/ 259
208. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Aucun Prince ne souffriroit qu’on parlât de lui-même avec autant de licence qu’on parle de Dieu, de son gouvernement, de sa religion, de ses œuvres divines.

209. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105

& dont l’inspection appartient au chef de la police ; ce qui, par intérêt pour attirer un plus grand concours, assureroit la plus grande licence.

210. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

Enfin y a-t-il rien si capable d’attirer son indignation, que de scandaliser ainsi toute l’Eglise, et violer sa discipline toute pure et toute sainte par une effronterie sans pareille, et une licence si publique et si honteuse « Erubescat senatus, erubescant ordines omnes ; ipsæ illæ pudoris sui interemptrices semel erubescant », dit à ce sujet Tertullien.

211. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

Vous ne voulez pas faire à Dancourt l’honneur de parler de luidr, je n’ai pas le cœur assez corrompu pour vouloir excuser la licence des sujets qu’il a choisi ; aussi ne conseillé-je pas aux pères et mères d’affecter de faire voir ses Pièces à de jeunes filles.

212. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

» Combien de fois les impies ont-ils pris droit de l’expression de l’épithalame sacrée de Salomon dans les Cantiques, pour débiter plus hardiment des obscénités sous le voile de la sainteté des Ecritures, et autoriser la licence par l’exemple prétendu des Saints !

213. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

Les Traducteurs respectifs ajoutent, il est vrai, ou retranchent quelque chose de l'original, pour s'accommoder au goût de la nation ; mais ils ont peu à faire pour les rapprocher, le goût du vice et la licence à le peindre en a fait tous les préparatifs.

214. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

Chants, danses, masques, discours, tableaux, intrigues, romans, parures,licence, assemblage de sexe, compagnies, passions, etc. tout s'y trouve à la fois, relève et assaisonne l'un par l'autre ; choix, délicatesse, raffinement, variété, multitude, assortiment, gradation, continuité, magnificence, éclat, profusion, tout y est porté à la perfection par l'esprit, l'étude, les talents, l'exercice, l'adresse.

215. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Mais une licence qu’on ne peut gueres comparer qu’à celle des Saturnales, n’a régné que trop long-temps ; & cette espece d’empire bizarre usurpé sur les véritables maîtres, doit cesser à l’instant même où ceux-ci voudront se ressouvenir de ce qu’ils sont, reprendre la dignité de leur caractere, & se rétablir dans la possession de leur domaine. […] Des Comédiens pourroient contrarier les vues de l’Administration, lorsqu’elle auroit intérêt d’armer le ridicule contre la licence, & d’abandonner au Poëte comique des vices échappés à la sévérité des loix ?

/ 259