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250. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

Ce Laocoon était Prêtre de Neptune et fils de Priam ou frère d’Anchise qui était de la maison Royale ; suivant la remarque du R. […] Nevill Archevêque de York était frère du fameux Comte de Warwick : et le Cardinal Pool était de la maison Royale.

251. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

Prêtres, Exorcistes, Ministres du Dieu vivant, ne me reprochez point d’avoir fait usurpation d’une femme qui appartint à vôtre Jesus-Christ ; non elle n’étoit point à luy, elle n’étoit point de ses sujettes, ny de son royaume, je l’ay trouvée dans ma maison, je l’ay trouvée sur mes terres, je l’ay trouvée dans mon Eglise & dans l’assemblée de mes bons serviteurs, & de mes fideles servantes, j’ay usé de mon droit, j’en ay pris prossession, personne ne me la doit disputer, elle m’appartient de bonne guerre, in meo eam inveni , je ne l’ay point été prendre dans sa maison, ny dans vos Eglises, je l’ay rencontrée dans un lieu qui est à moy, je m’en suis rendu le maître, je ne la quitteray point. […] remarque que le Fils de Dieu entrant dans la maison de Iaire Prince de la Synagogue, pour resusciter sa fille qui étoit morte, il y trouva des joüeurs de flute, & une troupe de personnes qui faisoient grand bruit, & qui se preparoient à honorer la pompe funebre de la jeune defuncte, au son de leurs instrumens, mais Jesus-Christ rompit cette feste lugubre, & chassa ces musiciens importuns.

252. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

Il est écrit au Ps. 121 : parce qu’il y a ici des trônes de la justice pour le bien de la Maison de David, demandez la paix de Jérusalem  : c’est pourquoi, terre des François, à cause que tes habitans sont mes freres & mes amis, j’ai parlé pour ton bonheur ; & parce que la Maison du Seigneur notre Dieu est dans ton enceinte, j’ai demandé ton bien ; quæsivi bona tibi . […] Ces enfans ainsi châtiés, comme ils le méritent, ne seront plus les Peres de cette race corrompue, de cette engeance vermineuse qui de leurs foyers se répand dans nos maisons, & fourmille jusques dans les Palais des Grands : ils ne seront plus ces oracles de l’impiété, qui jusqu’ici en ont engendré tant d’autres, (p. 3.

253. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113

Elle transporte le théatre dans sa maison, dans son cœur ; forme souvent des troupes pour jouer des pieces, ou s’y enrôle, toute sa vie n’est qu’une comédie, son mariage avec le Comédien qui lui a plû en est le dénouement.

254. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99

Leur Scene estoit un tas de maisons basses & vulgaires, & où ne se representoit que quelque action populaire & du bas monde.

255. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Tel est le Théâtre Espagnol : c’est-là seulement que serait vraisemblable le caractère de cet Amant (Villa Mediana), Qui brûla sa maison pour embrasser sa Dame.

256. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

L’instinct du Christianisme va si fort à en éloigner, que les Païens reconnaissaient qu’un homme était devenu Chrétien dés qu’ils ne le voyaient plus dans ces lieux, et la curiosité y ayant un jour conduit une Chrétienne, le démon prit possession d’elle aussitôt, et comme on le conjurait dans les exorcismes de dire ce qui l’avait rendu assez insolent pour s’emparer du corps de cette servante de Jésus-Christ, il répondit par sa bouche qu’il l’avait trouvée dans sa maison, in meo inveni.

257. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

Parquoy15 afin que ie me taise, de tout ce que l’idolatrie approuve plus largement, combien sont vains ces jeux de prix, comme les débats ès couleurs, les contentionsy ès chariots, s’éjouir de ce que un tel cheval a mieux couru, se lamenter et plaindre, de ce qu’il n’a pas assez bien fait son devoir, regarder quants ansz peut avoir le cheval, connaître les Consuls, dire leur âge, raconter leur maison et lignée, et les pères grands, et les bisaïeuls : tout cela n’est-ce pas chose oiseuse, voire à mieux dire, n’est-ce pas une chose vilaine et déshonnête, et qui ne sert de rien ?

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