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299. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Godeau, Évêque de Vence fut un Prélat habile, distingué par des vertus, des talens, & grand nombre d’ouvrages en prose & en vers, qui quoique médiocres, lui firent une réputation, parce qu’ils n’y avoit guère rien de meilleur de son temps, mais très-louables parce qu’ils font remplis de piété : mérite rare de nos jours ou plutôt vrai démérite ; il n’est pas surprenant que cet Écrivain condamne le théatre, la piété fut toujours son ennemie, comme le théatre fut toujours ennemi de la piété.

300. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Ils sont maintenus dans le droit d’examiner les mœurs de leurs filles, de juger celle qui a tenu la meilleure conduite, & de lui adjuger la Rose.

301. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29

Eût-on conservé son innocence, fût-on dans les meilleurs sentimens, la seule assemblée seroit une mer orageuse où le plus saint n’éviteroit pas le naufrage : Cum bono bonus eris, & cum perverso perverteris.

302. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

Mais souvent les meilleures donnent des leçons de vertu, & laissent l’impression du vice.

303. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

C’est le Démon qui vous joue, lorsqu’il vous suggère de telles réponses, et toutes vos objections au sujet des Spectacles, sont la meilleure preuve que le Démon vous tient dans ses filets.

304. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Il avait pris ce qui se trouvait de meilleur et de plus sage dans les Poètes qui l’avaient précédé, et S. […] « Après amour la France abandonna, Et lors Jodelle heureusement sonna, D’une voix humble et d’une voix hardie, La Comédie avec la Tragédie, Et d’un ton double ore bas, ore haut, Remplit premier le Français Echafaut. » Garnier et quelques autres Poètes qui parurent au même temps que Jodelle, ne donnèrent presque que des Tragédies, la plupart tirées de Sophocle et d’Euripide, et c’est ce qu’a dit aussi le même Ronsard en des Vers un peu meilleurs que les précédents. […] François de Sales a pris un tour singulier, qui a été utile à une infinité de personnes, et dont quelques-uns ont abusé, comme on abuse des meilleures choses. […] Il pourra pourtant arriver qu’une fille pour obéir à sa mère, et une femme pour complaire à son mari, sera contrainte d’aller au bal ou à la Comédie ; et voici pour lors ce que le saint Prélat leur prescrit : « Je dis des danses, ce que les Médecins disent des Potirons et des Champignons, les meilleurs n’en valent rien... […] Et que ne pouvant obtenir d’eux qu’ils se portent à ce qui est de meilleur, elle a accoutumé de tolérer quelquefois de moindres maux, et de donner quelque chose à la légèreté de la multitude.

305. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

D’abord il exorte fort pathétiquement les Dames d’avoir grand soin de leur beauté, par l’exemple touchant d’un arbre qu’on greffe, qui en porte de meilleur fruit ; d’un champ qu’on laboure, & qui en devient plus fertile, d’un plancher qu’on pave de marbre, & qui est plus beau, plus poli.

306. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

Il n’y a point de meilleur passeport.

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