7.) parle au long des spectacles, de la poésie, de la musique et de la danse, et condamne absolument le théâtre, comme contraire au bien de la République, gâtant l’esprit, corrompant le cœur, pervertissant la jeunesse, excitant toutes les passions qu’il devait réprimer, portant au mensonge, à l’oisiveté, à la frivolité, à la mollesse, et ce n’est pas même à raison des grossièretés, que ce Philosophe ne soupçonne pas qu’on y tolère. […] ), après avoir décrit au long la frivolité, les désordres, les passions, les fureurs des hommes de qualité, prétend que le théâtre en est la cause et le fruit. […] Nous avons plus fait, nous nous sommes enfermés dans des édifices, moins vastes à la vérité, mais plus commodes, où à l’abri de tout, aussi agréablement que sûrement et proprement, nous pouvons goûter à longs traits, par tous les temps et les heures entières, de jour et de nuit, tout le poison de la volupté. […] Il décrit au long les différentes espèces de spectacles, qu’il condamne d’une manière très pathétique ; il les compare aux enfers, et leur applique ces paroles de l’Enéide (L.
ou Toguées, prenant leur appellation des accoutrements des joueurs d’icelles, lesquels accoutrements étaient Toges, ou longues robes à la façon des Romains : et leur sujet était Latin : les autres se nommaient Pretextates,Pretextates. […] C’est assez et plus qu’assez parlé des Poètes :Excuse d’avoir été trop long à discourir des Poètes. mais la douceur de leur beau parler, et la joyeuse souvenance que j’ay d’eux, m’ont contraint d’être plus long : et mêmes ne me semblait raisonnable de ne les point soutenir et protéger, L’auteur fort affectionné à la Poésie. […] Excuse d’avoir été trop long à discourir des Poètes.
J’ai consulté, outre les lumières de la plus longue expérience de mes doyens d’âge, les différents genres de traditions historiques, les écrits authentiques et les mémoires secrets, les anecdotes et même les arts et leurs productions ; j’y ai observé les hommes et le cours de leurs vertus, de leurs vices, de leur langage, de leurs actions, les variations des principes et de l’esprit des sociétés ou des cercles et coteries, en un mot, le mouvement de l’opinion et des mœurs. […] Je prie d’observer aussi que je ne me suis permis cette discussion tardive ou réchauffée sur cet auteur respectable, dont on ne peut lire les principaux ouvrages sans admiration, qu’enhardi par la pensée que malgré tout ce qui en a été dit, on pourra encore le discuter sous quelque rapport, même dans des siècles, comme nous le faisons tous les jours des anciens auteurs grecs et latins les plus fameux ; et me sentant d’ailleurs soutenu, quant au fond, par de grandes autorités, par celles de Labruyère, de Racine, du président de Lamoignon, de Bourdaloue, des savants de Port-Royal et d’autres, qui en ont parlé dans le même sens, qui ont combattu la comédie en question à sa naissance, et l’ont jugée dangereuse unanimement, par des présomptions, par des calculs de probabilité seulement, et sur qui j’ai donc l’avantage du temps, de plus longues observations, des faits, ou de raisons positives, en un mot, de l’expérience.
Je ferais tort à la Poésie de Mme de Tagliazucchi si je la touchais davantage : je sens combien elle s’altère sous ma plume, c’est ce qui me force à ne pas vous donner un plus long échantillon de ses talents. […] Consultez l’histoire, vous y verrez que le catalogue des hommes abominables est beaucoup plus long que celui des femmes : vous y verrez à la vérité, que celui des femmes illustres est un peu plus court que celui des hommes ; mais s’il n’est pas plus long, on doit conclure de la brièveté du premier catalogue par rapport à elles, qu’elles seraient au moins au niveau des hommes dans le second, si les occasions de se distinguer ne leur eussent manqué, et si les hommes n’avaient eu grand soin de les en éloigner. […] L’Italie vous offre une liste beaucoup plus longue de femmes célèbres que la France, non seulement dans les sciences et la poésie, mais aussi dans les beaux-arts. […] Les femmes ne manquent pas de courage : elles préfèrent l’honneur à la vie ; [c’est une vérité que, par parenthèse, on n’attendait pas de vous, après avoir dit le contraire tout le plus au long que vous avez pu] quand elles se battent, elles se battent bien.
« On y boit à longs traits l’oubli de ses devoirs. » Henriade, chant IX.
Les Représentations de ces premiéres Piéces qui contenoient plusieurs Actions, étoient fort longues. […] Sarasin qui dans sa longue Dissertation ne dit pas un mot de Corneille, donne à Hardi la gloire d’avoir tiré de la fange, notre Tragédie, à Mairet celle de l’avoir rendue reguliére, & à Scuderi celle de l’avoir rendue si admirable, que s’il eut vecu du tems d’Aristote, ce Philosophe eût prit sa Tragédie pour le fondement de sa Poëtique. […] Ce fait est rapporté plus au long dans le Supplément de Bayle.
Je me contenterai d’avertir ici que dans votre Dictionnaire faire refleurir la Religion et la piété dans un Diocèse, c’est y mettre le trouble et la confusion ; c’est en bannir les Ecclésiastiques les plus éclairés et les plus pieux, ou les mettre hors d’état de servir l’Eglise ; en un mot, c’est ruiner en deux ou trois mois, autant que l’on peut, le fruit d’un long et pénible travail de tout Evêque, quelque Saint qu’il eût été, qui n’aurait pas approuvé vos mauvaises maximes et votre conduite relâchée.
c’eût été un trop long ouvrage pour moi que de les recueillir tous exactement : et d’ailleurs dans la crainte de fatiguer le Lecteur, j’ai cru ne lui devoir montrer qu’un échantillon lequel suffît pour le faire juger de tout le reste.