En effet, s’il a donné le nom d’assemblée à une petite multitude de Juifs ; à combien plus forte raison ne doit-on pas appeler de ce nom ces prodigieuses assemblées de païens ? […] Si nous nous faisons donc un scrupule de souiller notre bouche de ces viandes profanes, à combien plus forte raison ne devons-nous pas éloigner de tout spectacle consacré ou aux dieux, ou aux morts, les autres organes de nos sens, qui nous doivent être sans doute plus précieux ; je veux dire, les yeux, et les oreilles ? […] Le croyez-vous fort agréable au ciel, lorsque couronné de fleurs comme un prêtre des gentils, ou couvert d’un vêtement aussi bigarré que celui d’un maître d’impudicité, il paraît élevé sur un char ?
Mais les paroles de Malachie, ou plutôt de Dieu par sa bouche, sont plus fortes et plus expresses : « Si vous ne voulez pas m’écouter et apprendre mes volontés afin de les suivre, et si vous n’entrez du fond du cœur, et en vérité dans le dessein de glorifier mon nom, je répandrai sur votre visage le fumier de vos solennités. » « Si nolueritis audire, et si nolueritis ponere super cor ut detis gloriam nomini meo, ait Dominus, dispergam super vultum vestrum stercus solemnitatum vestrarum, et assumet vos secum. » Malach.
Il est donc très opportun, très convenable que la puissance séculière fasse sentir au Clergé, d’une manière forte et péremptoire, que si la Charte, dans l’esprit de sagesse et de religion qui en a guidé les principes, reconnaît le culte catholique, comme le culte dominant en France, c’est pour exister dans la propre conscription de la loi commune, et non pour la dépasser et aller au-delà.
Des images fort indécentes, & des couplets remplis d’équivoques, en fesaient le principal mérite.
Je soupire après le fort des Auteurs qui s’y font connaître, mon cœur palpite, & je m’encourage à pénétrer dans la carrière des Lettres. — Etes-vous un peu sçavant ?
Elle lui dit qu’une curiosité fort naturelle à son âge, lui avait fait desirer de voir les Pièces qu’on donnait, & dont elle avait entendu parler avec éloge.
Le Conistra était le parterre : le Bouleuticon, la place des Magistrats : les Diazoma, des corridors ; les Gradins, de petits escaliers, pour monter d’un rang à l’autre ; le Cercys, l’endroit le plus élevé, destiné pour les femmes ; l’Ephébicon, l’endroit où se plaçaient tous les Citoyens dès qu’ils avaient atteint dix-neuf ans : les Echæa, étaient des vases d’airain soutenus dans de petites cellules par des coins de fer, sans toucher à la muraille, & disposés de sorte, que la voix sortant de la bouche des Acteurs comme d’un centre, se portait circulairement vers les corridors ou paliers, & venait frapper la concavité des vaisseaux, qui renvoyaient le son plus fort & plus clair : il y avait jusqu’à trois rangs de 26 Echœa dans les grands Théâtres : l’Orquestre était destiné aux Danses chez les Grecs, aux Spectateurs qualifiés chez les Romains ; l’Hyposcénion (Sous-Scène) était un réduit pratiqué dans l’Orquestre, pour la commodité des Joueurs d’instrumens & des Personnages du Logéon, qui s’y tenaient, jusqu’à ce que l’exécution de leurs Rôles les obligeât à monter sur le Logéon, ou lieu de la Scène : l’Agyéus était un Autel consacré à Apollon ; car, dans les anciennes Religions, les Dieux présidaient à tous les plaisirs des hommes ; doctrine admirable… L’Odéon était le lieu de la Musique ; le Podion, la balustrade qui séparait le Proscénion de la Scène du Théâtre Romain ; l’Episcénion n’était autre chose que le plus haut rang de colonnes, lorsqu’il y en avait trois l’un sur l’autre : le Sciadion se nommait Umbella chez les Romains : c’est notre Parasol.
L'expérience en fait foi : nous en avons depuis peu vu deux de suite à Paris, et, bien que la dernière fût plus considérable que l’autre, elle n’a trouvé, parmi la grande foule du peuple, que fort peu de gens qui se soient voulu donner la peine de la regarder.