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27. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIX.  » p. 490

Les Pères blâment comme une témérité dangereuse la conduite de ceux qui n'étant pas encore bien affermis dans l'amour de Dieu s'emploient avec trop d'ardeur dans les bonnes œuvres extérieures sous prétexte de charité; parce qu'il est difficile que l'esprit ne se dissipe beaucoup dans ces exercices : « In terrenis quippe actibus ; dit S.

28. (1675) Traité de la comédie « XXVI.  » p. 317

 » Que si leurs prières qui doivent attirer l'esprit de Dieu sur tout le corps de leurs œuvres sont elles-mêmes souillées, que doit-on juger de tout le reste de leurs actions ?

29. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXI.  »

Toutes nos actions sont dues à Jésus-Christ, non seulement comme à notre Dieu; mais comme à celui qui nous a rachetés d'un grand prix, pour nous obliger de le glorifier dans toutes nos œuvres, selon S.

30. (1675) Traité de la comédie « XXIX.  » p. 323

Les Pères blâment comme une témérité dangereuse la conduite de ceux qui n'étant pas encore bien affermis dans l'amour de Dieu, s'emploient avec trop d'ardeur dans les bonnes oeuvres extérieures sous prétexte de charité; parce qu'il est difficile que l'esprit ne se dissipe beaucoup dans ces exercices : « In terrenis quippe actibus, dit saint Grégoire, valde frigescit animus, si necdum fuerit per intima dona solidatus.

31. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

« Avertissez incessamment vos voisins et vos proches, dit ce saint Docteur, de s’appliquer toujours aux bonnes œuvres, et de ne s’entretenir que de discours honnêtes et Chrétiens dans leurs conversations, de peur qu’en détractant, et parlant mal de leur prochain, et dansant les jours des Fêtes des Saints, ou en chantant des chansons impudiques, ou indécentes, ils ne blessent leur conscience par ces dérèglements. […] Et Salvien Evêque de Marseille les blâme, avec un cœur plein de zèle, et avec une éloquence très mâle et très forte, disant, que c’est une imitation du dérèglement des Païens ; et traitant les Chrétiens qui aiment et qui recherchent ces divertissements, comme des apostats, qui après avoir renoncé à Satan et à ses œuvres, se joignent à lui de nouveau, et suivent derechef son esprit. […] « Il faut, dit-il, éviter toute sorte de spectacles, non seulement de peur que nos cœurs qui doivent être purs et paisibles, ne soient corrompus ou troublés par quelque affection vicieuse, mais encore de peur que nous ne nous attachions au plaisir, et qu’ainsi nous ne soyons divertis de Dieu et des bonnes œuvres. » Arnob. advers.

32. (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162

[NDE] : La première édition de ce texte, d’après son éditeur moderne René Ternois, daterait de 1692 (Œuvres en prose. […] Il a été publié chez Claude Barbin à cette date dans la seconde partie des Œuvres meslées sous le titre « Du poëme dramatique ». […] Cet ouvrage, qui contient deux Volumes est intitulé : Le premier Volume des Catholiques œuvres et Actes des Apostres rédigez en escript par Sainct Luc, Evangeliste et Hystoriographe deputé par le Sainct Esperit, icelluy Sainct Luc escripvans à Theophile.

33. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

Peut-on, sans péché, s’amuser à des œuvres de Satan ? […] Sont-ce des œuvres de Satan, où des œuvres de J.C. ? […] Or, si ce ne sont pas des œuvres de J. C. dans le sens déjà expliqué, c’est-à-dire, des œuvres, qui puissent du moins être rapportées à J. C., ce sont donc des œuvres de Satan : donc tout Chrétien doit s’en obstenir… Donc de quelque innocence, dont il puisse se flatter, en rapportant de ces lieux son cœur exempt d’impression, il en sort souillé ; puisque par sa seule présence, il a participé aux œuvres de Satan.

34. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 6. SIECLE. » pp. 180-181

Notre aveuglement est grand, notre négligence est extrême ; nous n'avons point de componction ; nous n'avons point de crainte de Dieu; nous ne corrigeons point nos mœurs ; nous ne faisons point et pénitence ; mais notre esprit s'applique entièrement à la malice et aux voluptés ; et il arrive souvent que nous passons sans peine les journées entières au Théâtre dans les conversations déshonnêtes, et dans les autres œuvres du Diable.

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