On peut les voir de loin, les honneurs de ce front efféminé : Procul aspice frontis honores. […] Il en est de même des plaisirs, des honneurs, de l’autorité. […] Les couleurs naturelles font honneur autant que les artificielles deshonorent.
Cette partie de leur métier est la plus lucrative, la plus liée avec le théatre, avec l’applaudissement & les obscénités prodigués à l’honneur & gloire des Actrices. […] Ce Doyen de l’Académie a pourtant en le courage de dire, en parlant de la Judith de l’Abbé Boyer, piece uniquement faite pour des femmes, où on défigure l’Ecriture pour faire de cette héroïne une coquette, une Actrice, après avoir loué les talens & les mœurs du Poëte, de dire en gémissant : N’auroit-il pas dû choisir une route plus convenable que le théatre à son honneur & à son état ? […] Peut-on comprendre qu’un pere délicat sur les mœurs de sa fille, un mari sur l’honneur de sa femme, un amant même sur les sentimens de la personne qu’il se destine pour compagne, les voient sans les plus vives inquiétudes à l’école la plus rafinée de la coquetterie, & dans les occasions les plus dangereuses de l’infidélité ?
.° dans leurs liaisons passagères avec la société, leur décoration, leur habitation, leurs honneurs, leurs amitiés, etc. […] L’Empereur Alexandre Sévère en avait donné l’exemple, en refusant toutes les largesses impériales, et bornant celles que les particuliers leur voudraient faire, comme le remarque Lampridius dans sa vie : « Donare res suas Histrionibus vitium est immane. » On veut s’en faire honneur, dit S. […] Elle mit au monde un enfant, qu’elle attribua à différents pères, pour faire payer plusieurs fois la réparation d’un honneur qu’elle avait depuis longtemps perdu, et les frais d’une éducation qui ne lui coûtait rien.
quelle odieuse lascheté ; puisque fauorisants de leur presence les spectacles qui sont instituez à l’honneur d’vn Idole, c’est toûjours à la gloire du Paganisme, & au mespris du vray Diev, & de la Religion. […] Mais quand tous ces jeux ne se celebreroient point à l’honneur des Idoles, des Chrestiens ne deuroient pas s’y trouuer, ils ne deuroient pas cherir des diuertissemens, qui pour estre exempts de crime ne sont pas exempts de vanité, & dont le pompeux appareil a trop de la liberté du siecle.
Rien n’est omis, dans les Réflexions sur la police des spectacles, de tout ce qui peut les mettre en honneur. […] Ils intéressent au mensonge, à la ruse, aux fourberies : ils mettent l’honneur en parole & le vice en action ; ils attirent tous les applaudissemens au personnage le plus adroit, & rarement au plus estimable.
Le danger de séduction est aussi grand pour de jeunes veufs ; l’intérêt des familles est le même ; pour l’honneur, les biens, la paix de la société, il est bien plus grand. […] Cette permission seroit un ennoblissemens pour un roturier ; la raison canonique de la dispense ne lui fait pas moins d’honneur.
Ses Tragédies en musique lui ont fait honneur.
Observons ici, que les Poètes à qui nous devons la Parodie, ou la Satire, car c’est la même chose, ont eu la gloire de faire mourir de désespoir quelques-uns de ceux aux dépens desquels s’égayait leur plume mordante : honneur insigne, qui prouve la beauté du genre dont je parle.