Ce Pontife trouve le séducteur dans le lieu saint qui lui étoit interdit ; il est témoin de la violence avec laquelle il le force, des attentats d’une troupe de jeunes insensés dont il se fait suivre, il entend les blasphemes contre tous les Dieux, contre cette même Vesta dont il venge l’honneur par le sang de sa fille. […] On fait contre la décence & la vérité un portrait ridicule du souverain Pontife, l’un des hommes les plus distingués de l’Etat, cette charge ambitionnée des Grands, dont les Empereurs se faisoient honneur.
Mais il ne s’ensuit pas pour cela que saint Cyprien approuve « les Opéras et les Comédies d’aujourd’hui, et qu’il ne condamne que les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, et qui se célébraient en l’honneur des Idoles », ainsi que l’assure le Docteur. […] Saint Cyprien n’a pas condamné la danse de David ; donc il n’a condamné que les Spectacles qui représentaient des fables en la manière lascive des Grecs, et qui se célébraient en l’honneur des Idoles. […] Que notre Docteur cesse donc de dire, « Que saint Cyprien n’a condamné que les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, et qui se célébraient en l’honneur des Idoles » ; puisqu’il s’explique si nettement au contraire. […] Il n’en va pas de même que de celle des Cabaretiers et des Médecins : les Cabaretiers et les Médecins exercent une profession nécessaire dans la République et à la vie ; ainsi elle peut être réduite aux termes de la nécessité, et en ce cas loin d’être infâme, elle devient louable, et on doit même quelque honneur à ceux qui l’exercent. […] L’Eglise de France a l’honneur d’avoir toujours été très religieuse en ce point : on le verra en lisant les derniers Conciles Provinciaux qui ont été tenus en France ; et entre autres le Concile de Paris de 1557, celui de Reims de 1583, et celui de Tours de la même année.
Marchons sur les traces des Grecs qui avoient en si grand honneur les Spectacles, qu’ils les regardoient comme une partie essentielle de l’administration publique.
En même-tems que notre compassion flatte notre amour propre, elle paroît nous faire honneur.
Nous nous vantons d’avoir une Ame tendre & généreuse, voilà un Bien dont la Tragédie nous fait jouir, nos larmes nous font honneur, est honor & lachrymis.
En quoi il témoigne n'avoir pas su que les Jeux Scéniques étaient ceux qui se célébraient en l'honneur de Flore avec tant de turpitude, et dont les Mimes faisaient partie, et que les Comédiens furent toujours distingués des Mimes, avec lesquels ils n'avaient rien de commun.
Il en est ainsi du bal et du jeu, où l’on suppose qu’il ne se trouve que des gens d’honneur et de probité.
Jérôme est très opposé aux Spectacles, 165 Jeux en l’honneur des Idoles proscrits, 4. différentes sortes de ces Jeux, 77 Jeux Olympiques, célébrés à Antioche, 58. 66 Jeux de Théâtre distingués des Jeux consacrés aux Idoles, 76. défendus les jours de Fête par un Concile d’Afrique, 116.