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371. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

La première pensée, la réflexion constante d’un sage, que le mécontentement vient à désabuser de cette chimère de perfection, qui l’avait séduit dans son ami, c’est j’étais libre, et je ne le suis plus ; vos défauts, que je suis obligé de supporter, sont des chaînes qui s’appesantissent chaque jour.

372. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Il ne suffit pas que vous soyiez tel, obligez tous les Prêtres de votre province de l'être.

373. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76

c’est le jour du Seigneur, il lui appartient tout entier, et si la faiblesse de l’homme ne lui permet pas de le lui donner absolument par une application actuelle, au moins ne doit-on prendre que les divertissements nécessaires ; encore faut-il qu’ils ne soient contraires ni à la sainteté du jour, ni à celle à laquelle les Chrétiens sont obligés.

374. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Si on réplique derechef ; Que cette défense ne se doit entendre que contre ceux, qui voudraient faire coutume de se déguiser, non pas contre ceux, qui ne le font que deux ou trois fois l’année : Je réponds ; Qu’entre les Commandements de Dieu, les uns sont affirmatifs, les autres négatifs, comme on parle ès écoles : Ceux-là, commandent de faire quelque chose, et ne nous obligent pas en tout temps, sans aucune intermission ; comme, quand Dieu commande de donner l’aumône, ou de prier, il ne s’ensuit pas, qu’on le doive faire sans cesse (comme les Euchitesbv prenaient ce dernierbw,) mais quand l’occasion le requiert : Les négatifs sont ceux, qui nous défendent quelque chose, et nous obligent à nous en abstenir toujours, sans dispense quelconque, si Dieu même ne la donne : Comme de tuer, dérober, etc.

375. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

Horace reproche à son siecle, comme un des plus grands désordres, qu’on obligeât les femmes de danser dans les fêtes, festis matrona moveri jussa diebus, à plus forte raison qu’on les y exerçât de bonne heure, & qu’on appelât belle éducation, comme aujourd’hui on en fait une partie essentielle, d’enseigner aux enfans ces molles attitudes, ces mouvemens lascifs, qu’ils ne goûtent déjà que trop.

376. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Suétone rapporte, que l’empereur Domitien fut obligé de répudier Domitia son épouse, qu’il venait de faire déclarer Augusta, parce qu’elle s’était éprise d’un fol amour pour le comédien Paris.

377. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

En nous offrant ses images, il les affirme conformes à la vérité : il est donc obligé de la connoître, si son art a quelque réalité ; en peignant tout, il se donne pour tout sçavoir.

378. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Ce Magistrat punit l'homicide, et il oblige à coups de fouet un Gladiateur son esclave à s'aller faire tuer ou à tuer les autres, et l'en récompense, et se fait une fête de la mort de celui qu'il n'aurait pas voulu perdre.

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