/ 489
447. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Il se livre à son plus cruel ennemi, qui ne l’engage que pour le perdre et se moquer de lui.

448. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Un même livre peut avoir des endroits trop libres, et d’autres où les passions soient exprimées par des voies qui ne blessent point la pudeur ni la bienséance, qui fassent beaucoup entendre en disant peu, et qui sans rien perdre de ce qu’elles ont de doux et de capable de toucher, leur donnent encore l’agrément de la retenue et de la modestie.

449. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Il rapporte, en finissant, le décret 17 d’un Concile de Cologne en 1549, qui défend absolument aux Religieuses, et par conséquent, ajoute-t-il, aux Religieux, de voir représenter des comédies ni d’en faire représenter dans leurs monastères, parce qu’il n’y a rien à gagner, et beaucoup à perdre, bien du mal à craindre, et nul bien à espérer, quand même ces pièces seraient sur des sujets de piété : Quæ spectacula, etiam de rebus sacris, parum boni, mali plurimum, relinquere in sanctimonialium mentibus possunt.

450. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

La vertu et la fierté de la Reine lui firent bientôt perdre contenance.

451. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

La cinquième, le temps qu’on y perd, et la mort qui s’approche.

452. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Vous citez les Atrée, les Catilina, les Œdipe, le Misanthrope même, ouvrages dignes d’immortaliser le génie de leurs Auteurs ; mais perdus pour ceux qui les écoutent, puisqu’ils n’en peuvent retirer aucun fruit : et moi, Monsieur, je commence par vous citer un Britannicus, pièce faiblement accueillie des parterres qui se succèdent depuis un siècle, mais monument immortel qui semble sorti des mains de la vertu même, pour fixer à jamais les regards étonnés de tous les Rois.

453. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

17. « Erubescat Senatus, erubescant ordines omnes ; illæ ipsæ pudoris sui interemptrices de gestibus suis ad lucem et populum expavescentes, semel in anno erubescunt. », qu’ils devraient rougir, puisque ces malheureuses, qui avaient perdu toute honte, ne laissaient pas de trembler, et de rougir elles-mêmes ce jour-là. […] Ambroise, afin que si les jeux ne pouvaient être abolis, ils ne servissent pas néanmoins à profaner l’état d’un Chrétien, bien éloigné de porter le monde à perdre le temps, à exciter des passions dangereuses, et à nourrir dans le cœur des passions qu’il faudrait étouffer. […] » A peine le relâchement assez naturel à l’homme allait faire perdre le fruit du travail de Tertullien, que S. […]  » , des femmes qui dansent, ne les écoutez point, de peur que leurs attraits ne vous perdent. […] Le plaisir les y attire sans violence, les heures de leur repos s’y écoulent sans regret, et ils y perdent toutes les pensées de mal faire, et leur oisiveté même s’y trouve occupée. 

454. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

Aristote l’a dit ; mais il y a longtemps que ses opinions ont perdu le caractere d’infaillibilité que les Philosophes & même des Théologiens leur avoient attribué. […] Ce sera à l’Auteur de les méditer, de les digérer, de les perfectionner ; & s’il veut en prendre la peine, ce qu’il y mettra du sien vaudra beaucoup mieux sans doute que tout ce que ma plume a tracé à la hâte & presque au hasard sur le papier, pendant que je maudissois mille fois cette douce mais dangereuse rêverie, qui a tant abusé de mon oisiveté, que je rougis presque d’être devenu prodigue pour le Théâtre, d’un temps que je n’y avois jamais perdu.

/ 489