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300. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Punition juste & particulière des femmes éprises de leur beauté, qui mettent tout en œuvre pour l’embellir.

301. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

La fortune de Saumaise étoit médiocre, & sa noblesse aussi : c’étoit une noblesse de robe, & de la petite robe, son pere étoit Lieutenant particulier du Bailliage de Semur, petite ville de Bourgogne, charge qui de pere en fils fut long-temps dans la famille : mais pour l’érudition & la réputation de savant, personne ne l’emportoit sur lui : noblesse bien supérieure à tous les quartiers.

302. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

Ses prétentions n’étoient que celles d’un simple particulier : il revendiquoit quelques terres que sa Maison avoit achetées, & il s’empara de la plus belle province.

303. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

Je ne parle pas des bals masqués ; ils n’ont rien de particulier, ce sont des bals où l’on vient en masque, & cette matiere reviendra dans la suite.

304. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Quand il passe de la spéculation à la pratique, du général au particulier, & qu’il regarde le théatre tel qu’il est en effet (& tel qu’il a toujours été, & qu’il sera toujours), il démontre de la maniere la plus convaincante, & on sent bien qu’il parle du cœur par une conviction intime, que c’est une école du vice par la faute des Auteurs, des Acteurs & des spectateurs : circonstances qu’il est impossible d’écarter.

305. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Il n'est pas possible qu'un homme d'esprit, comme l'est certainement l'Auteur, n'ait fait ici qu'une sottise ; la plaie est bien plus profonde, il y a dans cette pièce plus d'irréligion que de ridicule ; et si elle s'établit jamais sur le théâtre public, comme elle a été déjà jouée sur des théâtres particuliers, elle produira les plus mauvais effets.

306. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Il avait une dévotion particulière au Saint Sacrifice de la Messe, et à l’Office divin : et il ne souffrait point que ses gens y assistassent qu’avec une attention, et une modestie respectueuse. […] « Les maisons particulières, dit S. […] , étaient autrefois des Eglises, les Eglises aujourd’hui ne sont plus que des maisons particulières. […]  : « Lorsque la nécessité presse, la dispense est excusable : lorsque l’utilité la demande, elle est louable : j’entends l’utilité commune de l’Eglise, et non l’utilité des particuliers. […] Dieu toutefois par une disposition particulière de sa providence a fait paraître dans cette rencontre des effets de sa bonté paternelle envers ce Prince qu’il retirait de ce monde ; en mettant Messeigneurs ses Enfants sous la conduite d’une Mère si vertueuse, et si capable de les élever, que c’ai été la plus sensible consolation que feu Monseigneur ait reçue en lui disant le dernier adieu.

307. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Réforme dans les Auteurs, pour qu’on n’y vît point les vices réels colorés en beau, le mérite solide tourné en ridicule, le crime impuni, & la vertu humiliée, & sans récompense ; Réforme dans ceux qui représentent, pour que le rôle qu’ils jouent dans la Société, ne ridiculisât, ne dégradât, n’avilît jamais les personnages d’hommes vertueux, d’honnêtes femmes, qu’ils exécuteroient sur la scene ; Réforme dans la Musique molle & efféminée, dans les habillemens & les parures immodestes ; dans les attitudes indécentes & lascives des Musiciens & des Mimes qui y occuperoient les oreilles & les yeux ; Réforme dans les compagnies qui s’y rendroient, pour n’y pas laisser subsister ce mélange indécent & odieux de femmes respectables, du moins par quelque endroit, & de prostituées qui y vont afficher leur publicité, & étaler aux yeux les fruits de leurs désordres ; Réforme dans les dispositions des Particuliers qui iroient y chercher des leçons de décence, d’honnêteté & de vertu, & non des exemples, des occasions & des préceptes de licence & d’effronterie : Et ces Réformes étant faites dans toute la rigueur qu’exigent les abus actuels, encore faudroit-il craindre les dangers, que courent même dans le lieu saint, ceux qui y ont le regard curieux & l’esprit dissipé ; curiosité & dissipation qui sembleroient bien autorisées dans les assemblées profanes des Théatres ». […] Le Marquis Maffei essaya de guérir cette frénésie ; il fit, en 1710, un Livre intitulé : La Scienza cavalesca, in-4°. dont il y a eu six Editions, où, après de sçavantes recherches sur les usages des anciens, pour terminer les différends des Particuliers, il fit voir que toute cette prétendue science d’honneur, & le Duel en lui-même, sont opposés à la Religion, au bon sens & à l’intérêt de la vie civile. […] « Et pour porter vos fils à prendre cette résolution contre les Duels, il faut les envoyer de bonne heure à la guerre ; & nous en avons usé ainsi pour votre pere : car quand ils auront montré leur courage en ces lieux-là, ils auront plus de hardiesse à refuser les combats particuliers.

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