/ 318
220. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

Oui, ces peintures outrées qui ne corrigent personne ; c’est une vérité reconnue jusques dans les écrits de leurs plus éloquents défenseurs, ont beaucoup contribué encore à augmenter le nombre des méchants en fournissant de bons modèles à la multitude des gens enclins au mal, qui ne les auraient jamais imaginés, et qu’ils se sont fait l’habitude d’imiter ou servilement, ou avec des modifications selon les circonstances.

221. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Quel homme sage imaginera que le public ne peut se passer d’un spectacle, qui peut avoir un si triste dénouement ?

222. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Bien des gens s’imaginent qu’il n’est pas certain que ce soit un péché d’aller à la comédie.

223. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72

Mais cette supputation m’est suspecte, & ie m’imagine, ou que cet Amphitheatre estoit petit, ou que la mesure estoit plus grande.

224. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

Sa tête est ceinte de plusieurs diadèmes ; elle joue toutes les Reines et les Princesses de la terre, elle porte à sa main une coupe pleine de volupté, qu’elle fait boire à tout le monde ; une foule de beaux esprits, enivrés de ses attraits, s’épuisent pour assaisonner et faire goûter le breuvage empoisonné, par tout ce qu’ils peuvent imaginer de plus séduisant.

225. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

Je n'imagine pas à quel titre on voudrait soustraire le théâtre au jugement de Dieu, et à l'anathème de l'Evangile ?

226. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

L E Titre n’est pas une partie de si peu d’importance que peuvent se l’estre imaginez ceux qui ne le content que parmy les choses indifferentes, & quel parmy les superflues. […] Ce n’est donc pas comme se l’imaginent plusieurs, ny le beau chant, ny la belle voix qui font le beau Recit. […] Il n’est personne qui ait peine à s’imaginer qu’il est des gens de qualité, & autres qui dancent parfaitement bien la Dance ordinaire & serieuse, & qui emportent la gloire dans les Bals, & par tout où il s’agit d’un pas majestueux & simple, qui cependant ne sont point propres au Balet.

227. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

On tâcha longtemps d’amuser le Peuple avant que d’avoir imaginé cette espèce de Théologie ridicule, dont enfin on convint par tout le monde. […] C’est pourquoi dans une corruption si générale, et des périls si grands où tout le monde se précipite, on ne doit pas s’imaginer que nous portions trop loin la sévérité, si nous n’osons excuser de péché mortel ceux qui courent aux Comédies ; puisqu’Alexandre de Ales m cet Auteur dont la doctrine est si pure, à l’endroit où nous l’avons déja cité, p. 4. dit, qu’il n’ose excuser de péché mortel ceux qui même malgré eux, ou par hasard, se trouvent aux Comédies, quand il s’y passe des choses propres à exciter les passions. » Je ne sais comment on peut citer en faveur de la Comédie, un Saint qui y est si opposé et en cela si digne Successeur de saint Ambroise, dont nous avons déja rapporté le sentiment. […] Si un cœur jeune et tendre a resisté à un tel objet jusqu’à n’en avoir pas reçu la moindre impression, il ne peut presque plus tenir : quand ensuite on voit paraître un désert affreux avec des rochers menaçants le Ciel, et au milieu un jeune homme, qui croyant n’être point aimé ; s’abandonne au désespoir ; et aprés la description vive et pathétique de la plus forte passion que l’on puisse s’imaginer, ne délibere plus que sur le genre de mort qu’il choisira.

/ 318