Ceux qui sont destitués de toute occupation pénible, dont les jours se passent dans un cercle de promenades, de jeux, de visites, ont-ils besoin de délassements ?
D’ailleurs, on préfére avec raison une école qui joint le jeu des passions, à un beau coloris, à celle dont le mérite est tout entier dans les couleurs locales.
Son jeu ne doit point avoir de démêlé avec la religion, et la charité qui fait parler l’auteur des Observations n’exigeait point de lui cette satire.
Avant d’être Roi, je me livrois au plaisir, au vin, aux femmes, au jeu, à mes commodités, à la bonne chere. […] Je joue avec plaisir, mais je crains de perdre : d’ailleurs le jeu est le miroir de l’ame, & je ne gagne rien à être connu.
On sacrifie ainsi le caractère d’un Officier de guerre à un misérable jeu de mots. […] [NDE] C'est-à-dire, parler par pointes, faire des jeux de mot.
Ces jeux ne sont pas agréables. […] Jeu de mots & plate équivoque, même fausse ; puisque la punition de Saul qui offrit un sacrifice, d’Ozias qui porta la main à l’encensoir, & tant d’autres Rois d’Ifraël & de Juda qui mêloient les superstitions au culte de Dieu, font voir dans ce livre plus que dans tous les autres combien Dieu a horreur de ce mêlange sacrilège, & des attentats des Rois sur les choses saintes. […] Mais qui peut se fier au jeu & aux amusemens des Actrices ?
C’est une satire en dialogue, à peu-près dans le goût des Calotes ou du jeu du Trictrac, de l’Ombre, du Lansquenet, &c. où l’on fait parler tous ceux qui ont eu part aux affaires, & dire chacun son mot satyrique qui le caractèrise. […] accoudé sur le balustre de la loge, vérité capitale, qu’on a rendue dans ce jeu de mots fort connu : Quid facies ? […] Les acteurs ombres se placent entre les bougies & la toille, & projettent leurs ombres sur le transparent & l’ombre d’un ombre, qui fait tout le jeu.
Un Poëte ordinaire qui veut exprimer énergiquement les effets d’une grande passion, met en jeu les Dieux, la nature, les Elémens pour m’apprendre qu’on sacrifie tout à l’objet aimé, qu’il tient lieu de tout, dédommage & console de tout. […] Tous les ressorts de la Tragédie sont ici mis en jeu ; pitié, terreur, amour de la patrie, amour paternel, amour filial. […] La Majesté Divine, la grandeur & les vengeances de l’Etre souverain éclatent dans les Ouvrages dont nous parlons ; Poëmes d’autant plus instructifs & d’autant plus effrayans, que les évènemens y sont conduits par la main Toute-puissante qui se fait un jeu de l’humiliation des Rois & de la destruction des Empires.