, ils sont encore irréguliers pour les ordres sacrés, et la sépulture Ecclésiastique leur est déniée après leur mort, or si leur profession est illicite et reprouvée par les lois du Christianisme, en quelle conscience peut-on contribuer à les entretenir et les autoriser par sa présence ?

283. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

Qu’un chacun seulement délibère en soi-même, et parle avec la personne de sa profession : jamais il ne fera rien déshonnête : car la sentence laquelle ne se devra à autre qu’à soi-même, aura plus de poids et d’autorité.

284. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50

On les voit si tendres et si passionnées qu’on désire être l’objet de cette sensibilité, et réaliser des fictions si séduisantesz. » Les talents de leur profession relèvent tellement les grâces de leur sexe, qu’elles semblent être des divinités qui intéressent d’autant plus qu’on a plus de discernement pour juger le mérite de leur jeu.

285. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

Mais sans être artisan ou laboureur, y a-t-il personne qui ne doive avoir une profession honnête et utile à l’Etat, et en remplir les devoirs ?

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