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263. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Toutes les histoires en sont pleines, les Sauvages du nouveau monde s’en occupent, quoique beaucoup moins que les Peuples policés, comme dans l’ancien monde le Peuple grossier, les habitans de la campagne y sont moins sensibles que les citoyens voluptueux qui rafinent sur le plaisir & voudroient goûter tous les plaisirs. […] Cette réflexion a été faite fort à propos dans l’histoire d’Éléonore, héritière de Guienne par de Larrei.

264. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Quand l’Ambassadeur Turc, Saïd Effendi, vit représenter à Paris le Bourgeois Gentilhomme, & cette cérémonie ridicule dans laquelle on le fait Turc, quand il entendit prononcer le nom sacré de Dieu (Hou) avec dérision & des postures extravagantes, il regarda ce divertissement comme la profanation la plus abominable (Philosophie de l’Histoire, C. […] Tout cela sans doute a été fait à bonne intention ; mais assurément c’est mal s’y prendre pour élever de jeunes filles ; que d’en faire des Actrices & les accoûtumer à regarder le théatre comme une bonne chose, les histoires de l’Écriture comme des comédies.

265. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170

Dans l’histoire du czar Pierre, donnèe par Voltaire, pas un mot du théatre.

266. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

Renvoi à la Note [A] 297 qui contient la réponse aux objections, & l’Histoire du Théâtre.

267. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Les innombrables guerres de religion, dont l’histoire inexorable nous a transmis les récits les plus authentiques, nous apprennent jusqu’où l’esprit de parti a ensanglanté les gouvernements dominés par le fanatisme.

268. (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -

C’est ce que Jacques de Vitry expose à la seconde partie de son Histoire d’Occident ch. 3. « Maxime cum eorum Domini prodigalitati vacantes et luxui pro Torneamentis, et pomposa sæculi vanitate expensis superfluis et debitis astringebantur et usuris.

269. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

L’histoire du Saint homme, étant faite de cette sorte, et par une bouche très fidèle, puisqu’elle est passionnée, finit son caractère, et attire nécessairement toute la foi du Spectateur. […] Voilà comme raisonnent ces gens-là ; je vous laisse à juger s’ils ont tort, et reviens à mon histoire. […] L’Officier déclare donc que « le Prince ayant pénétré dans le cœur du fourbe par une lumière toute particulière aux Souverains par-dessus les autres hommes, et s’étant informé de toutes choses sur sa délation, avait découvert l’imposture, et reconnu que cet homme était le même, dont sous un autre nom il avait déjà ouï parler, et savait une longue histoire toute tissue des plus étranges friponneries et des plus noires aventures dont il ait jamais été parlé : que nous vivons sous un règne, où rien ne peut échapper à la lumière du Prince, où la calomnie est confondue par sa seule présence, et où l’hypocrisie est autant en horreur dans son esprit, qu’elle est accréditée parmi ses sujets ; que cela étant, il a d’autorité absolue annulé tous les actes favorables à l’Imposteur, et fera rendre tout ce dont il était saisi ; et qu’enfin c’est ainsi qu’il reconnaît les services que le bonhomme a rendus autrefois à l’État dans les armées, pour montrer que rien n’est perdu près de lui, et que son équité, lorsque moins on y pense, des bonnes actions donne la récompense ». […] Voilà, Monsieur, ce que vous avez souhaité de moi : gardez-vous bien de croire pour tout ce que je viens de dire, que je m’intéresse en aucune manière dans l’histoire que je vous ai contée, et de prendre pour l’effet de quelque opinion préméditée, l’effort que j’ai fait pour vous plaire : je parle sur les suppositions que je forge, et seulement pour me donner matière de vous entretenir plus longtemps, comme je sais que vous le voulez.

270. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

Le Parlement leur permit d’y continuer leurs représentations, à la réserve du Mystère de la Passion, et des autres Mystères sacrés, (ce sont les termes de l’Arrêt de 1548.) avec défenses à tous autres de jouer ou représenter aucune histoire, sinon sous le nom et au profit de cette Confrérie. […] On regarde cela comme une histoire ou une aventure représentée au naturel, dont la représentation et l’idée disparaît entièrement dans le même moment que le rideau est tiré. […] raconte l’histoire ; comme il ne devint saint qu’après avoir quitté son exercice, il s’ensuivrait qu’un Comédien devrait faire de même pour assurer son salut : car en effet, il est plus facile de le quitter, que d’entreprendre d’en réformer les abus, puisque moralement parlant un Comédien ne saurait garder la modération que l’honnêteté et la raison prescrivent dans ces sortes de divertissements qu’il donne selon sa profession au public. […] « Je ne sais, dit-il, s’il se peut trouver une plus grande corruption que celle qui se rencontre dans les Comédies ; car il y est fait mention de violemment de vierges, et d’amours de femmes débauchées ; et plus l’éloquence des Auteurs de ces fictions de crimes est forte, et plus les auditeurs en sont touchés et persuadés par la beauté du style ; leur mémoire retient plus facilement ces vers d’une belle cadence ; les histoires tragiques qui y sont représentées, leur mettent devant les yeux des parricides, des incestes, et d’autres crimes qui sont les sujet des Tragédies. […]  » « elle regardait, dit-il, comme une chose honteuse et tout à fait indécente, de gâter un esprit bien élevé, et encore tendre par toutes ces histoires tragiques de femmes dont les Poètes sont remplis, ou par les saletés qui se trouvent dans les Comédies.

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