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85. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812

Tertullien en a fait l’unique sujet de son Livre des spectacles. […]  » Le même Saint Cyprien ajoute dans son livre des spectacles : « Que peut faire un vrai fidèle dans ces tristes occasions, lui à qui il n’est pas même permis de souffrir les mauvaises pensées ? […]  » Lactance s’explique en mêmes termes dans son livre du véritable culte : « Que dirai-je des Comédiens, dont la Profession est de corrompre les mœurs, qui apprennent aux hommes à commettre les adultères qu’ils représentent ? […] Disons donc avec Tertullien au livre des spectacles, ch. 16. « Si nous devons détester l’impudicité, comment nous serait-il permis d’entendre des discours qu’il ne nous est pas permis de répéter ?

86. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIV. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit humain : que celui qu’on lui veut donner par la représentation des passions est réprouvé même par les philosophes : beaux principes de Platon. » pp. 58-60

[Platon, De la République, livres II et III]. […] [Platon, De la République, livres II et III].

87. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81

[Aristote, Ethique à Nicomaque, livre IV, chapitre 14]. […] [Aristote, Ethique à Nicomaque, livre IV, chapitre 14].

88. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5

Cela paraît dans l’exemple de David, qui comme il est rapporté au second Livre des Rois, jouait de toute sorte d’Instruments lors qu’on porta l’Arche dans la ville de Jérusalem, et dansait en la présence de Dieu, et à la gloire du Seigneur :« David ludebat coram Domino in omnibus lignis fabre factis, et cytharis et lyris, et Tympanis, etc. »« David saltabat totis viribus ante Deum » 2.  […] Il est même à remarquer, et c’est une chose qui mérite d’être bien considérée, que nous ne lisons jamais dans les Livres sacrés, qu’il se soit fait aucune assemblée d’hommes et de femmes pour cet exercice.

89. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Gregorius Papa livre II épitre 44 et livre 6 épitre 7. […] Gregorius Papa livre 9 épitre 70. […] Cassiodorus livre 1, épitre 12. […] Gregorius Papa, livre 9, épitre 60, livre 11, épitre 36. […] Cassiodorus, livre 6, épitre 4.

90. (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »

Altérée dans les Tragédies tirées des Livres saints, 305. […] Selon lui, les hommes charnels abusent de certaines Histoires des Livres saints, 321 Justin Empereur permet aux Comédiennes de se marier aux enfants de famille, 136 Justinien Empereur, défend les Spectacles aux Evêques et aux Prêtres, 135. […] Vu par nous le Privilège du Roi et l’Approbation du Censeur Royal, permettons à la Veuve de Florentin Delaulne, Imprimeur et Libraire, d’imprimer un Livre intitulé : Traité Historique et Dogmatique des Jeux de Théâtre, etc. […] Avril de la même année, par lesquelles il est défendu à tous Libraires et Imprimeurs, d’imprimer et vendre aucuns Livres composés par ceux de notre Congrégation, sans notre permission expresse, sous les peines portées par ledit Privilège.

91. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

Obligation de défendre les méchans livres. […] La défense des livres contraires à la pieté & aux bonnes mœurs est un des devoirs des Puissances ecclesiastiques & seculieres. […] Le Concile de Latran défend d’imprimer les Livres qui traitent des choses saintes, s’ils ne sont examinez & approuvez par les ordinaires, ou par leurs deputez, il excommunie & les Auteurs & les Imprimeurs qui entreprennent, ceux mesmes qui debitent & qui lisent les Livres qui ne sont pas approuvez. Le Concile de Trente renouvelle cette Ordonnance dans la Session 4. où il traite de l’edition & de l’usage des Livres sacrez. […] Les Pieces de theatre n’approchent pas du nombre de ces Livres, les Pieces de theatre sont courtes en comparaison de la plus grande partie de ces Livres ; les Pieces de theatre ne demandent pas une application si forte & si génante que ces Livres, elles sont plus dangereuses que les méchans Livres ; leur representation agit souvent avec plus de force sur le cœur, que le sujet mesme ne le pourroit faire, parce que l’artifice donne des perfections à la copie, qui ne se rencontrent pas toujours dans l’original.

92. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

Vous m’objecterez peut-être que ces festins, ces bals, ces jeux, dont le monde fait son occupation et ses délices, ne peuvent pas plus s’allier que les Spectacles avec la Croix de notre divin Sauveur, et que cependant la multitude se livre sans scrupule à ces plaisirs. […] Si Saint Augustin s’accuse dans ses Confessions (ce Livre immortel qu’on ne peut trop lire, ni trop méditer) d’avoir répandu des pleurs sur le sort de l’infortunée Didon ; s’il en demande pardon à Dieu dans toute l’amertume de son cœur, et à la face de tout l’Univers, comment justifierez-vous les larmes que vous versez continuellement au Théâtre ? […] En effet le temps de la Confession arrive, et comme on sent qu’on ne veut pas interrompre la coutume d’aller au Théâtre, on s’éloigne des Sacrements, et l’on finit par n’en plus recevoir ; mais, afin que les remords ne viennent pas troubler les plaisirs, ni la fausse sécurité dans laquelle on veut vivre, on cherche avec avidité, soit dans les livres des impies, soit dans leurs discours, des prétextes pour ne plus rien croire. […] J’ai appris de l’Apôtre Saint Jean, que quiconque ajoute un seul iota aux Livres Saints, doit s’attendre à être retranché pour jamais du Livre de vie, et si je suis coupable aux yeux de celui qui sonde les cœurs et les reins, ce sera plutôt pour avoir adouci les expressions des Saints Pères, dans la crainte d’effaroucher un siècle aussi lâche que le nôtre ; car il est bon que vous sachiez que les Cyprien, les Jérôme, les Basile, les Chrysostome, les Augustin, ont tous parlé de l’assistance au Théâtre, comme d’une véritable Apostasie. […] C’est dans ce Livre, et non ailleurs, que je puise, ô mon Dieu, les grandes vérités que j’ose annoncer ici en votre nom ; c’est dans ce Livre qu’on trouve les plus fortes preuves contre les Spectacles et contre ceux qui les fréquentent ; Livre éternel, Livre divin, où chaque page est un Arrêt qui proscrit les Théâtres comme étant la ruine de la Religion.

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