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293. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92

FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME.

294. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

On est indigné des éloges que font quelques gens de lettres de ce poëte de cabaret. […] Il veut l’aller voir, & faire avec lui bonne-chere : c’est-là toute la lettre. […] Ce bon Religieux croyant sa fortune littéraire faite & son immortalité assurée dans l’empire des Lettres, s’il étoit éditeur de ce chef-d’œuvre, ne négligea rien pour en tirer profit. Il se fait un devoir de fixer l’attention de l’univers & la sienne sur ce grand bonhomme, si cher aux gens de Lettres, & si digne des soins d’un écrivain qui consacre ses travaux à sa patrie .

295. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

et dans ses Lettres 37 et 76.) traite au long cette question, et très bien à son ordinaire. […] Souciet, Brumoy, Rapin, etc., en ont enrichi la république des lettres, aucun autre Ordre religieux n’a donné de pareils maîtres.

296. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Dans les Lettres Persanes qui ne sont pas, à la vérité, l’ouvrage d’un Magistrat, l’Auteur de l’Esprit des Lois en parle avec cette légèreté et cette vérité qui caractérisent le style de M. de Montesquieu lorsque la modestie et la religion n’ont pas à se plaindre. […] Nous fîmes si bien connaissance, que le lendemain je reçus d’elle cette lettre.

297. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Boursault, dans une lettre écrite à l’Archevêque de Paris pour la défense des spectacles, donne une raison qui paraît d’abord plausible, mais qui dans le fait est absolument fausse. […] « Qui peut (disent les Lettres Juives, Tom. 6.

298. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

En se plaignant il y eut des lettres peu mesurées où l’on traita avec mépris la piece rivale, & ceux qui lui avoient donné la préférence. […] L’Auteur, dans une autre lettre, leur fit de très humbles excuses de sa vivacité ; ils ont de la clémence. […] Ainsi le peint leur mémoire ; l’intégrité inflexible, les lumieres supérieures, le goût infaillible des Comédiens l’emporte sur tous les gens de lettres, & toutes les Académies.

299. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

Cette pensée triviale a été cent fois employée pour les peintres & les sculpteurs, qui sont toujours en commerce d’immortalité avec les gens de lettres qu’ils représentent : il n’y a de neuf que ce mot, il brave la caducité ; car il est rare qu’on peigne les héros & les belles dans leur caducité. […] Elle y composa les cinq volumes de lettres, pour avoir de quoi vivre, & des Mémoires apologétiques, qui ne sont rien moins que sa justification. […] Son frere étoit un fanfaron en noblesse, en fortune, en poësie ; il ne vouloit se défendre contre les critiques de ses ouvrages, que l’épée à la main, en gentilhomme : mais les gens de lettres, rarement gentilshommes, plus rarement guerriers, ne se battent qu’avec la plume.

300. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Voyez ce père de famille dans son cabinet, dévorant le roman anti-chrétien du Dictionnaire de Bayle, la femme d’un autre côté dans un cercle de femmes lisant le roman impie des Lettres Persannes, son fils étudiant l’Espion Turc, sa fille se repaissant des Contes de Mille & un Jour, désirant peut être de régner dans un serrail, comme les beautés Indiennes dont elle lit les aventures. […] Tout ce qui nuit aux lettres nuit à la république ; mais ce qui corrompt les mœurs, partie la plus essentielle, lui porte un coup mortel. […] Au contraire on leur apprend à la faire naître, à l’entretenir, à la tendre plus vive ; on leur apprend les mystères de l’amour, le langage des yeux, l’expression du geste, le hasard des rendez-vous, les fuites attrayantes, le sel des refus, l’intelligence des équivoques, le commerce des présens, l’art d’écrite des lettres, d’irriter les désirs, d’entretenir les espérances, de tromper les surveillans, de trouver des prétextes pour cacher & montrer un amour impatient de se faire connoître, & qui craint d’être connu.

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