Cette autorité si décisive, à laquelle les Jésuites n'ont sans doute fait aucune attention, doit être d'un grand poids chez nos Sages qui font l'éloge de Julien, et ne l'imitent que trop et dans son apostasie et dans ses sophismes et ses sarcasmes contre l'Eglise, le Vicaire et la doctrine du Galiléen, en faisant l'apologie du théâtre ils combattent un de leurs héros les plus distingués.
Fausses idées sur la fin tragique des Héros de Théatre, 90. […] Ses réflexions sur l’état de Comédien, a, 266 Herberai (Dessessarts Nicolas de), b, 58 Héros de Théatre.
La vie d’Elisabeth approvisionne le théatre, quoique ce soit dans ses mariages qu’elle a le plus joué la comédie, c’est là pourtant qu’elle en a renversé toutes les loix ; toutes les intrigues sur la scène se terminent bien ou mal par un mariage, mais sur la scène de Londres tous les mariages sont manqués, toutes les intrigues infructueuses ; l’héroïne de la pièce est une Penelope qui amuse tous ses amans & se moque d’eux ; il est vrai que la Penelope Grecque étoit mariée, avoit des enfans, attendoit son mari, & n’avoit jamais eu de galanterie ; la Penelope Angloise ne subit jamais les loix de l’hymen, ne contribua pas, du moins ne parut pas contribuer à la population, & quoique toujours très vierge dans l’ancien & dans le nouveau monde, commença & finit sa vie par des galanteries avouées, & remplit l’incognito, l’intervalle par des amusemens sans conséquence pour la virginité. […] Cette héroïne prétendue se déshonora sans retour & devint odieuse.
Ces exemples ne sont pas rares dans les Couvens, ils font honneur à l’Héroïne qui sait se vaincre, & au saint état dont on a le courage de remplir les devoirs. […] Cependant cette Héroïne, ce bel esprit, est une imbécille.
Elle le verra, non plus dans les hommes à qui le monde permet tout, mais dans une fille qu’on montre comme modeste, comme pudique, comme vertueuse, en un mot, dans une héroïne ; et cet aveu dont on rougit dans le secret est jugé digne d’être révélé au public, et d’emporter comme une nouvelle merveille l’applaudissement de tout le théâtre ».
L’humilité & la patience des Saints ne sauroit compatir avec les verus des Héros dramatiques.
Danses pour les cieux, des Dieux, des Héros, des Génies, des Fées ; pour les enfers, Démons, Furies, Magiciens.
Un Peuple de Héros punissait d’une mort cruelle ses Prêtresses qui s’étaient oubliées, parce que le salut de la République dépendait de leur pureté.