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125. (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191

Pour revenir au Docteur Fabricius et à son ouvrage ; il faut être un plaisant Théologien, pour dire que les Pères ont outré les matières dans la Morale : car c’est ce qu’il prétend dans l’ouvrage, où il fait l’apologie de la Comédie.

126. (1764) Comédie pp. 252-254

Au reste, on ne prétend pas ici blâmer les Tragédies qui se représentent dans plusieurs Colleges, 1°.

127. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378

On a vu des comédiens enterrés dans nos églises, tandis que d’autres n’ont pu obtenir de places dans nos cimetières ; et l’on voit journellement nos comédiens entrer dans nos temples, participer même aux exercices de notre religion, en même temps qu’ils exercent leur profession ; donc ils ne sont pas excommuniés dénoncés, car en ce cas ils devraient être exclus de l’église, et l’église purifiée après leur expulsion ; Les papes, les rois et tous les souverains de la chrétienté ayant institué des théâtres et des comédiens dans leurs Etats, pour le plaisir et l’instruction de leurs sujets, n’ont pas prétendu se damner eux et toutes leurs nations, par la fréquentation obligée qu’ils établiraient avec des excommuniés ; Le clergé usurpe sur l’autorité séculière en blâmant, en punissant, en damnant ce qu’elle a créé et institué ; Certaines processions et d’autres cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, sont infiniment plus obscènes, plus coupables, plus nuisibles à la majesté de notre sainte religion que l’exercice de la comédie ; Le clergé qui veut anéantir une profession que les princes et les lois ont instituée, prétexte la rigueur des anciens canons des conciles, et il oublie lui-même, en ce qui lui est propre et absolument obligatoire, ce que ces mêmes canons ont dicté et voulu ; circonstance qui met l’auteur dans la nécessité de les lui rappeler ; La puissance séculière doit veiller avec d’autant plus de soins à ce que le clergé ne s’éloigne pas des devoirs qui lui sont imposés par la discipline ecclésiastique, que c’est l’oubli de ces mêmes lois, au dire de notre roi, Henri III, qui a porté le clergé à faire ensanglanter son trône, et à bouleverser ses Etats ; que l’expérience du passé doit toujours servir de leçon pour l’avenir ; Le prince étant le protecteur né des canons des saints conciles, ainsi que l’Eglise le reconnaît elle-même, doit surveiller tant par lui que par ses délégués l’exécution de ce qu’ils ordonnent, afin que la religion ne perde rien de son lustre et des dogmes de son institution, parce qu’il est utile que les ministres du culte donnent eux-mêmes l’exemple de cette conformité aux saints canons, afin d’y amener successivement les fidèles commis à leur instruction ; les procureurs du roi, les préfets, les sous-préfets et les maires qui sont les délégués du prince, tant en ce qui concerne la justice que la police du royaume, doivent, avec tous les procédés convenables en pareils cas, faire sentir aux prêtres qu’ils ont sur eux une suprématie d’action, qui est assez forte pour les faire rentrer dans les lois de la discipline de l’Eglise, s’ils commettaient la faute de s’en écarter.

128. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48

On prétend le justifier, en assurant que jamais il n’a été si épuré qu’il l’est aujourd’hui.

129. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Dans la suite, la fierté de sa grandeur prétendit que sa vassale vint le chercher dans son château ; les habitans s’y soumirent : la Rosiere avec son cortége alla lui rendre hommage, il daigna la recevoir dans ses appartemens, & lui faire la grace de la conduire. […] & les Rois ses successeurs, depuis près de deux siecles, l’ont-ils jamais prétendu ? […] Medard ont-ils jamais prétendu en avoir le droit ? […] L’une & l’autre de ces farces donnent au Seigneur le choix de la Rosiere : elles ont paru un titre incontestable au Sieur Denré, Seigneur de Salenci ; il a regardé comme une folie l’importance que les Salenciens attachent à leur fête, à prétendu avoir seul droit de choisir la Rosiere.

130. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Le faux politique n’y voir qu’un or, dont il prétend que l’Etat s’enrichit ; mais les vices que cet étranger rapporte dans sa patrie n’influeront-ils pas un jour sur votre commerce, vos alliances, vos guerres ? […] Elle a beaucoup valu à l’Auteur, mais on ne la joue plus, & elle est devenue ridicule depuis qu’on a découvert que le prétendu Héros, Eustache de S. […] Femme qui prétend ne chercher que dans elle seule la règle du goût de la nation. […] Les Actionnaires prétendirent que le fonds de ses actions, montant huit mille quatre cents livres, devoit, comme celui des autres, entrer dans la caisse, pour fournir son contingent aux frais.

131. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Le goût se perd, et tel qui pouvait prétendre à siéger un jour parmi les classiques de notre littérature, ne sera jamais qu’un histrion-spéculateur, sacrifiant sa gloire à des rétributions, et donnant, au moins une fois par mois, la preuve qu’en fait d’ouvrages mis au théâtre, la quantité l’emporte sur la qualité ; le plus mince vaudevilliste, qui compte quatre succès, n’a pas d’autre système. […] ta seule occupation doit être de compter les dons que je prétends te faire, et ce n’est que dans une coupe d’or que tes doigts de rose doivent en prodiguer l’essence ! […] Ce protecteur infernal n’avait plus rien de l’esprit de Lesage ; j’ai vu seulement qu’il avait continué ses excursions nocturnes sur les cheminées de notre capitale, car son jargon se trouve juste à la hauteur du jour ; on ne parle pas mieux, partout où le prétendu bon ton tient ses séances ; j’aurais autant aimé son ancien langage ; mais, de nos jours, le sens commun est une victime immolée à la mode, et l’esprit d’autrefois est presque un ridicule aujourd’hui. […] Je ne prétends point dire que le Panorama dramatique actuel puisse offrir des ressources aux théâtres d’un ordre supérieur ; mais plus tard, quand le goût et les connaissances auront présidé au choix des acteurs, à la réception des ouvrages, à la mise en scène et surtout à la bonne administration, sans laquelle il n’est point d’ensemble, nul doute que ce petit spectacle ne devienne une succursale des grands.

132. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

Furgole cite pourtant un Auteur qui jamais avant lui n’avait été cité au barreau comme interprète des lois, et qui apparemment ne le sera pas après lui ; c’est l’Abbé d’Aubignac, dans la pratique du théâtre, qui prétend que la profession de Comédien n’est pas aussi déshonorante parmi nous, que chez les Romains. […] Je ne crois pas même que les Empereurs Romains en aient prétendu faire un dirimant, par leurs défenses. […] Appel comme d’abus du prétendu mariage fait par autre que par le propre Curé des parties. […] Ce prétendu mariage en fut le fruit. » Faut-il d’autre preuve de son libertinage ?

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